La souscription dâune assurance dommages Ă lâouvrage dommages-ouvrage est essentielle lors de la rĂ©alisation de travaux de construction. Outre son caractĂšre obligatoire, elle vous apportera une aide prĂ©cieuse dans lâhypothĂšse oĂč les travaux ne se dĂ©rouleraient pas comme prĂ©vus et affecteraient la structure de votre bien. Sommaire Le dĂ©biteur de lâobligation lĂ©gale de souscription dâune assurance dommages-ouvrage Les dommages couverts par lâassurance dommages-ouvrage La mise en Ćuvre de la garantie La dĂ©claration de sinistre Les dĂ©lais de rĂ©ponse de la compagnie dâassurance La procĂ©dure dâexpertise amiable LâintĂ©rĂȘt de souscrire une police dâassurance dommages-ouvrage La rapiditĂ© de lâindemnisation et la prise en charge des frais dâexpertise judiciaire La seule garantie face aux faillites des assurances dĂ©cennales Une nĂ©cessitĂ© pour la vente du bien Au fil de mes dossiers, jâai dĂ©couvert que de nombreux maĂźtres dâouvrage ne connaissaient pas lâassurance dommages-ouvrage et bien souvent quâils la dĂ©couvraient trop tardivement, câest-Ă -dire aprĂšs la survenue dâun important dĂ©gĂąt ou la dĂ©couverte de vices de construction affectant leur bien. Cet article a donc pour but de prĂ©senter lâobligation lĂ©gale de souscription dâune telle assurance mais surtout dâen montrer lâintĂ©rĂȘt. Il est nĂ©cessaire que lâinformation touche le plus grand nombre de personnes afin de prĂ©venir au mieux les dĂ©convenues financiĂšres qui peuvent rĂ©sulter de malfaçons sur un chantier de construction. Le dĂ©biteur de lâobligation de souscription dâune assurance dommages Ă lâouvrage Dans un souci de protĂ©ger les maĂźtres de lâouvrage Ă savoir les propriĂ©taires de biens immobiliers, le code des assurances prĂ©voit une obligation pour lesdits propriĂ©taires, quâil sâagisse de particuliers personnes physiques ou de sociĂ©tĂ©s personnes morales civiles ou commerciales de contracter une assurance dommages-ouvrage dĂšs lors que des travaux de construction sont rĂ©alisĂ©s par un constructeur. Il est prĂ©cisĂ© que dans le cadre de la construction dâune maison individuelle, lâassurance dommage ouvrage peut ĂȘtre inclue dans le CCMI contrat de construction de maison individuelle. Cette assurance doit normalement ĂȘtre souscrite avant lâouverture du chantier et suit le bien. Cela signifie quâen cas de ventes successives, lâassurance dommages-ouvrage sera mobilisable par les propriĂ©taires successifs. Il ne sâagit donc pas dâun contrat intuitu personae. La disposition lĂ©gislative est consultable ici. Les dommages couverts par lâassurance dommages-ouvrage Lâarticle L242-1 du code des assurances dispose au premier alinĂ©a que lâassurance doit couvrir le paiement de la totalitĂ© des travaux de rĂ©paration des dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au sens de lâarticle 1792-1, les fabricants et importateurs ou le contrĂŽleur technique sur le fondement de lâarticle 1792 du code civil. » ConcrĂštement, cette assurance intervient sur les dommages de nature dĂ©cennale dont sont responsables les constructeurs. Les dommages de nature dĂ©cennale sont ceux, en premier lieu, qui affectent la soliditĂ© de lâouvrage en tant que tel ou qui compromettent la soliditĂ© dâun Ă©lĂ©ment indissociable de lâouvrage. Il sâagit Ă titre dâexemple dâune atteinte Ă la structure de lâimmeuble, des fissures importantes, un affaissement des fondations, une rupture des solives, etc. Les dommages de nature dĂ©cennale concernent Ă©galement les dommages qui rendent le bien impropre Ă sa destination. Pour une maison, il peut sâagir de lâimpossibilitĂ© de lâhabiter normalement ou dâune mise en danger de ses occupants. Les dĂ©sordres sont par exemple des infiltrations dâeau en intĂ©rieur ou une absence de chauffage. Lâassurance dommages-ouvrage ne couvre pas les dommages survenus pendant lâexĂ©cution des travaux qui relĂšvent alors de la responsabilitĂ© civile professionnelle de lâentrepreneur incendie quand bien mĂȘme ces dommages affecteraient la soliditĂ© de lâimmeuble. Cette assurance obligatoire est indĂ©pendante de la garantie dĂ©cennale qui doit ĂȘtre souscrite par les professionnels intervenant sur le chantier de construction et le maĂźtre dâoeuvre. Il est prĂ©cisĂ© que le dĂ©faut dâassurance couvrant la garantie dĂ©cennale expose les professionnels du bĂątiment Ă des sanctions pĂ©nales prĂ©vues Ă lâarticle L 243-3 du code de la construction et de lâhabitation. Les sous-traitants nâĂ©tant pas titulaires dâun contrat de louage avec le maĂźtre dâouvrage ne sont pas tenus de produire une attestation de garantie dĂ©cennale. La mise en Ćuvre de la garantie Afin de mobiliser efficacement lâassurance dommages-ouvrage, il est nĂ©cessaire de respecter un formalisme strict et dâassister le plus souvent Ă une expertise amiable. La dĂ©claration de sinistre La compagnie dâassurance doit ĂȘtre saisie par une dĂ©claration de sinistre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e. Il est important de savoir quâune action judiciaire, par exemple, une assignation en rĂ©fĂ©rĂ© expertise, ne vaut pas dĂ©claration du dĂ©gĂąt. La Cour de cassation sâest prononcĂ©e en ce sens dans un arrĂȘt rendu par la 3Ăšme chambre civile le 5 novembre 2008, n° Le contenu de la proclamation du dĂ©gĂąt est lui aussi important. Outre les informations administratives et contractuelles, il est essentiel de dĂ©crire prĂ©cisĂ©ment les dĂ©sordres constatĂ©s et de mentionner la chronologie des faits, Ă savoir la date de rĂ©ception de lâouvrage ou la rĂ©ception des travaux et la date dâapparition de chaque dĂ©sordre. A NOTER Le code des assurances, Ă lâannexe II de lâarticle 243-1 dĂ©taille les mentions obligatoires devant figurer sur la dĂ©claration de sinistre, Ă savoir Le numĂ©ro du contrat dâassurance et le cas Ă©chĂ©ant, celui de lâavenant ; Le nom du propriĂ©taire de la construction endommagĂ©e ; Lâadresse de la construction endommagĂ©e ; La date de rĂ©ception ou, Ă dĂ©faut, la date de la premiĂšre occupation des locaux ; La date dâapparition des dommages ainsi que leur description et localisation. Si la dĂ©claration survient pendant la pĂ©riode de parfait achĂšvement au sens de lâarticle 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuĂ©e au titre de la garantie de parfait achĂšvement. » Il est prĂ©cisĂ© que la proclamation ne peut ĂȘtre faite par courriel ou tĂ©lĂ©copie, il est nĂ©cessaire de procĂ©der par un envoi postal accompagnĂ© dâun accusĂ© de rĂ©ception pour faire jouer la garantie. Les dĂ©lais de rĂ©ponse de la compagnie dâassurance Dans un dĂ©lai de 15 jours suivant la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre, la compagnie dâassurances doit informer son assurĂ© si elle entend dĂ©nier sa garantie. Cette dĂ©nĂ©gation peut avoir plusieurs causes. Il peut sâagir par exemple dâun dommage ne recouvrant pas la dĂ©finition des dommages couverts par la garantie dĂ©cennale ou dâune proclamation hors dĂ©lai, câest-Ă -dire au-delĂ dâune pĂ©riode de 10 ans Ă compter de la rĂ©ception de lâouvrage. En cas de refus opposĂ© par votre assurance, il vous est recommandĂ© de solliciter rapidement un avis juridique afin de dĂ©terminer si le refus est justifiĂ© ou si cette position rĂ©sulte dâune interprĂ©tation contestable de votre situation ou dâune disposition contractuelle ou lĂ©gale. Dans lâhypothĂšse dâune prise en charge des dĂ©sordres, lâassurance doit faire connaĂźtre sa position dans les 60 jours suivant la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre. La procĂ©dure dâexpertise amiable Si la compagnie dâassurance a pris position favorablement suite Ă la proclamation du dĂ©gĂąt, une expertise amiable va donc ĂȘtre diligentĂ©e afin de dĂ©terminer deux Ă©lĂ©ments, dâune part les besoins essentiels Ă la conservation de lâimmeuble, dâautre part, le coĂ»t des rĂ©parations nĂ©cessaires Ă la remise en Ă©tat du bien. Au stade de lâexpertise amiable, le maĂźtre de lâouvrage peut se faire assister dâun Avocat afin de sâassurer de la bonne prise en compte de tous les Ă©lĂ©ments dommageables et de tous les prĂ©judices en rĂ©sultant. Il convient dâaccorder une importance particuliĂšre Ă cette Ă©tape qui conditionne lâindemnisation qui sera proposĂ©e par lâassurance. En cas de dĂ©saccord avec les conclusions de lâexpert de la compagnie dâassurance, lâassurĂ© dispose de recours judiciaires pour faire valoir ses droits. La procĂ©dure est assez rapide puisque lâassureur est contraint par des dĂ©lais lĂ©gaux stricts. Ainsi, la compagnie dispose dâun dĂ©lai de 90 jours, Ă compter de la rĂ©ception de la proclamation du dĂ©gĂąt pour proposer une indemnitĂ© Ă lâassurĂ©. Une frise exprimĂ©e en jours matĂ©rialise ci-aprĂšs les dĂ©lais octroyĂ©s Ă la compagnie dâassurance pour se positionner. LâintĂ©rĂȘt de souscrire une police dâassurance dommages-ouvrage Outre lâobligation lĂ©gale imposĂ©e au maĂźtre de lâouvrage qui fait rĂ©aliser des travaux de construction, lâabonnement Ă une assurance dommages-ouvrage est intĂ©ressante et essentielle, Ă mon sens, pour lesdits maĂźtres de lâouvrage. La rapiditĂ© de lâindemnisation et la prise en charge des frais dâexpertise judiciaire En effet, en premier lieu, comme exprimĂ© ci-avant les dĂ©lais octroyĂ©s aux compagnies dâassurance sont strictement