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 Les Cent Vingt [1] JournĂ©es de Sodome, ou l’École du libertinage est la premiĂšre grande Ɠuvre du marquis de Sade, Ă©crite Ă  la prison de la Bastille en 1785.. Telle qu’elle est, l’Ɠuvre ne prĂ©sente qu’une version inachevĂ©e, que l’auteur eĂ»t probablement poursuivie s’il ne l’avait perdue en 1789, Ă  moins que, comme l’écrit Michel Delon [2], elle ne soit inachevable 
 SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome SalĂČ o le centoventi giornate di Sodoma est un film italien rĂ©alisĂ© par Pier Paolo Pasolini en s’agit du dernier film du cinĂ©aste, assassinĂ© moins de deux mois avant sa sortie en salle Ă  Rome. Il n’a d’ailleurs pas eu le temps d’en finir le montage, d’oĂč une derniĂšre partie Ă©courtĂ©e suite Ă  une disparition ou un vol de bobines. SalĂČ, or the 120 Days of Sodom Directed by Pier Paolo Pasolini. With Paolo Bonacelli, Giorgio Cataldi, Uberto Paolo Quintavalle, Aldo Valletti. In World War II Italy, four fascist libertines round up nine adolescent boys and girls and subject them to 120 days of physical, mental, and sexual torture. SalĂČ o le 120 giornate di Sodoma Ăš un film del 1975 diretto da Pier Paolo Pasolini.. Avrebbe dovuto essere il primo lungometraggio di una seconda trilogia di film considerata idealmente come la Trilogia della morte, successiva alla Trilogia della di base s’ispira al libro del marchese Donatien Alphonse François de Sade Le 120 giornate di Sodoma; il film inoltre presenta 
 SalĂČ o le 120 giornate di Sodoma Nederlandse titel SalĂČ of de 120 dagen van Sodom is een Italiaanse drama-, arthouse- en exploitatiefilm [bron?] uit 1975 geregisseerd en geschreven door Pier Paolo hoofdrollen worden vertolkt door Paolo Bonacelli en Giorgio film is gebaseerd op het boek Les Cent Vingt JournĂ©es de Sodome van de Fransman Markies de Sade. Las 120 jornadas de Sodoma o la escuela de libertinaje Les Cent Vingt JournĂ©es de Sodome, ou l’École du libertinage, 1785 es una novela escrita por el marquĂ©s de Sade durante su estancia en la prisiĂłn de la traducciĂłn literal de journĂ©es» es dĂ­as»; aun asĂ­, segĂșn el diccionario de la Real Academia Española, la primera definiciĂłn de jornada» es Ils font aussi une rĂ©fĂ©rence au film SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome, fortement censurĂ© pour montrer crĂ»ment des scĂšnes de viol, de torture, de mutilation ou de meurtre. Ils Ă©voquent la 
 SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome l’antichambre de l’Enfer. D’ici 2023, les cinĂ©mas Gaumont sous l’enseigne PathĂ©. Variety une femme et ses fantasmes. Suivez-nous! Twitter. Tweets by Salles_Cinema. 2009-2022 copyright textes & photos Tous droits rĂ©servĂ©s Mentions lĂ©gales Politique de confidentialitĂ© Plan du site RĂ©alisation AGEPCom Salles-cinema 
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SalĂČ, or the 120 Days of Sodom 1975 117 min - Drama 7 8 9 10 X In World War II Italy, four fascist libertines round up nine adolescent boys and girls and subject them to 120 days of physical, mental, and sexual torture. Director Pier Paolo Pasolini Stars Paolo Bonacelli, Giorgio Cataldi, Uberto Paolo Quintavalle, Aldo Valletti
Saloou les 120 journées de Sodome, un film de Pier Pasolini | Synopsis : En Italie, à l'époque de la république fasciste de Salo, quatre notables décident de