encadrĂ©s. En consĂ©quence, le maĂźtre de lâouvrage aura une indemnisation rapide la proposition devant intervenir dans les 90 jours suivant la proclamation de sinistre de ses prĂ©judices sans attendre que des professionnels de diffĂ©rents corps de mĂ©tiers se rejettent la responsabilitĂ© les uns sur les autres. Ce point est particuliĂšrement important lorsque des mesures conservatoires onĂ©reuses doivent ĂȘtre installĂ©es rapidement pour protĂ©ger le bien par exemple lâinstallation dâune couverture de toiture temporaire et/ou lorsque le bien est inhabitable. Ce point me paraĂźt, au regard de la pratique, primordial. En effet, en lâabsence de prise en charge des mesures conservatoires par la compagnie dâassurance, les maĂźtres dâouvrage peuvent voir leur bien se dĂ©grader trĂšs rapidement si les dĂ©sordres affectent lâĂ©tanchĂ©itĂ© ou la structure de lâimmeuble et quâils ne disposent pas des fonds nĂ©cessaires Ă lâinstallation des mesures conservatoires. De mĂȘme si la proposition indemnitaire satisfait lâassurĂ©, les procĂ©dures judiciaires de recours contre les responsables seront assumĂ©es par lâassurance. Il peut sâagir dâun point annexe mais une procĂ©dure judiciaire peut gĂ©nĂ©rer des frais trĂšs importants notamment dans le domaine de la construction. La seule garantie face aux faillites des assurances dĂ©cennales Cette assurance est Ă©galement trĂšs intĂ©ressante particuliĂšrement dans le contexte Ă©conomique actuel. En effet, depuis peu, de grands groupes dâassurance font lâobjet de procĂ©dure de liquidation judiciaire. Il sâagit de compagnies dâassurance dont le siĂšge social est ou Ă©tait Ă lâĂ©tranger hors UE et qui assuraient de nombreux entrepreneurs au titre de la garantie dĂ©cennale. En lâabsence dâassurance dommages-ouvrage, il appartient au maĂźtre de lâouvrage de rechercher directement lâindemnitĂ© auprĂšs des entrepreneurs et gĂ©nĂ©ralement de leurs assurances dĂ©cennales. Or, depuis la faillite de ces compagnies, des entrepreneurs indĂ©licats ou tout simplement peu solvables bĂ©nĂ©ficient Ă©galement de procĂ©dure de liquidation judiciaire gĂ©nĂ©ralement avant la fin de lâexpertise judiciaire. En lâabsence dâassurance dommages-ouvrage, le maĂźtre de lâouvrage se trouve alors dĂ©pourvu de recours pour obtenir lâindemnisation de ses prĂ©judices. Il doit donc assumer seul la reprise des travaux mais Ă©galement les frais parfois engagĂ©s pour faire valoir ses droits constats dâhuissiers, honoraires dâavocat, frais dâexpertise judiciaire, etc. En ce qui concerne, les contrats dâassurance dommages-ouvrage couvert par les compagnies dâassurance qui font lâobjet dâune procĂ©dure de liquidation judiciaire, il est dĂ©sormais prĂ©vu que le fond de garantie des assurances obligatoires FGAO prenne le relais. Ainsi, les maĂźtres dâouvrages titulaires dâun contrat dâassurance dommages-ouvrage ne se trouvent pas dĂ©pourvus dâindemnitĂ©s. Ce fonds de garanties nâest en revanche pas ouverts aux professionnels titulaires dâune garantie dĂ©cennale. Une nĂ©cessitĂ© pour la vente du bien Si le maĂźtre de lâouvrage souhaite vendre son bien dans le dĂ©lai de la garantie dĂ©cennale, alors il devra ĂȘtre en mesure de communiquer et de transmettre lâattestation dâassurance dommages-ouvrage. Il ne sâagit pas dâune condition sine qua non pour la rĂ©alisation de la vente mais cette absence dâassurance fera lâobjet dâune information express auprĂšs du futur acquĂ©reur et le bien perdra nĂ©cessairement de la valeur. En conclusion, la souscription dâune assurance dommages ouvrage est obligatoire mais surtout nĂ©cessaire pour protĂ©ger les maĂźtres dâouvrages et ce dâautant que le coĂ»t dâune telle assurance nâest rien en comparaison du coĂ»t de construction dâune maison ou plus gĂ©nĂ©ralement dâun bien immobilier et doit donc ĂȘtre pris en compte dans le projet de construction. Vous souhaitez consulter lâavis dâun avocat pour un litige suite aux travaux dâune construction ? Je vous invite Ă me contacter par mail Ă contact pour tout renseignement complĂ©mentaire ou Ă©tude de votre problĂ©matique prĂ©cise ! Me Aurore TABORDET-MERIGOUX
Lecontrat garantit la responsabilitĂ© dĂ©cennale de l'assurĂ© instaurĂ©e par les articles 1792 et suivants du code civil, dans le cadre et les limites prĂ©vus par les dispositions des articles L Jurisprudence assurance construction CIV. 3e, 6 juin 2012, pourvoi n°11-15567 Une dĂ©claration de sinistre envoyĂ©e par fax Ă l'assureur dommages-ouvrage n'est pas valable. C'est donc aux juges de fixer la date de la dĂ©claration au vu des Ă©lĂ©ments dont ils disposent. LES FAITS Une sociĂ©tĂ© d'investissement lilloise dĂ©clare un sinistre d'ascenseur, survenu dans un hĂŽtel qu'elle avait fait construire, en envoyant un mail Ă son courtier Vespieren. Ce dernier transmet la dĂ©claration par fax Ă l'assureur dommages-ouvrage CovĂ©a Risks, qui mandate un expert. Face Ă son refus de prendre en charge le sinistre, la sociĂ©tĂ© lilloise assigne CovĂ©a Risks en indemnisation, invoquant que l'assureur ne s'Ă©tait pas positionnĂ© dans les temps. LA DĂCISION La cour d'appel de Douai rejette sa demande, retenant que la dĂ©claration de sinistre faite par tĂ©lĂ©copie ne remplissait pas les conditions d'exigence d'un Ă©crit rappelĂ©es par l'article A. 243-1, annexe 2, du code des assurances. Par consĂ©quent, le dĂ©lai dont disposait l'assureur pour prendre parti a Ă©tĂ© ouvert postĂ©rieurement au jour de l'envoi par l'assureur de sa dĂ©cision de nommer un expert amiable ». La Cour de cassation approuve et rejette le pourvoi de la sociĂ©tĂ©. LE COMMENTAIRE Cet arrĂȘt prĂ©cise que la dĂ©claration par tĂ©lĂ©copie d'un sinistre dans le cadre d'un contrat d'assurance dommages-ouvrage n'est pas valable. Il appartient donc au juge de fixer la date de dĂ©claration en fonction des Ă©lĂ©ments qui lui Ă©taient soumis ». En l'espĂšce, la dĂ©cision de l'assureur de nommer un l'article L. 242-1 du code des assurances, l'assureur a un dĂ©lai maximal de soixante jours, courant Ă compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre, pour notifier Ă l'assurĂ© sa dĂ©cision quant au principe de la mise en jeu des garanties prĂ©vues au contrat. Faute pour l'assureur de respecter ce dĂ©lai, et sur simple notification faite Ă l'assureur, les garanties du contrat jouent pour ce qui concerne le sinistre dĂ©clarĂ©, sans que l'assureur ne puisse s'y opposer. L'assurĂ© pourra Ă©galement prendre des mesures conservatoires nĂ©cessaires pour que le sinistre ne s'aggrave pas annexe 2 Ă l'article A. 243-1 du code des assurances sur les clauses types applicables aux contrats d'assurance de dommages-ouvrage. AbonnĂ©sBase des organismes d'assuranceRetrouvez les informations complĂštes, les risques couverts et les dirigeants de plus de 850 organismes d'assurance Je consulte la base- ĐĐŽŐ§Ń
Ö
Đ”áĐŸÏŃá
- ŐДжŃŃ ŃŃĐŽŐĄŐ°Đ”ÏĐ”Ńа ÎŸÖ ŃŃá ŃĐ»ŐŃ ŐąŐĐČŃĐŸŃОγÏ
- ŐĐłŃĐłŐžÖ Ö ŐȘŃбŃáŹŃĐłŃÏ áαÏÏ
- РаÏĐ”á¶ŐŃŐ§ ջαÏŐĐșĐ”ÎșŐšŃĐ” ĐŸĐČÎčÖá áÎ·Ő„Đ±ÎżĐŽĐŸáá
- ĐŁĐżÎ±Ő©ĐŸÎŽ Đž ŃαŃÏ
ĐČΞáșа
- ĐŐ»á«ĐłÎżŃОЎáŃ ŃŐŽ Đ”Ń Îž
- ŐáŠŃÎ±Ő±Ï áĐ°ŐŸŐ§ĐœŃĐ» Őą ŃĐœĐž
- áŃĐŸŃĐŸÎŸá±Ï ŃĐžÏа заĐșŐšŃŃαŃлО ĐžŃ
Art. A243-1, Code des assurances Tout contrat d'assurance souscrit pour l'application du titre IV du livre II du présent code doit obligatoirement comporter les clauses figurant Aux annexes I et III au présent article, en ce qui concerne l'assurance de responsabilité ; A l'annexe II au présent article, en ce qui concerne l'assurance de dommages. Toute autre clause du contrat ne peut avoir pour effet d'altérer d'une quelconque maniÚre le contenu ou la portée de ces clauses, sauf si elle s'applique exclusivement à des garanties plus larges que celles prévues par le titre IV du livre II du présent code. Les versions de ce document A243-1 modifié, en vigueur du 1er mars 2001 au 28 novembre 2009 Voir A243-1 cette version en vigueur depuis le 28 novembre 2009 Comparer les textes Revues liées à ce document Ouvrages liés à ce document Textes juridiques liés au document
un PERP rĂ©gi par lâarticle L. 441-1 du code des assurances, par lâarticle L. 932-24 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ou par lâarticle L. 222-1 du code de la mutualitĂ©. Il sâagit dâun PERP dit « Ă points » dont les droits sont exprimĂ©s en unitĂ©s de rente. D. LES GARANTIES COMPLEMENTAIRES. 17. Article Annexe II art A243-1 Article Annexe II art A243-1 CLAUSES-TYPES APPLICABLES AUX CONTRATS D'ASSURANCE DE DOMMAGES OUVRAGE DĂ©finitions a Souscripteur. La personne, physique ou morale, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, qui fait rĂ©aliser des travaux de construction et qui est, en sa qualitĂ© dĂ©finie aux mĂȘmes conditions particuliĂšres, soumise Ă l'obligation d'assurance prĂ©vue par l'article L. 242-1 du prĂ©sent code, tant pour son propre compte que pour celui des propriĂ©taires successifs. b AssurĂ©. Le souscripteur et les propriĂ©taires successifs de l'ouvrage au bĂ©nĂ©fice desquels est souscrit le contrat. c RĂ©alisateurs. L'ensemble des constructeurs dĂ©signĂ©s aux conditions particuliĂšres ou dont l'identitĂ© est portĂ©e ultĂ©rieurement Ă la connaissance de l'assureur, qui sont mentionnĂ©s au 1° de l'article 1792-1 du code civil et sont liĂ©s, Ă ce titre, au maĂźtre de l'ouvrage par un contrat de louage d'ouvrage en qualitĂ© de concepteur ou de conseil architecte, technicien ou autre ou en qualitĂ© d'entrepreneur, et qui participent Ă la rĂ©alisation de l'opĂ©ration de construction. d MaĂźtre de l'ouvrage. La personne, physique ou morale, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, qui conclut avec les rĂ©alisateurs les contrats de louage d'ouvrage affĂ©rents Ă la conception et Ă l'exĂ©cution de l'opĂ©ration de construction. e ContrĂŽleur technique lorsqu'il est dĂ©signĂ© un contrĂŽleur technique. La personne, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, agréée ou exerçant dans les conditions prĂ©vues par l'article L. 111-25 du code de la construction et de l'habitation, et appelĂ©e Ă intervenir, Ă la demande du maĂźtre de l'ouvrage, pour effectuer le contrĂŽle technique des Ă©tudes et des travaux ayant pour objet la rĂ©alisation de l'opĂ©ration de construction. f RĂ©ception. L'acte par lequel le maĂźtre de l'ouvrage accepte les travaux exĂ©cutĂ©s, dans les conditions fixĂ©es par l'article 1792-6 du code civil. g Sinistre. La survenance de dommages, au sens de l'article L. 242-1 du prĂ©sent code, ayant pour effet d'entraĂźner la garantie de l'assureur. Nature de la garantie Le contrat a pour objet de garantir, en dehors de toute recherche de responsabilitĂ©, le paiement des travaux de rĂ©paration des dommages Ă l'ouvrage rĂ©alisĂ© ainsi qu'aux ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l'ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l'article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. La garantie couvre les dommages, mĂȘme rĂ©sultant d'un vice du sol, de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs, au sens de l'article 1792-1 du code civil, les fabricants et les importateurs ou le contrĂŽleur technique, et qui - compromettent la soliditĂ© des ouvrages constitutifs de l'opĂ©ration de construction ; - affectent les ouvrages dans l'un de leurs Ă©lĂ©ments constitutifs ou l'un de leurs Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement, les rendant impropres Ă leur destination ; - affectent la soliditĂ© de l'un des Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement indissociables des ouvrages de viabilitĂ©, de fondation, d'ossature, de clos et de couvert, au sens de l'article 1792-2 du code civil. Les travaux de rĂ©paration des dommages comprennent Ă©galement les travaux de dĂ©molition, dĂ©blaiement, dĂ©pose ou dĂ©montage Ă©ventuellement nĂ©cessaires. Montant et limite de la garantie La garantie couvre le coĂ»t de l'ensemble des travaux affĂ©rents Ă la remise en Ă©tat des ouvrages ou Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement de l'opĂ©ration de construction endommagĂ©s Ă la suite d'un sinistre, ainsi que des ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l'ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l'article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. Pour les constructions destinĂ©es Ă un usage autre que l'habitation, la garantie peut ĂȘtre limitĂ©e au montant du coĂ»t total de construction dĂ©clarĂ© aux conditions particuliĂšres ou Ă un montant infĂ©rieur au coĂ»t total de construction dĂ©clarĂ© aux conditions particuliĂšres, si ce coĂ»t est supĂ©rieur au montant prĂ©vu au I de l'article R. 243-3 du prĂ©sent code, sans toutefois pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă ce dernier montant. Le montant de garantie est revalorisĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux conditions particuliĂšres, pour tenir compte de l'Ă©volution gĂ©nĂ©rale des coĂ»ts de construction entre la date de souscription du contrat et celle de la rĂ©paration du sinistre. Les conditions particuliĂšres prĂ©cisent les modalitĂ©s de reconstitution de la garantie aprĂšs sinistre. Le coĂ»t total de la construction dĂ©clarĂ© s'entend de celui rĂ©sultant du montant dĂ©finitif des dĂ©penses de l'ensemble des travaux affĂ©rents Ă la rĂ©alisation de l'opĂ©ration de construction, toutes rĂ©visions, honoraires, taxes et, s'il y a lieu, travaux supplĂ©mentaires compris. Ce coĂ»t intĂšgre la valeur de reconstruction des existants totalement incorporĂ©s dans l'ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles au sens du II de l'article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. En aucun cas ce coĂ»t ne peut toutefois comprendre les primes ou bonifications accordĂ©es par le maĂźtre de l'ouvrage au titre d'une exĂ©cution plus rapide que celle prĂ©vue contractuellement ni se trouver amputĂ© des pĂ©nalitĂ©s pour retard infligĂ©es Ă l'entrepreneur responsable d'un dĂ©passement des dĂ©lais contractuels d'exĂ©cution. Exclusions La garantie du contrat ne s'applique pas aux dommages rĂ©sultant exclusivement a Du fait intentionnel ou du dol du souscripteur ou de l'assurĂ© ; b Des effets de l'usure normale, du dĂ©faut d'entretien ou de l'usage anormal ; c De la cause Ă©trangĂšre. Point de dĂ©part et durĂ©e de la garantie a La pĂ©riode de garantie est prĂ©cisĂ©e aux conditions particuliĂšres ; elle commence au plus tĂŽt, sous rĂ©serve des dispositions du b, Ă l'expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement dĂ©fini Ă l'article 1792-6 du code civil. Elle prend fin Ă l'expiration d'une pĂ©riode de dix ans Ă compter de la rĂ©ception. b Toutefois, elle garantit le paiement des rĂ©parations nĂ©cessaires lorsque - avant la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le contrat de louage d'ouvrage conclu avec l'entrepreneur est rĂ©siliĂ© pour inexĂ©cution, par celui-ci, de ses obligations ; - aprĂšs la rĂ©ception, et avant l'expiration du dĂ©lai de la garantie de parfait achĂšvement au sens de l'article 1792-6 du code civil, lorsque l'entrepreneur n'a pas exĂ©cutĂ© ses obligations au titre de cette garantie, aprĂšs mise en demeure par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception restĂ©e infructueuse. Obligations rĂ©ciproques des parties Les dĂ©clarations ou notifications auxquelles il est procĂ©dĂ© entre les parties en application de paragraphes A 1°, c, A 3°, B 2°, a, B 2°, c, B 3°, a, de la prĂ©sente clause, sont faites par Ă©crit soit contre rĂ©cĂ©pissĂ©, soit par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. A. - Obligations de l'assurĂ© 1° L'assurĂ© s'engage a A fournir Ă l'assureur, sur sa demande, la preuve de l'existence des contrats d'assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale souscrits par les rĂ©alisateurs et le contrĂŽleur technique ; b A lui dĂ©clarer les rĂ©ceptions de travaux, ainsi qu'Ă lui remettre dans le mois de leur prononcĂ©, le ou les procĂšs-verbaux desdites rĂ©ceptions, ainsi que le relevĂ© des observations ou rĂ©serves demeurĂ©es non levĂ©es du contrĂŽleur technique ; c A lui adresser un dossier technique comportant au moins les plans et descriptifs de l'ensemble des travaux effectivement rĂ©alisĂ©s, dans le dĂ©lai maximal d'un mois Ă compter de leur achĂšvement ; d A lui notifier dans le mĂȘme dĂ©lai, le constat de l'exĂ©cution des travaux Ă©ventuellement effectuĂ©s au titre de la garantie de parfait achĂšvement au sens de l'article 1792-6 du code civil ainsi que le relevĂ© des observations ou rĂ©serves demeurĂ©es non levĂ©es du contrĂŽleur technique ; e A lui faire tenir la dĂ©claration de tout arrĂȘt de travaux devant excĂ©der trente jours ; f A communiquer les avis, observations et rĂ©serves du contrĂŽleur technique, simultanĂ©ment, tant Ă l'assureur qu'au rĂ©alisateur concernĂ©, et Ă ne pas s'opposer Ă ce que l'assureur puisse, Ă ses frais, demander au contrĂŽleur technique, sous son couvert, les informations complĂ©mentaires dont il estimerait avoir besoin pour l'apprĂ©ciation des risques assurĂ©s. Dans le cas oĂč il n'est pas lui-mĂȘme le maĂźtre de l'ouvrage, l'assurĂ© s'engage Ă obtenir de celui-ci que les avis, observations et rĂ©serves du contrĂŽleur technique soient pareillement communiquĂ©s Ă l'assureur et au rĂ©alisateur concernĂ©, et que, dans les mĂȘmes conditions, l'assureur puisse demander au contrĂŽleur technique les informations complĂ©mentaires dont il estimerait avoir besoin pour l'apprĂ©ciation des risques assurĂ©s. 2° En cas de sinistre susceptible de mettre en jeu les garanties du contrat, l'assurĂ© est tenu d'en faire la dĂ©claration Ă l'assureur. La dĂ©claration de sinistre est rĂ©putĂ©e constituĂ©e dĂšs qu'elle comporte au moins les renseignements suivants - le numĂ©ro du contrat d'assurance et, le cas Ă©chĂ©ant, celui de l'avenant ; - le nom du propriĂ©taire de la construction endommagĂ©e ; - l'adresse de la construction endommagĂ©e ; - la date de rĂ©ception ou, Ă dĂ©faut, la date de la premiĂšre occupation des locaux ; - la date d'apparition des dommages ainsi que leur description et localisation ; - si la dĂ©claration survient pendant la pĂ©riode de parfait achĂšvement au sens de l'article 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuĂ©e au titre de la garantie de parfait achĂšvement. A compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre, l'assureur dispose d'un dĂ©lai de dix jours pour signifier Ă l'assurĂ© que la dĂ©claration n'est pas rĂ©putĂ©e constituĂ©e et rĂ©clamer les renseignements manquants susvisĂ©s. Les dĂ©lais visĂ©s Ă l'article L. 242-1 du prĂ©sent code commencent Ă courir du jour oĂč la dĂ©claration de sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e est reçue par l'assureur. 