ï»żFilm Complet Français1976 FilmSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de SodomeSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de de films VotesDate de sortie 1976-01-10Production Les Productions Artistes AssociĂ©s / PEA / Page Wiki ou les 120 JournĂ©es de SodomeGenre DrameHorreurDurant la RĂ©publique fasciste de SalĂČ, quatre seigneurs Ă©laborent un rĂšglement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sĂ©lectionnent huit reprĂ©sentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dĂ©gradantes. Tous s’enferment alors dans une villa prĂšs de Marzabotto afin d’y passer 120 journĂ©es en respectant les rĂšgles de leur code terrifiant. SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome Streaming en FrancaisTitre original SalĂČ o le 120 giornate di SodomaPopularitĂ© 115 MinutesSlogan SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome Streaming en Francais. SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome streaming francais. SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome regarder SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome online gratuit Regardez un film en ligne Ă  travers les meilleures vidĂ©os HD 1080p gratuites sur ordinateur de bureau, ordinateur portable, ordinateur portable, tablette, iPhone, iPad, Mac Pro et plus ou les 120 JournĂ©es de Sodome – Acteurs et actriceSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome – Bande annonce Streaming en FrancaisFilm CompletDans une catĂ©gorie similaire

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Le film le plus polĂ©mique de Pasolini en version restaurĂ©e Un film de Pier Paolo Pasolini Interdit aux moins de 16ans Sortie en salles 1 juin 20221975 Italie Dramatique 117mn monoCouleur VOSTF Interdit aux moins de 16 ans Titre original SalĂČ o le 120 giornate di Sodoma Pour la plupart des gens Ă  l’extĂ©rieur de ce chĂąteau, vous ĂȘtes dĂ©jĂ  morts ». Au temps de la rĂ©publique fasciste de SalĂČ, dans un grand chĂąteau italien, les dĂ©tenteurs du pouvoir s’acharnent sur un groupe de jeune gens soumis Ă  une sĂ©rie de sĂ©vices de plus en plus humiliants
 — Galerie A Propos du film SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome SalĂČ o le centoventi giornate di Sodoma est un film italienrĂ©alisĂ© par Pier Paolo Pasolini en 1975. Il s’agit du dernier film du cinĂ©aste, assassinĂ© moins de deux mois avant sa sortie en salle Ă  Rome. Il n’a d’ailleurs pas eu le temps d’en finir le montage, d’oĂč une derniĂšre partie Ă©courtĂ©e1 Ă  la suite d’une disparition ou d’un vol de bobines. C’est une libre adaptation, transposĂ©e au xxe siĂšcle, de la grande Ɠuvre du marquis de Sade1740-1814, Les Cent Vingt JournĂ©es de Sodome, dont l’action se passait, elle, Ă  la fin du rĂšgne de Louis XIV mort en 1715. Dernier film rĂ©alisĂ© par Pier Paolo Pasolini, SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome est sans aucun doute l’un des films les plus polĂ©miques de l’histoire du cinĂ©ma, aux cĂŽtĂ©s de La Grande bouffe de Marco Ferreri. AdaptĂ© des Ă©crits du Marquis de Sade, que Pasolini transpose au coeur de la rĂ©publique fasciste de Salo proclamĂ©e par Mussolini, cette oeuvre politique choque et dĂ©concerte. Un film politique Pour Pasolini 1 , il est entendu que le sadomasochisme est une catĂ©gorie qui fait partie de l’homme. Mais c’est moins cette pulsion qui est l’objet du film que le sexe comme mĂ©taphore du rapport entre pouvoir et soumission. Le sadomasochisme de Sade est ici utilisĂ© pour reprĂ©senter ce que le pouvoir peut faire du corps humain trafic des corps, rĂ©duction du corps Ă  l’état de chose et annulation de la personnalitĂ© de l’autre. C’est un film sur le pouvoir mais aussi sur l’anarchie du pouvoir lorsqu’il est totalement arbitraire ou dictĂ© par des nĂ©cessitĂ©s Ă©conomiques Ă©chappant aux choix sociaux. C’est lĂ  tout le contraire des valeurs dĂ©mocratiques dĂ©fendues par Pasolini cinq ans plus tĂŽt dans Carnets de notes pour une Orestie africaine et des plaisirs sensuels dĂ©veloppĂ©s dans la trilogie de la vie. Salo est le versant noir ce ces quatre films. Il pourrait ĂȘtre comme les supplices de l’enfer, le panneau de droite du Jardin des dĂ©lices de JĂ©rĂŽme Bosch. On y note le mĂȘme pessimisme foncier aprĂšs l’espoir d’une crĂ©ation harmonieuse et envers les plaisirs abondants et sensuels de la terre. Pasolini dit sa sainte horreur du pouvoir d’aujourd’hui qui manipule les corps d’une façon horrible qui, dit-il, n’a rien Ă  envier Ă  la manipulation exercĂ©e par Himmler ou Hitler. Ce pouvoir institue de nouvelles valeurs aliĂ©nantes et fausses, celles de la sociĂ©tĂ© de consommation qui aboutissent Ă  ce que Marx nomme un gĂ©nocide des cultures vivantes, rĂ©elle et prĂ©cĂ©dentes. C’est aussi un film sur l’inexistante de l’Histoire, du moins l’histoire telle qu’elle est perçue dans la culture europĂ©enne rationalisme et empirisme d’un cotĂ© et marxisme de l’autre. Pasolini constate que l’homme est conformiste. Il se conforme au type de pouvoir qu’il trouve en naissant. C’est la sociĂ©tĂ© qui lui fait courber l’échine. Le film se prĂ©sente ainsi comme Nuit et brouillard d’Alain Resnais, comme une sorte d’exorcisme face Ă  l’absolu de ce que le pouvoir peut faire subir Ă  l’homme. L’horreur mise Ă  distance par la mise en scĂšne C’est par l’offre d’une proposition de mise en scĂšne que Pasolini nous rend supportable la prĂ©sentation des supplices. Pasolini ne nie pas le plaisir sadomasochiste mais celui-ci s’accompagne toujours d’un goĂ»t pour la cĂ©rĂ©monie ou la distance. Le gĂ©nĂ©rique ne manque ainsi pas d’évoquer comme commentateurs Roland Barthes, Maurice Blanchot, Simone de Beauvoir, Pierre Klossowski, et Philippe Sollers. Les quatre scĂ©lĂ©rats citent eux aussi Klossowski, Barthes et Gottfried Benn dans le texte puis entendent en italien Ă  la radio mussolinienne, juste aprĂšs le Carmina Burana de Carl Orff, un des Cantos d’Ezra Pound qui a effectivement travaillĂ© pour la radio fasciste et s’est effroyablement compromis avec ce rĂ©gime. En s’inscrivant dans cette lignĂ©e, il ne dĂ©nie pas les plaisirs des quatre scĂ©lĂ©rats ou des narratrices qui ne seront jamais ridiculisĂ©s, mais il les met Ă  distance. La seconde mise Ă  distance est le structure en diffĂ©rents cercles s’inspirant de Dante que Pasolini revendique comme une idĂ©e personnelle aussi bien que l’illumination sur laquelle est basĂ©e le film, la transposition Ă  Salo au printemps 1944. Pour HervĂ© Joubert-Laurencin2, le dĂ©plaçant est mĂȘme double. Comme deux panneaux routiers trĂšs discrets l’indiquent au dĂ©but du film la fiction se dĂ©place de Salo, petite ville de Lombardie au bord du lac de Garde, vers un lieu indĂ©terminĂ© aux environs de Marzabotto