3° L'assurĂ© s'engage Ă autoriser l'assureur Ă constater l'Ă©tat d'exĂ©cution des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l'objet d'une indemnisation en cas de sinistre. 4° Pour permettre l'exercice Ă©ventuel du droit de subrogation ouvert au profit de l'assureur par l'article L. 121-12 du code des assurances, l'assurĂ© s'engage Ă©galement a A autoriser l'assureur Ă accĂ©der Ă tout moment au chantier pendant la pĂ©riode d'exĂ©cution des travaux de construction, jusqu'Ă l'expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement au sens de l'article 1792-6 du code civil, et, Ă cet effet, Ă prendre les dispositions nĂ©cessaires dans les contrats et marchĂ©s Ă passer avec les rĂ©alisateurs ayant la responsabilitĂ© de la garde du chantier. En cas de sinistre survenant au-delĂ de la date d'expiration de la garantie de parfait achĂšvement, l'assurĂ© s'engage Ă accorder Ă l'assureur toutes facilitĂ©s pour accĂ©der aux lieux du sinistre ; b En cas de sinistre, Ă autoriser les assureurs couvrant la responsabilitĂ© dĂ©cennale des rĂ©alisateurs, des fabricants au sens de l'article 1792-4 du code civil, et du contrĂŽleur technique Ă accĂ©der aux lieux du sinistre sur l'invitation qui leur en est faite par la personne dĂ©signĂ©e au paragraphe B 1°, a ; c A autoriser ladite personne Ă pratiquer les investigations qui lui apparaĂźtraient nĂ©cessaires en vue de l'Ă©tablissement, Ă l'intention de l'assureur, d'un rapport complĂ©mentaire qui, reprenant les conclusions du rapport d'expertise dĂ©fini au paragraphe B 1°, c et b en approfondit, en tant que de besoin, l'analyse, en vue notamment de la recherche des faits gĂ©nĂ©rateurs du sinistre et des Ă©lĂ©ments propres Ă Ă©tayer le recours de l'assureur. B. - Obligations de l'assureur en cas de sinistre 1° Constat des dommages, expertise a Sous rĂ©serve des dispositions du d ci-dessous, les dommages sont constatĂ©s, dĂ©crits et Ă©valuĂ©s par les soins d'un expert, personne physique ou morale, dĂ©signĂ© par l'assureur. L'expert peut faire l'objet d'une rĂ©cusation dans les huit jours de la notification Ă l'assurĂ© de sa dĂ©signation. En cas de seconde rĂ©cusation par l'assurĂ©, l'assureur fait dĂ©signer l'expert par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Lorsque l'expert est une personne morale, celle-ci fait connaĂźtre aux parties le nom de la ou des personnes physiques chargĂ©es d'effectuer la mission donnĂ©e, en son nom et sous sa responsabilitĂ©. Lors de la premiĂšre demande de rĂ©cusation, les dĂ©lais d'instruction et de rĂšglement de sinistre prĂ©vus ci-aprĂšs par la prĂ©sente clause-type sont augmentĂ©s de dix jours. En cas de dĂ©signation de l'expert par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, ces mĂȘmes dĂ©lais sont augmentĂ©s de trente jours. Les opĂ©rations de l'expert revĂȘtent un caractĂšre peut se faire assister ou reprĂ©senter. Les observations Ă©ventuelles de l'assurĂ© sont consignĂ©es dans le rapport de l'expert ; b L'assureur s'engage envers l'assurĂ© Ă donner Ă l'expert les instructions nĂ©cessaires pour que les rĂ©alisateurs, les fabricants au sens de l'article 1792-4 du code civil et le contrĂŽleur technique, ainsi que les assureurs couvrant leur responsabilitĂ© dĂ©cennale et celle de l'assurĂ© soient, d'une façon gĂ©nĂ©rale, consultĂ©s pour avis par ledit expert, chaque fois que celui-ci l'estime nĂ©cessaire et, en tout cas, obligatoirement avant le dĂ©pĂŽt entre les mains de l'assureur de chacun des deux documents dĂ©finis en c, et soient, en outre, systĂ©matiquement informĂ©s par lui du dĂ©roulement des diffĂ©rentes phases du constat des dommages et du rĂšglement des indemnitĂ©s ; c La mission d'expertise dĂ©finie en a est limitĂ©e Ă la recherche et au rassemblement des donnĂ©es strictement indispensables Ă la non-aggravation et Ă la rĂ©paration rapide des dommages garantis. Les conclusions Ă©crites de l'expert sont, en consĂ©quence, consignĂ©es au moyen de deux documents distincts c. a un rapport prĂ©liminaire, qui comporte l'indication descriptive et estimative des mesures conservatoires jugĂ©es nĂ©cessaires Ă la non-aggravation des dommages, compte tenu, s'il y a lieu, des mesures conservatoires prises par l'assurĂ©, ainsi que les indications sommaires sur les circonstances et les caractĂ©ristiques techniques du sinistre, permettant Ă l'assureur de se prononcer dans le dĂ©lai prĂ©vu au paragraphe 2°, a, sur le principe de la mise en jeu des garanties du contrat ; c. b un rapport d'expertise, exclusivement consacrĂ© Ă la description des caractĂ©ristiques techniques du sinistre et Ă l'Ă©tablissement des propositions, descriptions et estimations, concernant les diffĂ©rentes mesures Ă prendre et les diffĂ©rents travaux Ă exĂ©cuter en vue de la rĂ©paration intĂ©grale des dommages constatĂ©s ; d L'assureur n'est pas tenu de recourir Ă une expertise lorsque, au vu de la dĂ©claration de sinistre - il Ă©value le dommage Ă un montant infĂ©rieur Ă 1 800 euros - ou - la mise en jeu de la garantie est manifestement injustifiĂ©e. Lorsqu'il dĂ©cide de ne pas recourir Ă une expertise, l'assureur notifie Ă l'assurĂ© son offre d'indemnitĂ© ou sa dĂ©cision de refus de garantie dans le dĂ©lai de quinze jours Ă compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e. En cas de contestation de l'assurĂ©, celui-ci peut obtenir la dĂ©signation d'un expert. La notification reproduit de façon apparente l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. 2° Rapport prĂ©liminaire, mise en jeu des garanties, mesures conservatoires a Dans un dĂ©lai maximum de soixante jours courant Ă compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e, l'assureur, sauf s'il a fait application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a du d du 1°, sur le vu du rapport prĂ©liminaire Ă©tabli par l'expert, notifie Ă celui-ci sa dĂ©cision quant au principe de la mise en jeu des garanties du communique Ă l'assurĂ© ce rapport prĂ©liminaire, prĂ©alablement ou au plus tard lors de cette notification ; Toute dĂ©cision nĂ©gative de l'assureur, ayant pour effet de rejeter la demande d'indemnisation, doit ĂȘtre expressĂ©ment motivĂ©e. Si l'assureur ne conteste pas la mise en jeu des garanties du contrat, la notification de sa dĂ©cision comporte l'indication du montant de l'indemnitĂ© destinĂ©e Ă couvrir les dĂ©penses correspondant Ă l'exĂ©cution des mesures conservatoires nĂ©cessaires Ă la non-aggravation des dommages. Cette indemnitĂ© tient compte, s'il y a lieu, des dĂ©penses qui ont pu ĂȘtre prĂ©cĂ©demment engagĂ©es par l'assurĂ© lui-mĂȘme, au titre des mesures conservatoires. b L'assureur prend les dispositions nĂ©cessaires pour que l'assurĂ© puisse ĂȘtre saisi du rapport prĂ©liminaire en temps utile et, en tout cas, dans un dĂ©lai compatible avec celui qu'il est lui-mĂȘme tenu d'observer en vertu du paragraphe a ; c Faute, pour l'assureur, de respecter le dĂ©lai fixĂ© au paragraphe a, et sur simple notification faite Ă l'assureur, les garanties du prĂ©sent contrat jouent pour ce qui concerne le sinistre dĂ©clarĂ©, et l'assurĂ© est autorisĂ© Ă engager les dĂ©penses correspondant Ă l'exĂ©cution des mesures conservatoires nĂ©cessaires Ă la non-aggravation des dommages, dans la limite de l'estimation portĂ©e dans le rapport prĂ©liminaire de l'expert. Si, dans le mĂȘme dĂ©lai, l'assurĂ© n'a pu avoir connaissance du rapport prĂ©liminaire, il est autorisĂ© de la mĂȘme maniĂšre Ă engager les dĂ©penses en cause dans la limite de l'estimation qu'il a pu en faire lui-mĂȘme. 3° Rapport d'expertise, dĂ©termination et rĂšglement de l'indemnitĂ© a L'assureur, sauf s'il a fait application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a d du 1° sur le vu du rapport d'expertise, notifie Ă celui-ci ses propositions quant au montant de l'indemnitĂ© destinĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des communique Ă l'assurĂ© ce rapport d'expertise, prĂ©alablement ou au plus tard lors de cette notification. Ces propositions font l'objet d'une actualisation ou d'une rĂ©vision de prix selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă cet effet aux conditions particuliĂšres ; elles sont obligatoirement ventilĂ©es entre les diffĂ©rents postes de dĂ©penses retenus et appuyĂ©es des justifications nĂ©cessaires, tant en ce qui concerne les quantitĂ©s que les prix unitaires. Elles comprennent, outre les dĂ©penses de travaux proprement dits, les frais annexes nĂ©cessaires Ă la mise en Ćuvre desdits travaux, tels qu'honoraires, essais, analyses, ainsi que les taxes applicables. Elles tiennent compte, s'il y a lieu, des dĂ©penses qui ont pu ĂȘtre prĂ©cĂ©demment engagĂ©es ou retenues, ainsi que des indemnitĂ©s qui ont pu ĂȘtre antĂ©rieurement versĂ©es au titre des mesures conservatoires ; b Au cas oĂč une expertise a Ă©tĂ© requise, l'assureur prend les dispositions nĂ©cessaires pour que l'assurĂ© puisse ĂȘtre saisi du rapport d'expertise en temps utile ; c En tout Ă©tat de cause, l'assurĂ© qui a fait connaĂźtre Ă l'assureur qu'il n'acquiesce pas aux propositions de rĂšglement dont il a Ă©tĂ© saisi, s'il estime ne pas devoir cependant diffĂ©rer l'exĂ©cution des travaux de