un peu plus au sud, en Emilie-Romagne. Pasolini passe de la ville symbole, capitale provisoire de La RĂ©publique Sociale Italienne », Salo, au lieu historique d’un des massacres de masse perpĂ©trĂ©s Ă  cette pĂ©riode Marzabotto. Si l’on voulait transposer, Salo serait une fiction sur Vichy se dĂ©roulant dans la rĂ©gion d’Oradour sur Glane. Entre septembre 1943 et aoĂ»t 1945, 72 000 personnes sont exĂ©cutĂ©es et 40 000 mutilĂ©s lors de la rĂ©pression sauvage menĂ©e conjointement par les troupes d’occupation nazies qui pillent l’Italie du Nord sans mĂ©nagement pour leurs anciens alliĂ©s mĂ©prisĂ©s et par des reppublichini » ou nazi-fascisti » fournissant, dans la fiction, les soldats miliciens qui assurent l’ordre Ă  l’intĂ©rieur et, Ă  l’occasion, le service des fouteurs sadiens. Enfin l’italia settentrionale » est aussi le lieu biographique rĂ©el oĂč se trouvait Pasolini Ă  la mĂȘme Ă©poque, le Frioul-VĂ©nitie Julienne. Pasolini est considĂ©rĂ©, aprĂšs septembre 1943, comme dĂ©serteur ou prisonnier de guerre Ă©vadĂ©, en tous cas insoumis et Ă©vite donc d’ĂȘtre raflĂ© comme les garçons Ă  bicyclette au dĂ©but de Salo. Ce dĂ©placement implique aussi physiquement le corps et l’histoire de Pasolini dans cette rĂ©flexion sur la liaison entre plaisirs et pouvoir. La rĂ©flexion d’une corruption par la culture serait-elle alors le sujet central du film ? Comment elle s’appelle ta petite amie ?-Margharita », on le sait, sont les derniers mots de Salo. On est souvent tentĂ©, puisqu’ils concluent Ă©nigmatiquement le dernier film rĂ©alisĂ©, d’en faire les mots ultimes du cinĂ©ma de Pasolini contenant, en condensĂ©, son testament introuvable. Giovanni Buttafava Bianco e nero n°23, 1976 et beaucoup d’autres aprĂšs lui ont interprĂ©tĂ© la rĂ©ponse du second danseur au premier comme une allusion au rachat faustien. HervĂ© Joubert-Laurencin ne suit pourtant pas cette interprĂ©tation qui croit voir dans le motif de Marguerite une impitoyable radiographie de la corruption dĂ©moniaque de la culture et des artistes, ce nom est l’indice clair d’une foi ultime et dĂ©sespĂ©rĂ©e dans la possibilitĂ© du salut de cette mĂȘme culture et du monde. » Pour HervĂ© Joubert-Laurencin une telle interprĂ©tation a fortiori si elle reste univoque transforme involontairement ces derniers mots du film en une sorte de confession, quand ce ne serait pas une conversion au seuil de la mort. L’épisode de Ciappeletto dans le DĂ©camĂ©ron enseigne pourtant la mĂ©fiance quant Ă  ce genre de retournement. Conversion catho mais aussi hĂ©tĂ©ro, puisque le dernier vers du second Faust de Goethe, repris du Paradis de Dante parle de l’éternel fĂ©minin qui mĂšne en haut ». Certes, le renvoi Ă  Goethe, dont on peut difficilement douter qu’il ait Ă©chappĂ© Ă  Pasolini, est d’autant plus impressionnant que l’entrĂ©e du paradis se trouve citĂ©e Ă  travers lui, et rĂ©pond alors, dans une symĂ©trie parfaite, au premier plan d’Accattone une citation du purgatoire Ă©voquant la possibilitĂ© du rachat Ă  la derniĂšre seconde. MalgrĂ© cela, le doute persiste. D’abord, tout simplement parce qu’il serait insupportable que des collaborateurs de supplices aussi ignobles puissent ainsi ĂȘtre excusĂ©s de tout par un petit pas de danse innocent. De plus les garçons reprĂ©sentent la nouvelle jeunesse » que Pasolini agonit d’injures dans ses articles de 1974-75 pourquoi voudrait-il les sauver ? D’autre part, si la corruption s’est installĂ© dans Salo par l’excĂšs de citations, pourquoi le film indiquerait sa rĂ©demption par le pĂ©chĂ© lui-mĂȘme, selon la voie indirecte d’une nouvelle rĂ©fĂ©rence culturelle ? Si HervĂ© Joubert-Laurencin voit mal comment exclure la rĂ©fĂ©rence Ă  la Marguerite gothĂ©enne, il refuse de penser forcĂ©ment Ă  l’épisode du rachat par la Femme. Le motif de Marguerite, c’est aussi l’évocation d’un jeu cruel, sadique » ; c’est la femme rendue folle, sĂ©duite et abandonnĂ©e, le motif du mal perpĂ©trĂ© par les hommes. Car comme chez Bosch, la parabole morale n’écarte pas la description rĂ©aliste et jouissive des plaisirs dĂ©crits. Jean-Luc Lacuve, le 23/01/2006. PĂ©trole » est l’équivalent littĂ©raire souvent exact de Salo. Sur le plan sexuel, la sĂ©ance de fellation, incipit obligatoire du porno, est absente de Salo, tandis qu’elle prend une place volontairement dĂ©mesurĂ©e dans PĂ©trole oĂč l’appunto 55 dĂ©taille l’opĂ©ration, rĂ©pĂ©tĂ©e sur trente longues pages. Salo sera un film cruel, prĂ©vient Pasolini. Tellement cruel que je serai obligĂ© je suppose de m’en distancier, de faire semblant de ne pas y croire et de plus ou moins rester de glace, par jeu. » Pasolini n’aime pas Sade. Il trouve son style Ă©pouvantable, mais il a l’illumination dĂ©cisive quand il dĂ©cide de transposer Les Cent Vingt JournĂ©es dans la rĂ©publique fasciste de Salo, oĂč Mussolini s’est repliĂ© entre 1943 et 1945. L’action du roman de sade se situe Vers la fin du rĂšgne de Louis XIV, quatre aristocrates ĂągĂ©s de 45 Ă  60 ans, dont la fortune est immense, le duc de Blangis, l’évĂȘque son frĂšre, le prĂ©sident de Curval et le financier Durcet, s’enferment, en plein hiver, dans un chĂąteau perdu de la ForĂȘt-Noire, le chĂąteau de Silling, avec quarante-deux victimes soumises Ă  leur pouvoir absolu leurs Ă©pouses chacun a Ă©pousĂ© la fille de l’autre et de jeunes garçons et jeunes filles ravis Ă  leurs parents. Quatre proxĂ©nĂštes historiennes », se succĂ©dant de mois en mois, font le rĂ©cit de six cents perversions, Ă  raison de cent cinquante chacune, que les maĂźtres du chĂąteau mettent souvent en pratique Ă  l’instant mĂȘme. L’ouvrage se compose, sous forme de journal, de quatre parties la premiĂšre est achevĂ©e, les suivantes semblent de simples plans qui correspondent Ă  chacun des quatre mois et aux passions dites simples », doubles », criminelles » et meurtriĂšres », dont la narration s’entremĂȘle aux Ă©vĂ©nements du chĂąteau ». La plupart des victimes pĂ©rissent dans d’épouvantables tourments. Sur le plateau, Pasolini ne dĂ©voile qu’au dernier instant les sĂ©vices que les jeunes acteurs doivent jouer. HĂ©lĂšne SurgĂšre Ă©voque un tournage plutĂŽt joyeux, oĂč le principal problĂšme Ă©tait d’empĂȘcher les trĂšs jeunes acteurs de rire, notamment lors du banquet de la merde ». Les menaces sont nombreuses pendant le tournage, qui se dĂ©roule sous protection policiĂšre. Il s’inquiĂ©tait beaucoup de la montĂ©e d’un nouveau fascisme, se souvient HĂ©lĂšne SurgĂšre, une des actrices principales du film. Lors du tournage, nous avons assistĂ© Ă  d’inquiĂ©tantes manifestations. Pasolini Ă©tait prĂ©occupĂ© par la violence qui est en chacun de nous, il pensait que ceux qui veulent l’utiliser trouvent toujours un terrain favorable