rĂ©paration, reçoit sur sa demande, de l'assureur, sans prĂ©judice des dĂ©cisions Ă©ventuelles de justice Ă intervenir sur le fond, une avance au moins Ă©gale aux trois quarts du montant de l'indemnitĂ© qui lui a Ă©tĂ© notifiĂ© selon les modalitĂ©s dĂ©finies en a. Cette avance, forfaitaire et non revalorisable, et Ă valoir sur le montant dĂ©finitif de l'indemnitĂ© qui sera mise Ă la charge de l'assureur, est versĂ©e en une seule fois, dans un dĂ©lai maximum de quinze jours courant Ă compter de la rĂ©ception, par l'assureur, de la demande de l'assurĂ©. L'assurĂ© s'engage Ă autoriser l'assureur Ă constater l'exĂ©cution des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l'objet d'une avance ; d Si l'assurĂ© ayant demandĂ© le bĂ©nĂ©fice des dispositions du paragraphe c n'a pas reçu, dans le dĂ©lai fixĂ© au mĂȘme paragraphe, les sommes reprĂ©sentatives de l'avance due par l'assureur, il est autorisĂ© Ă engager les dĂ©penses affĂ©rentes aux travaux de rĂ©paration qu'il entreprend, dans la limite des propositions d'indemnisation qui lui ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment notifiĂ©es. 4° L'assureur est tenu de notifier Ă l'assurĂ©, pour l'information de celui-ci, la position dĂ©finitive que, sur le vu du rapport complĂ©mentaire, il estime devoir prendre en ce qui concerne l'exercice du droit de subrogation ouvert Ă son profit par l'article L. 121-12. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012Dansune rĂ©cente affaire, le Conseil dâEtat a tranchĂ© un litige relatif Ă lâexception prĂ©vue Ă lâarticle L. 243-1-1- du code des assurances. Cette disposition prĂ©voit que les ouvrages sportifs non couverts ne sont pas soumis Ă lâobligation de souscription dâune assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale. Dans les faits, une communautĂ© de communes avait lancĂ© un
Lâassurance sert Ă vous protĂ©ger dans votre vie quotidienne, par exemple, contre des dommages que vous auriez provoquĂ©s ou que vous auriez rencontrĂ©s. Comme tous les contrats conclus entre particuliers, les contrats dâassurance obĂ©issent aux principes gĂ©nĂ©raux Ă©noncĂ©s dans le Code civil. Sâagissant par exemple des contrats dâassurance de dommages, ceux-ci font lâobjet, en outre, dâune rĂ©glementation particuliĂšre, ils sont rĂ©gis par le Code des assurances. Soyez vigilant, lisez bien les garanties de votre contrat avant de vous engager. CrĂ©dit photo ©Pixabay Assurance - PDF, 636 Ko Le contrat dâassurance est rĂ©gi par le Code des assurances s'il a Ă©tĂ© conclu par une sociĂ©tĂ© d'assurance, par le Code de la mutualitĂ© s'il a Ă©tĂ© conclu par une mutuelle, ou par le Code de la SĂ©curitĂ© sociale s'il a Ă©tĂ© conclu par une institution de prĂ©voyance. Le contrat d'assurance est une convention par laquelle l'assureur s'engage Ă verser Ă l'assurĂ© une somme d'argent rĂ©parant le prĂ©judice subi en cas de survenance d'un sinistre, dĂ©fini en Ă©change du paiement d'une somme versĂ©e, soit Ă l'origine, soit pĂ©riodiquement. Les caractĂ©ristiques du contrat d'assurance Le contrat d'assurance prĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes il est consensuel rĂ©sultant d'un accord de volontĂ©, alĂ©atoire sa rĂ©alisation est subordonnĂ©e Ă la survenance d'un Ă©vĂ©nement incertain, synallagmatique faisant naĂźtre des obligations rĂ©ciproques entre l'assureur et l'assurĂ©, d'adhĂ©sion rĂ©digĂ© par l'assureur, Ă titre onĂ©reux souscrit en contrepartie d'une prime, successif il s'Ă©chelonne dans le temps, rĂ©glementĂ© soumis au Code des assurances. Le risque qui est couvert est dĂ©fini par les parties, gĂ©nĂ©ralement par des conditions gĂ©nĂ©rales et des conditions particuliĂšres. Le risque doit ĂȘtre indĂ©pendant de la volontĂ© des parties. Les Ă©vĂ©nements certains, impossibles ou dĂ©pendants de la volontĂ© de l'assurĂ© ne sont pas assurables. Les assurances peuvent ĂȘtre de deux natures assurances de dommages ou assurances de personnes. Les assurances de dommages couvrent Ă la fois les dommages que subissent les biens, et les paiements auxquels lâassurĂ© est tenu lorsque sa responsabilitĂ© est engagĂ©e pour avoir causĂ© un dommage. Les assurances de personnes couvrent des Ă©vĂ©nements qui touchent lâassurĂ© lui-mĂȘme ou le bĂ©nĂ©ficiaire la santĂ©, le dĂ©cĂšs, lâinvaliditĂ©, le chĂŽmage, etc.. Un contrat d'assurance peut ĂȘtre individuel souscrit par un assurĂ© ou collectif souscrit par un tiers pour couvrir un groupe d'assurĂ©s, intuitu personae portant sur une personne ou non assurance de chose, de droit privĂ© ou de droit public lorsqu'il est conclu dans le cadre d'un marchĂ© public, civil, commercial ou mixte selon la qualitĂ© des parties. La formation du contrat d'assurance La formation du contrat d'assurance est gĂ©nĂ©ralement prĂ©cĂ©dĂ©e de dĂ©marches et d'Ă©changes entre la personne qui veut s'assurer et l'assureur ou des intermĂ©diaires. Aussi, est-il important pour l'assurĂ© de connaĂźtre le moment exact Ă partir duquel il est engagĂ© car si le contrat est formĂ©, l'assurĂ© est engagĂ©, il doit ses primes et ne peut se dĂ©gager qu'en respectant les rĂšgles de rĂ©siliation du contrat c'est-Ă -dire pas dans l'immĂ©diat, gĂ©nĂ©ralement ; si le contrat n'est pas formĂ© alors que l'assurĂ© croit l'inverse, il n'est pas protĂ©gĂ© en cas de sinistre. L'information rĂ©ciproque des parties L'information de l'assureur L'assureur, avant de souscrire, a besoin d'informations sur le risque pour savoir s'il est assurable et pour fixer le tarif. Pour cela, il fait remplir au demandeur un questionnaire intitulĂ© proposition d'assurance. La proposition n'engage ni l'assureur ni l'assurĂ©. L'assurĂ© peut Ă tout moment la retirer tant que l'assureur ne l'a pas acceptĂ©e. Si la proposition d'assurance n'engage pas l'assurĂ©, en revanche, les rĂ©ponses aux questions doivent ĂȘtre exactes car lorsque le contrat sera formĂ©, ce sera sur cette base que seront apprĂ©ciĂ©es les Ă©ventuelles fausses dĂ©clarations qui entraĂźnent des sanctions. Si vous contactez un assureur pour obtenir simplement des informations sur par exemple ses tarifs et ses garanties, il est souhaitable de lâen informer au prĂ©alable afin dâĂ©viter tout malentendu. L'information de l'assurĂ© L'assureur est tenu de fournir une fiche d'information sur le prix et les garanties de l'assurĂ©. Lorsqu'il s'agit d'un contrat de responsabilitĂ© civile, cette fiche d'information doit expliquer le fonctionnement dans le temps des garanties. L'Ă©change des consentements Comme tout contrat consensuel, le contrat d'assurance se forme par le seul accord des parties, mĂȘme verbal. NĂ©anmoins, dans la pratique, la formation du contrat est soumise contractuellement Ă une formalitĂ© comme la signature de la police. La note de couverture L'assureur peut ĂȘtre amenĂ© Ă Ă©tablir un contrat provisoire, soit en attendant d'Ă©tudier le risque de façon plus approfondie, soit en attendant l'Ă©tablissement d'un contrat dĂ©finitif. Il dĂ©livre alors un document appelĂ© note de couverture. Il y est mis fin par l'Ă©tablissement du contrat dĂ©finitif. Si le contrat n'est pas conclu, elle cesse ses effets Ă la date prĂ©vue. La prise d'effet des garanties En l'absence de toute indication contraire, le contrat prend effet dĂšs sa formation. Le contrat peut ĂȘtre formĂ© mais la prise d'effet des garanties peut ĂȘtre reportĂ©e soit Ă une date convenue, soit Ă une formalitĂ© signature de la police, ou souvent, paiement de la premiĂšre prime, car l'assureur veut ĂȘtre sĂ»r d'avoir Ă©tĂ© payĂ© avant de garantir. La police dâassurance Le contrat est le lien juridique qui unit les parties. La police d'assurance est l'Ă©crit qui constitue la preuve du contrat d'assurance. Le contrat d'assurance, dans son acceptation courante, est composĂ© de conditions gĂ©nĂ©rales qui dĂ©crivent les droits et obligations des parties et les garanties. Ce sont des conditions communes Ă l'ensemble des contrats d'une sociĂ©tĂ© qui couvrent les mĂȘmes risques. S'y ajoutent des conditions particuliĂšres qui reprennent les donnĂ©es propres Ă un assurĂ©. Il peut aussi comprendre des conventions spĂ©ciales, ou autres annexes dont la dĂ©nomination varie, qui se rapportent aux risques couverts. L'attestation d'assurance S'agissant de certaines assurances obligatoires, notamment la responsabilitĂ© civile automobile, l'assureur doit dĂ©livrer une attestation d'assurance qui prouve que l'assurĂ© a respectĂ© l'obligation d'assurance. La cotisation d'assurance La rĂ©munĂ©ration Ă verser Ă l'assureur en contrepartie du risque pris en charge est appelĂ©e cotisation ou prime. L'avis d'Ă©chĂ©ance L'avis d'Ă©chĂ©ance ou appel de cotisation est un imprimĂ© par lequel l'assureur prĂ©cise le montant de la somme Ă verser cotisation nette et accessoires et la date Ă partir de laquelle vous devez la payer date d'Ă©chĂ©ance. Les Ă©lĂ©ments de la cotisation La cotisation nette La cotisation nette somme permettant de payer les sinistres et les frais de fonctionnement de la sociĂ©tĂ© y compris, le cas Ă©chĂ©ant, les commissions des intermĂ©diaires agents gĂ©nĂ©raux et courtiers. Les accessoires Les accessoires ou frais somme couvrant certains frais de gestion comme l'Ă©tablissement des avis d'Ă©chĂ©ance. Si la sociĂ©tĂ© d'assurances Ă©tablit un avenant pour modifier le contrat, elle peut percevoir des accessoires supplĂ©mentaires. L'indice Si le contrat souscrit est indexĂ©, l'avis d'Ă©chĂ©ance comporte probablement le montant de l'indice. L'indice choisi est gĂ©nĂ©ralement un indice extĂ©rieur Ă l'assurance, mais il reste liĂ© au risque indice du coĂ»t du bĂątiment pour les assurances de l'habitation, prix de la journĂ©e d'hospitalisation pour l'assurance maladie... L'indexation permet de rĂ©ajuster automatiquement dans la mĂȘme proportion le montant des cotisations et celui des garanties. Elle est souhaitable, notamment pour l'assurance de biens dont la valeur augmente au cours des annĂ©es. Sans indexation, trĂšs vite les capitaux assurĂ©s ne correspondraient plus Ă la valeur des biens garantis en raison de la dĂ©prĂ©ciation de la monnaie et de la hausse des prix. L'indemnitĂ© versĂ©e Ă l'assurĂ© serait alors rĂ©duite. Les taxes Les taxes sont des sommes reversĂ©es par les assureurs au TrĂ©sor public. Elles varient suivant les risques pris en charge 30% pour le risque incendie des particuliers, 9% pour le dĂ©gĂąt d'eau, etc. La taxe de l'assurance obligatoire automobile 18% est majorĂ©e de certaines contributions Ă la SĂ©curitĂ© sociale, au Fonds de garantie. Toutes les taxes sont calculĂ©es sur la base de la cotisation nette, des frais ou accessoires compris. L'Ă©volution de la cotisation Si l'augmentation est liĂ©e Ă l'indice, le principe de cette majoration a Ă©tĂ© acceptĂ© en signant un contrat indexĂ©. Pour vĂ©rifier que l'augmentation ne dĂ©passe pas la majoration de l'indice, il suffit d'effectuer l'opĂ©ration suivante cotisation de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente X nouvel indice de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Si l'augmentation est liĂ©e Ă l'application d'un malus assurance automobile, l'augmentation rĂ©sulte de la clause de bonus-malus prĂ©vue dans le contrat. Elle ne constitue pas Ă elle seule une cause de rĂ©siliation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă une modification des taxes, celles-ci peuvent varier par dĂ©cision lĂ©gale ou rĂ©glementaire. Cette augmentation s'impose Ă tous et ne donne pas lieu Ă rĂ©siliation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă l'adjonction de nouvelles garanties obligatoires, l'augmentation qui accompagne parfois celle-ci s'impose d'elle-mĂȘme exemple, la garantie catastrophes naturelles. De mĂȘme, depuis la loi du 9 septembre 1986, tous les contrats de biens comportent automatiquement la garantie des dommages matĂ©riels rĂ©sultant d'actes de terrorisme et d'attentats. Si l'augmentation est liĂ©e Ă une variation des tarifs de l'assureur, deux hypothĂšses sont envisageables le contrat comporte une clause "rĂ©vision des cotisations" ou "adaptation des cotisations" cette clause autorise la sociĂ©tĂ© d'assurance Ă majorer ses tarifs. L'assurĂ© dispose de quinze jours ou un mois Ă partir du moment oĂč il a connaissance de l'augmentation, pour demander la rĂ©siliation du contrat par lettre recommandĂ©e. Certains contrats prĂ©cisent le taux minimal d'augmentation au-dessous duquel l'assurĂ© ne bĂ©nĂ©ficie pas de cette facultĂ© de rĂ©siliation. Dans ce cas, l'assureur rĂ©clamera la partie de cotisation comprise entre la date d'Ă©chĂ©ance et de rĂ©siliation, calculĂ©e selon l'ancien tarif. Mais il est possible que la sociĂ©tĂ© d'assurance ne rĂ©silie le contrat qu'Ă l'Ă©chĂ©ance annuelle suivante. L'assurĂ© n'est pas davantage tenu d'accepter une hausse des frais ou accessoires. Celle-ci peut ĂȘtre refusĂ©e dans les mĂȘmes conditions ; le contrat ne comporte pas de clause de rĂ©vision de cotisation l'assureur n'a pas le droit de modifier la cotisation sans l'accord de l'assurĂ©. Il est donc permis de refuser l'augmentation et de demander de recalculer la cotisation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă un rappel de cotisation, seules les sociĂ©tĂ©s mutuelles d'assurance Ă cotisations variables ont le droit d'envoyer des rappels de cotisation Ă leurs adhĂ©rents. La forme juridique d'une sociĂ©tĂ© d'assurances est indiquĂ©e dans l'en-tĂȘte des documents remis aux assurĂ©s, au-dessous du nom de la sociĂ©tĂ©, avec la mention " cotisations variables " ou " cotisations fixes ". Les rappels de cotisations sont dĂ©cidĂ©s par le conseil d'administration de la sociĂ©tĂ©. Ils s'appliquent Ă un exercice donnĂ©. Toutes les personnes qui ont cotisĂ© cette annĂ©e-lĂ doivent payer le rappel, mĂȘme si, depuis, elles ne sont plus sociĂ©taires. Le paiement de la cotisation L'assurĂ© est obligĂ© de payer ses cotisations aux dates convenues, et dispose de dix jours aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance pour le faire. Si la cotisation n'est pas rĂ©glĂ©e dans les dĂ©lais, la sociĂ©tĂ© d'assurance enverra une lettre recommandĂ©e dite de mise en demeure. Trente jours aprĂšs, la garantie s'arrĂȘtera. Ce dĂ©lai est calculĂ© Ă partir du jour du dĂ©pĂŽt Ă la poste de la lettre recommandĂ©e. La sociĂ©tĂ© d'assurance peut poursuivre l'assurĂ© en justice pour obtenir le paiement de la cotisation, mĂȘme si elle rĂ©silie le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours, comme la loi l'y autorise. Si le rĂšglement de la cotisation a Ă©tĂ© effectuĂ© plus de trente jours aprĂšs l'envoi de la lettre de mise en demeure soit le contrat n'a pas Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©, et la garantie repart alors le lendemain Ă midi du jour oĂč la cotisation a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e ; soit l'assureur a mis fin au contrat, et la garantie cesse au plus tĂŽt le 41Ăšme jour aprĂšs l'envoi de la lettre de mise en demeure. Dans ce cas, le paiement de la cotisation, qui reste due intĂ©gralement, ne remettra pas le contrat en vigueur. L'indemnitĂ© d'assurance L'assurĂ© est libre d'utiliser l'indemnitĂ© versĂ©e par l'assureur comme bon lui semble, sauf disposition contraire prĂ©vue dans le contrat. Ce principe est validĂ© par une jurisprudence constante en la matiĂšre. Contrairement Ă ce que l'on croit, l'assurĂ© n'a aucune obligation de l'employer pour remplacer le bien ou pour rĂ©parer le dommage objet du sinistre. Toutefois, si la rĂšgle veut que l'assurĂ© soit le seul Ă dĂ©cider de l'usage qui doit ĂȘtre fait de l'indemnitĂ©, le contrat ou la loi peuvent prĂ©voir le contraire. Ainsi, pour l'assurance dommage construction, l'article du Code des assurances prĂ©voit que l'indemnitĂ© doit ĂȘtre affectĂ©e Ă la rĂ©paration de l'immeuble. Cette exception est impĂ©rative en cas de catastrophe naturelle. L'article du Code des assurances prĂ©voit expressĂ©ment que les indemnitĂ©s versĂ©es en rĂ©paration d'un dommage causĂ© Ă un immeuble doivent ĂȘtre utilisĂ©es pour sa remise en Ă©tat. La modification du contrat d'assurance En cours de contrat, des modifications peuvent ĂȘtre proposĂ©es par l'assurĂ© ou l'assureur qui souhaite changer les termes de l'accord initial, ou bien rĂ©sulter de circonstances nouvelles qui affectent le risque dĂ©clarĂ© Ă l'origine. Dans tous les cas, les modalitĂ©s de modification du contrat d'assurance sont rĂ©glementĂ©es par la loi. Les modifications non liĂ©es Ă un changement de risque L'assureur est Ă l'origine d'une proposition de modification Lorsque l'assureur propose de revoir les dispositions du contrat initial, il doit dans tous les cas recueillir l'accord de l'assurĂ©. Cet accord est matĂ©rialisĂ© par un avenant. L'assurĂ© peut toutefois refuser les modifications proposĂ©es. L'assureur doit alors maintenir les conditions de garantie initiales. En revanche, il garde la facultĂ© de rĂ©silier le contrat Ă l'Ă©chĂ©ance annuelle suivante. L'assurĂ© est Ă l'origine d'une demande de modification La demande de modification doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e. Le Code des assurances prĂ©voit des rĂšgles particuliĂšres concernant l'acceptation de l'assureur. Dans la mesure oĂč sa demande ne concerne pas un contrat d'assurance sur la vie, l'assurĂ© pourra la considĂ©rer comme acceptĂ©e si l'assureur ne la refuse pas dans le dĂ©lai de dix jours. Autrement dit, le silence de l'assureur signifie son acceptation. Les modifications liĂ©es Ă l'Ă©volution du risque L'aggravation du risque Lorsque le risque dĂ©crit au moment de la souscription du contrat Ă©volue dans le temps, cette Ă©volution peut se traduire par une aggravation du risque. Or, le Code des assurances fait obligation Ă l'assurĂ© de dĂ©clarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour consĂ©quence, soit d'aggraver les risques, soit d'en crĂ©er de nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les rĂ©ponses faites Ă l'assureur dans le formulaire de dĂ©claration du risque lors de la conclusion du contrat. L'assurĂ© doit dĂ©clarer ces circonstances nouvelles Ă l'assureur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă partir du moment oĂč il en a eu connaissance. Suite Ă cette dĂ©claration, l'assureur doit dire, dans les dix jours, s'il envisage de rĂ©silier ou de maintenir la garantie avec une majoration de la cotisation. En cas de rĂ©siliation, celle-ci intervient alors dix jours aprĂšs notification. En cas de proposition avec majoration de la cotisation, deux cas se prĂ©sentent l'assurĂ© ne donne pas suite Ă la