 » Pour le montage, Pasolini doit utiliser des chutes parce qu’une partie de la pellicule a Ă©tĂ© volĂ©e. Les premiers spectateurs accusent le coup J’étais atterrĂ©e, se souvient HĂ©lĂšne SurgĂšre. Comment avions-nous pu faire une chose aussi terrible sans nous en apercevoir. Je me suis demandĂ© si nous n’avions pas Ă©tĂ© trop loin. Mais j’ai toujours Ă©tĂ© d’accord avec le projet. Pasolini me disait qu’il fallait se servir du cinĂ©ma comme d’une arme politique. J’ai revu Salo plusieurs fois et mon avis a changĂ© selon les Ă©poques. Aujourd’hui, je pense qu’il est plus en phase avec notre temps. Les gens perçoivent mieux ce qu’il dit sur la sociĂ©tĂ© de consommation. » Sources 1 Salo, d’hier Ă  aujourd’hui documentaire de Amaury Voslion 2002, 0h35 sur le DVD ci-dessous. 2 Pasolini, portrait du poĂ©te en cinĂ©aste de HervĂ© Joubert-Laurencin, Ă©dition Cahiers du cinĂ©ma, 1995 La critique du film par Jordan White de Lorsqu’il est retrouvĂ© mort sur la plage d’Ostie le 2 novembre 1975, Pier Paolo Pasolini alors ĂągĂ© de 53 ans, venait d’achever son dernier film, SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome. Le film Ă©tait sorti en France grĂące Ă  une programmation spĂ©ciale au festival de Paris en novembre de la mĂȘme annĂ©e. Ce fut la seule et unique projection avant qu’il ne soit retirĂ© de l’affiche quelques jours plus tard. Il provoqua l’une des polĂ©miques les plus importantes que le cinĂ©ma n’ait jamais connu. Il est sans doute l’un des quatre ou cinq films les plus dĂ©criĂ©s aux cĂŽtĂ©s de La Grande Bouffe 1973 de Marco Ferreri, des Diables de Ken Russel 1970 et du Voyeur1960 de Michael Powell qui fut massacrĂ© par la critique anglaise et prĂ©cipita la fin de la carriĂšre de son rĂ©alisateur. Un mouvement de contestation fit grand Ă©cho au moment de sa sortie en Italie on alla jusqu’à menacer de brĂ»ler les copies, chose tout Ă  fait rare pour ĂȘtre soulignĂ©e. Au-delĂ  de son Ă©norme scandale et des problĂšmes de censure qu’il posa, SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome prĂ©cipita la rĂ©flexion que l’on peut porter sur la reprĂ©sentation de la violence au cinĂ©ma dans un contexte historique. Il fit beaucoup parler de lui en l’espace de quelques dĂ©cennies et resta longtemps interdit dans certains pays. On ne sĂ»t jamais bien les circonstances prĂ©cises qui conduisirent au dĂ©cĂšs du cinĂ©aste, mais nul doute que ce fait amplifia la charge Ă©motionnelle quand son film fut enfin visible. De la premiĂšre Ă  la derniĂšre image, SalĂČ fait remonter des souvenirs d’angoisse qui restent isolĂ©es dans un coin de la mĂ©moire. L’époque qu’il dĂ©crit est impossible Ă  effacer. On ne pourra par consĂ©quent jamais revenir en arriĂšre. Nous ne pouvons ĂȘtre que spectateurs, spectateurs devant un spectacle horrible qui se dĂ©roule en temps rĂ©el, ou presque, mais nous pouvons l’ĂȘtre de maniĂšre responsable et citoyenne. Alors comment Ă©crire sur ce film ? Comment Ă©crire sur un brĂ»lot qui ne cesse de faire parler de lui au-delĂ  mĂȘme de son cadre strictement cinĂ©matographique ? SalĂČ continue de tarauder sur la question de la responsabilitĂ© face aux Ă©vĂšnements. Il pose des questions morales. Libre Ă  chacun et Ă  chacune de rĂ©pondre ou pas Ă  ces questions, mais l’un de ses grands mĂ©rites est de les poser. Le film fut taxĂ© de tous les adjectifs dĂ©prĂ©ciatifs infĂąme, complaisant, terrifiant, malade, etc.