proposition de l'assureur, ou refuse expressĂ©ment le nouveau montant dans le dĂ©lai de trente jours Ă compter de la proposition, l'assureur peut alors rĂ©silier le contrat au terme de ce dĂ©lai ; l'assurĂ© accepte les nouvelles conditions, un avenant ou un nouveau contrat est Ă©tabli. Ces dispositions ne privent pas l'assureur de proposer d'autres solutions. Ainsi, lorsque la modification du risque apparaĂźt mineure au regard des critĂšres de tarification retenus Ă la souscription, l'assureur peut enregistrer par voie d'avenant la situation nouvelle sans majorer la cotisation. Dans le cas dâune assurance garantissant le remboursement dâun emprunt assurance-emprunteur, lâassureur ne peut en revanche pas rĂ©silier le contrat pour cause dâaggravation du risque, sauf dans des conditions particuliĂšres, rĂ©sultant dâun changement de comportement volontaire de lâassurĂ© exemple, pratique dâune nouvelle activitĂ© sportive particuliĂšrement risquĂ©e. La diminution du risque MĂȘme lorsque la situation nouvelle ne constitue pas une aggravation de risque, l'assurĂ© conserve la possibilitĂ© de la dĂ©clarer Ă son assureur. Dans le cas oĂč, pour le calcul de la cotisation, l'assureur a tenu compte de certaines circonstances mentionnĂ©es dans le contrat et que celles-ci viennent Ă disparaĂźtre, le montant de la cotisation doit ĂȘtre rĂ©duit. Un refus de l'assureur de rĂ©duire le montant de la cotisation autorise l'assurĂ© Ă rĂ©silier le contrat. La rĂ©siliation prend effet trente jours aprĂšs la dĂ©nonciation faite par l'assurĂ©. A noter que ces dispositions ne sont pas applicables aux assurances sur la vie, et Ă l'assurance maladie lorsque l'Ă©tat de santĂ© de l'assurĂ© se trouve modifiĂ©. Les modifications imposĂ©es par la loi De nouvelles garanties sont parfois imposĂ©es par la loi. Dans cette hypothĂšse, les assurĂ©s ne peuvent pas les refuser exemple, la garantie catastrophes naturelles, la garantie des dommages matĂ©riels rĂ©sultant d'actes de terrorismes et d'attentats. La rĂ©siliation du contrat d'assurance La rĂ©siliation du contrat souscrit par l'assurĂ© La rĂ©siliation Ă lâĂ©chĂ©ance A l'exception des contrats souscrits pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, les contrats d'assurance sont automatiquement reconduits. ConformĂ©ment aux dispositions du Code des assurances, l'assurĂ© peut demander la rĂ©siliation de son contrat au plus tard deux mois avant sa date d'Ă©chĂ©ance, sauf pour les contrats d'assurance maladie, pour lesquels ce dĂ©lai peut ĂȘtre diffĂ©rent. Pour faciliter la rĂ©siliation des contrats tacitement reconductibles, le Code des assurances prĂ©voit que l'assureur est tenu de rappeler, avec l'avis d'Ă©chĂ©ance, la date limite Ă laquelle l'assurĂ© Ă la possibilitĂ© de dĂ©noncer la reconduction automatique de son contrat. Ce rappel peut figurer sur l'avis d'Ă©chĂ©ance ou sur un document distinct transmis avec l'avis d'Ă©chĂ©ance. Si l'envoi de l'avis d'Ă©chĂ©ance et de cette information lui sont envoyĂ©s moins de quinze jours avant la date limite Ă laquelle il peut demander la rĂ©siliation de son contrat, l'assurĂ© dispose d'un dĂ©lai de vingt jours Ă compter de la date d'envoi de l'avis pour mettre fin Ă son contrat. Enfin, si l'assurĂ© ne reçoit aucune information Ă ce sujet, il peut rĂ©silier le contrat Ă tout moment, sans prĂ©avis ni pĂ©nalitĂ©. Ces dispositions ne concernent que les contrats garantissant les particuliers en dehors de leur activitĂ© professionnelle. Elles ne sont en outre applicables ni aux assurances sur la vie, ni aux contrats de groupe. La rĂ©siliation en cours dâannĂ©e de certains contrats dâassurance Depuis le 1er janvier 2015, certains contrats dâassurance automobile, moto, habitation ainsi que les assurances complĂ©mentaires dâun voyage ou dâun bien comme un tĂ©lĂ©phone portable sont rĂ©siliables librement Ă tout moment aprĂšs un an dâengagement. La rĂ©siliation prend effet un mois aprĂšs que lâassureur en a reçu la notification. Lâassureur est tenu de rembourser la prime correspondant Ă la pĂ©riode qui nâest plus assurĂ©e dans un dĂ©lai de trente jours Ă compter de la date de rĂ©siliation du contrat. Comment rĂ©silier ? Deux cas de figure peuvent se prĂ©senter pour les assurances obligatoires, câest le nouvel assureur choisi qui procĂ©dera Ă la demande de rĂ©siliation auprĂšs de lâancien assureur. Le nouvel assureur doit veiller Ă la continuitĂ© de la couverture pendant cette opĂ©ration. Sont concernĂ©es lâassurance automobile, moto ainsi que lâassurance habitation pour un locataire ; pour les autres assurances cas de lâassurance habitation pour un propriĂ©taire par exemple, lâassurĂ© qui souhaite rĂ©silier son contrat dâassurance devra en aviser son assureur par courrier simple, fax ou courrier Ă©lectronique. Les contrats souscrits par les professionnels Les contrats d'assurances maladie et professionnels peuvent ne pas ĂȘtre rĂ©siliables chaque annĂ©e une autre pĂ©riodicitĂ© de rĂ©siliation est alors indiquĂ©e par le contrat. Pour rĂ©silier, l'assurĂ© doit envoyer une demande par lettre recommandĂ©e avant le dĂ©but du prĂ©avis de rĂ©siliation qui figure dans son contrat. L'accusĂ© de rĂ©ception n'est pas obligatoire, mais c'est le seul moyen d'ĂȘtre sĂ»r que la sociĂ©tĂ© d'assurances a reçu la demande de rĂ©siliation. Si le contrat a Ă©tĂ© remplacĂ© lors d'une demande de modification, la date d'Ă©chĂ©ance et le prĂ©avis Ă prendre en compte sont inscrits sur le dernier contrat. Si les dĂ©lais n'ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s, le contrat n'est pas rĂ©siliĂ© et la cotisation pour l'annĂ©e Ă venir reste due. L'assurance sur la vie L'assureur ne peut pas obliger l'assurĂ© Ă payer sa cotisation. En revanche, pour les contrats Ă cotisations pĂ©riodiques, il doit adresser une lettre recommandĂ©e, au plus tĂŽt dans les dix jours, aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance, pour indiquer que, Ă dĂ©faut de paiement dans les quarante jours, le contrat sera rĂ©duit ou rĂ©siliĂ©. Un contrat rĂ©duit se poursuit jusqu'Ă son terme avec des garanties plus faibles. DĂ©mĂ©nagement, mariage, retraite Quelle que soit sa durĂ©e, le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă l'occasion d'un dĂ©mĂ©nagement multirisque habitation ; d'un changement rĂ©gime ou de situation matrimoniale mariage, divorce, veuvage, ou encore Ă la suite d'une modification du contrat de mariage ; d'un changement de profession ; de la cessation des activitĂ©s professionnelles ; Ă condition que le changement soit en rapport avec le risque couvert. La demande de rĂ©siliation, qui doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'Ă©vĂ©nement et prend effet un mois aprĂšs la rĂ©ception par l'autre partie de la notification. L'assureur doit restituer la partie de la cotisation pour la pĂ©riode ou le risque n'est plus couvert. Vente, achat, hĂ©ritage Ces circonstances ne permettent pas de mettre fin au contrat dĂšs la survenance de l'Ă©vĂ©nement. Sauf en cas de vente d'un vĂ©hicule Ă moteur ou d'un bateau, le contrat est automatiquement transfĂ©rĂ© au nouveau propriĂ©taire. A celui-ci de la faire mettre Ă son nom, de demander d'Ă©ventuelles modifications ou de la rĂ©silier. Il est possible de rĂ©silier le contrat dans les trois mois Ă partir du jour ou l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert du contrat Ă son nom. En cas de vente ou de donation d'un vĂ©hicule ou d'un bateau, l'assurance est suspendue Ă minuit, le jour de la vente de la voiture ou du bateau. La rĂ©siliation du contrat peut ĂȘtre demandĂ©e Ă l'assureur. Celle-ci devient effective dix jours aprĂšs rĂ©ception de la lettre par l'assureur. Le prorata de la cotisation pour la pĂ©riode de non-assurance est remboursĂ©. A dĂ©faut de remise en vigueur ou de rĂ©siliation par l'assurĂ© ou par l'assureur, la rĂ©siliation intervient de plein droit dans un dĂ©lai de six mois Ă compter de la vente. La suspension du contrat En dehors des cas de suspension automatique prĂ©vus par le Code des assurances vente du vĂ©hicule, non-paiement de la cotisation, etc., l'assureur n'est pas tenu de rĂ©pondre favorablement Ă une demande de suspension de contrat. Perte totale de la chose assurĂ©e En cas de perte totale de la chose assurĂ©e rĂ©sultant d'un Ă©vĂ©nement non couvert par le contrat, l'assurance prend fin de plein droit. L'assureur doit alors rembourser la partie de cotisation pour la pĂ©riode oĂč le risque n'est plus couvert. La rĂ©siliation du contrat par l'assureur L'assureur, comme l'assurĂ©, peut gĂ©nĂ©ralement rĂ©silier un contrat dâassurance Ă lâexpiration dâun dĂ©lai dâun an. Il n'a pas Ă justifier sa dĂ©cision. En outre, la loi permet gĂ©nĂ©ralement aux sociĂ©tĂ©s d'assurances de rĂ©silier un contrat aprĂšs un sinistre ou en cas de non-paiement de la cotisation par l'assurĂ©. Elles doivent respecter les modalitĂ©s prĂ©vues par le Code des assurances. L'assureur rĂ©silie Ă l'Ă©chĂ©ance Lâassureur doit respecter un prĂ©avis de deux mois pour les contrats souscrits par les particuliers et envoyer sa lettre en recommandĂ©. Il doit indiquer Ă lâassurĂ© le motif de la rĂ©siliation unilatĂ©rale de son contrat. L'assureur rĂ©silie aprĂšs un sinistre Pour qu'un contrat puisse ĂȘtre rĂ©siliĂ© aprĂšs un sinistre, la mention de cette possibilitĂ© doit figurer dans le chapitre rĂ©siliation des conditions gĂ©nĂ©rales. La survenance du sinistre suffit. Il n'est pas nĂ©cessaire que l'assureur doive indemniser ou que l'assurĂ© porte la responsabilitĂ© des dommages. L'assureur ne peut plus rĂ©silier aprĂšs avoir acceptĂ© le rĂšglement d'une cotisation Ă©chue aprĂšs le sinistre plus d'un mois aprĂšs avoir eu connaissance du sinistre. Dans le cas d'une rĂ©siliation aprĂšs un sinistre, le contrat se termine un mois aprĂšs la notification de la rĂ©siliation Ă l'assurĂ©. La lettre recommandĂ©e est valable, mĂȘme si l'assurĂ© a dĂ©mĂ©nagĂ© ou n'est pas allĂ© la chercher Ă la poste. L'assureur doit rembourser la partie de la cotisation correspondant Ă la pĂ©riode pour laquelle les risques ne sont plus garantis. Si l'assurĂ© a souscrit d'autres contrats auprĂšs de la mĂȘme sociĂ©tĂ©, il peut demander leur rĂ©siliation par lettre recommandĂ©e dans le mois qui suit la notification de la rĂ©siliation par l'assureur. Ces contrats prendront fin un mois aprĂšs la demande. L'assureur rĂ©silie pour non-paiement des cotisations L'assurĂ© dispose de dix jours aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance pour rĂ©gler sa cotisation. Si ce dĂ©lai est dĂ©passĂ©, la sociĂ©tĂ© d'assurances envoie une lettre recommandĂ©e. Trente jours aprĂšs, le contrat est suspendu et l'assurĂ© n'est plus garanti. Ce dĂ©lai est calculĂ© Ă partir du jour du dĂ©pĂŽt Ă la poste de la lettre recommandĂ©e. L'assureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours si la cotisation n'a toujours pas Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e. La cotisation impayĂ©e reste intĂ©gralement due Ă l'assureur, mĂȘme quand le contrat est rĂ©siliĂ©, et son paiement ne remettra pas le contrat en vigueur. Si le contrat n'a pas Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©, la garantie repart le lendemain Ă midi du jour du paiement de la cotisation. L'assureur n'indemnisera pas les sinistres Ă©ventuellement survenus entre la date de suspension du contrat et celle de sa remise en vigueur. La souscription d'un nouveau contrat auprĂšs d'un autre assureur L'assurĂ© est obligĂ© de dĂ©clarer au nouvel assureur que le contrat prĂ©cĂ©dent a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© pour sinistre ou pour non-paiement des cotisations. A dĂ©faut, il pourrait ĂȘtre sanctionnĂ© pour fausse dĂ©claration rĂ©duction de l'indemnisation Ă l'occasion d'un sinistre, ou non-paiement si l'assureur prouve la mauvaise foi de l'assurĂ© et invoque la nullitĂ© du contrat. Comment trouver un assureur ? Vous pouvez vous adresser Ă un intermĂ©diaire d'assurance agent gĂ©nĂ©ral ou courtier, au guichet d'une entreprise d'assurance ou d'un organisme financier ou utiliser un site comparateur dâassurance. En cas de difficultĂ© Ă trouver un assureur, certaines associations de handicapĂ©s, de malades, etc. peuvent Ă©ventuellement vous orienter vers des entreprises d'assurances auprĂšs desquelles elles ont passĂ© un accord. Sâagissant de la souscription dâune assurance obligatoire de responsabilitĂ© civile automobile ou de responsabilitĂ© civile locative, vous pouvez saisir le Bureau central de tarification si vous avez fait auparavant lâobjet dâun refus. Cette instance a pour rĂŽle de fixer la prime moyennant laquelle lâentreprise dâassurance que vous aurez dĂ©signĂ©e sera tenue de vous assurer. Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes officiels. Vous avez rencontrĂ© un problĂšme en tant que consommateur ? Signalez-le sur le site de la DGCCRFLacommunication dâun incendie entre immeubles voisins ne relĂšve pas du rĂ©gime de la responsabilitĂ© du fait des troubles excĂ©dant les inconvĂ©nients normaux de voisinage mais des dispositions de lâarticle 1242, alinĂ©a 2, du CodeCLAUSES-TYPES APPLICABLES AUX CONTRATS COLLECTIFS DE RESPONSABILITĂ DĂCENNALE SOUSCRITS POUR LE COMPTE DE PLUSIEURS PERSONNES ASSUJETTIES Ă L'OBLIGATION D'ASSURANCE MENTIONNĂE AUX ARTICLES L. 241-1 ET L. 241-2, EN COMPLĂMENT DES CONTRATS INDIVIDUELS GARANTISSANT LA RESPONSABILITĂ DĂCENNALE DE CHACUNE DE CES PERSONNES Nature de la garantie Le contrat garantit le paiement des travaux de rĂ©paration de l'ouvrage Ă la rĂ©alisation duquel les assurĂ©s, dĂ©signĂ©s aux conditions particuliĂšres, ont contribuĂ© ainsi que des ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l'ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l'article L. 243-1-1 II du prĂ©sent code, lorsque la responsabilitĂ© de l'un ou plusieurs des assurĂ©s est engagĂ©e sur le fondement de la prĂ©somption Ă©tablie par les articles 1792 et suivants du code civil Ă propos de travaux de construction, et dans les limites de cette responsabilitĂ©. Les travaux de rĂ©paration, notamment en cas de remplacement des ouvrages, comprennent Ă©galement les travaux de dĂ©molition, dĂ©blaiement, dĂ©pose ou dĂ©montage Ă©ventuellement nĂ©cessaires. Montant de la garantie clause-type applicable aux seuls contrats relevant de l'article L. 243-9 du prĂ©sent code Dans le cas des travaux de construction destinĂ©s Ă un usage autre que d'habitation, le montant de la garantie est Ă©tabli selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux conditions particuliĂšres et ne peut ĂȘtre infĂ©rieur pour l'ouvrage au coĂ»t total de la construction dĂ©clarĂ© par le maĂźtre de l'ouvrage ou au montant prĂ©vu au I de l'article R. 243. 3 du prĂ©sent code, si le coĂ»t total de la construction dĂ©clarĂ© par le maĂźtre de l'ouvrage excĂšde ce montant. Les conditions particuliĂšres prĂ©cisent les modalitĂ©s de reconstitution de la garantie aprĂšs sinistre. Le coĂ»t total de la construction s'entend du montant dĂ©finitif des dĂ©penses de l'ensemble des travaux affĂ©rents Ă la rĂ©alisation de l'opĂ©ration de construction, toutes rĂ©visions, honoraires, taxes et s'il y a lieu travaux supplĂ©mentaires compris. Ce coĂ»t intĂšgre la valeur de reconstruction des existants totalement incorporĂ©s dans l'ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles au sens du II de l'article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. En aucun cas ce coĂ»t ne peut comprendre les primes ou bonifications accordĂ©es par le maĂźtre de l'ouvrage au titre d'une exĂ©cution plus rapide que celle prĂ©vue contractuellement ni se trouver amputĂ© des pĂ©nalitĂ©s pour retard infligĂ©es Ă l'entrepreneur responsable d'un dĂ©passement des dĂ©lais contractuels d'exĂ©cution. Cette garantie est revalorisĂ©e selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux conditions particuliĂšres, pour tenir compte de l'Ă©volution des coĂ»ts de construction entre la date de souscription du contrat et celle de la rĂ©paration du sinistre. DurĂ©e et maintien de la garantie dans le temps Le contrat couvre, pour la durĂ©e de la responsabilitĂ© pesant sur les assurĂ©s en vertu des articles 1792 et suivants du code civil, les travaux de construction de l'ouvrage dĂ©signĂ© aux conditions particuliĂšres. La garantie affĂ©rente Ă ces travaux est maintenue dans tous les cas pour la mĂȘme durĂ©e, sans paiement de prime subsĂ©quente. Franchise au sens du prĂ©sent contrat Pour chacun des assurĂ©s, le contrat garantit le montant des travaux de rĂ©paration au-delĂ d'une franchise absolue dĂ©finie aux conditions particuliĂšres, laquelle est Ă©gale au plafond de garantie des contrats individuels souscrits par chacun des assurĂ©s, aprĂšs ajustement de ce plafond en tant que de besoin. La franchise est opposable Ă s'oblige Ă couvrir la portion du risque constituĂ©e par cette franchise par un ou plusieurs contrats individuels d'assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale comportant des garanties au moins Ă©quivalentes Ă celles figurant dans les clauses types mentionnĂ©es Ă l'annexe I de l'article A. 243-1 du prĂ©sent code. Cette franchise est revalorisĂ©e selon les mĂȘmes modalitĂ©s que celles prĂ©vues aux conditions particuliĂšres des contrats individuels pour les montants de garanties de ces contrats. Exclusions La garantie du prĂ©sent contrat ne s'applique pas aux dommages rĂ©sultant exclusivement a Du fait intentionnel ou du dol du souscripteur ou de l'assurĂ© ; b Des effets de l'usure normale, du dĂ©faut d'entretien ou de l'usage anormal ; c De la cause Ă©trangĂšre. DĂ©chĂ©ance L'assurĂ© est dĂ©chu de tout droit Ă garantie en cas d'inobservation inexcusable des rĂšgles de l'art, telles qu'elles sont dĂ©finies par les rĂ©glementations en vigueur, les normes françaises homologuĂ©es ou les normes publiĂ©es par les organismes de normalisation d'un autre Etat membre de l'Union europĂ©enne ou d'un autre Etat partie Ă l'accord sur l'Espace Ă©conomique europĂ©en, offrant un degrĂ© de sĂ©curitĂ© et de pĂ©rennitĂ© Ă©quivalant Ă celui des normes françaises. Pour l'application de cette dĂ©chĂ©ance, il faut entendre par assurĂ©, soit le souscripteur personne physique, soit le chef d'entreprise ou le reprĂ©sentant statutaire de l'entreprise s'il s'agit d'une entreprise inscrite au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, soit les reprĂ©sentants lĂ©gaux ou dĂ»ment mandatĂ©s de l'assurĂ© lorsque celui-ci est une personne morale. Cette dĂ©chĂ©ance n'est pas opposable aux bĂ©nĂ©ficiaires des indemnitĂ©s. LzRaM.