 Il fut et nous sommes encore loin de la vĂ©ritĂ© trĂšs mal accueilli. Non pas qu’il fut incompris, ce serait faux de le prĂ©tendre, mais il est si jusqu’au-boutiste qu’il rĂ©vulsa un grand nombre de gens, peu habituĂ©s Ă  faire face Ă  de telles atrocitĂ©s. C’est en effet une Ɠuvre particuliĂšrement difficile Ă  aborder, qu’on peut qualifier d’indigeste et d’inconfortable. C’est aussi une Ɠuvre essentielle, d’une intelligence fulgurante qui interroge sur notre regard Ă  l’Histoire. Une Ɠuvre radicale et extrĂȘme, n’ayons pas peur des mots ! Il ne faut pas se le cacher, le film laisse des traces qu’on ne peut pas effacer. Bien plus que l’histoire d’une tragĂ©die mise en lumiĂšre par la camĂ©ra, c’est aussi, et avant tout, l’histoire d’une aventure humaine et l’adaptation d’un des romans les plus controversĂ©s de la littĂ©rature française qui fit couler beaucoup d’encre par la mĂȘme occasion comme la plupart des Ɠuvres Ă  polĂ©miques. A l’origine du film il y a donc le livre aujourd’hui publiĂ© dans la prestigieuse collection de la PlĂ©iade aux cĂŽtĂ©s d’auteurs aussi talentueux que Zola ou Aragon Ă©crit par le Marquis de Sade entre 1782 et 1785. Le marquis fut enfermĂ© une grande partie de sa vie dans les geĂŽles, il y passa d’ailleurs plus de temps qu’à l’extĂ©rieur si l’on compte le nombre invraisemblable d’incarcĂ©rations dont il fut l’objet en l’espace de vingt ans. Le livre est tout Ă  fait rĂ©volutionnaire pour son Ă©poque. Il a Ă©tĂ© Ă©crit Ă  la fin du 18Ăšme siĂšcle. La masse considĂ©rable d’informations qui y est contenue suffirait Ă  Ă©crire des dizaines de livres sur le sado-masochisme. Il raconte les 120 journĂ©es de quatre maĂźtres qui laissent libre cours Ă  tous leurs fantasmes et dont l’apparent sadisme sera beaucoup plus tard dĂ©terminĂ© par un courant psychanalytique dont nous devons les prĂ©mices Ă  Freud, inventeur de la psychanalyse. Sade Ă©crira par la suite, dans le mĂȘme genre, Justine ou les malheurs de la Vertu, un sommet de la littĂ©rature Ă©rotique en 1791 et La Philosophie dans le Boudoir quelques quatre ans plus tard. La vie de Sade est Ă©maillĂ©e de scandales plus ou moins importants, de publications houleuses, de romans jugĂ©s insupportables qui ont fait son mythe et qui ont participĂ© Ă  certaines interprĂ©tations de sa vie en donnant naissance Ă  des essais ou Ă  des Ă©tudes plus ou moins faciles Ă  aborder. Le manuscrit original des 120 journĂ©es fut un temps perdu par le divin Marquis qui selon la lĂ©gende en pleura des larmes de sang. Quelques 200 ans plus tard, en 1975, Pasolini se lançait donc dans l’adaptation de ce qu’on l’on pourrait appeler un prĂ©cis de tous les vices et de tous les fantasmes possibles et imaginables ». C’est certes un peu rĂ©ducteur, mais la substance est lĂ . Le plus dur, le plus osĂ© restait de le mettre en image. Pourtant Pasolini n’était pas trĂšs attirĂ© par cette adaptation ; il avait lu le livre mais n’en avait pas idĂ©alisĂ© une vision de cinĂ©ma, un projet de mise en scĂšne. Son collaborateur Sergio Citti, qui sera crĂ©ditĂ© au final comme co-scĂ©nariste devait le rĂ©aliser dans un premier temps, mais il abandonna devant le soudain regain d’intĂ©rĂȘt que suscita le livre pour le rĂ©alisateur italien de ThĂ©orĂšme. Qu’avait-il bien pu advenir entre 1974 et 1975 pour que Pasolini change du tout au tout ? Ce qui a changĂ©, ce qui a poussĂ© Pasolini a rĂ©alisĂ© SalĂČ, est la prise de conscience du poĂšte/Ă©crivain de la dĂ©rive de son pays, l’Italie, un pays touchĂ© dans les annĂ©es 70 par une vague d’attentats sans prĂ©cĂ©dent et un climat trĂšs lourd. Pasolini ne s’en est, bien entendu, pas rendu compte en une annĂ©e, cela mĂ»rissait dans sa tĂȘte, mais il a fini par prendre le projet Ă  bras le corps, se passionnant pour Sade. Il Ă©tait encore touchĂ© par les souvenirs de la guerre qu’il a vĂ©cu de trĂšs prĂšs. Il n’a jamais cachĂ© ses opinions politiques trĂšs clairement Ă  gauche, voire Ă  l’extrĂȘme gauche. La question n’est pas de savoir si l’on est d’accord ou pas avec ses idĂ©es, avec ses thĂšses sur la notion de pouvoir et de dictature » de ce mĂȘme pouvoir. Le fait est que les Brigades Rouges, qui au dĂ©but Ă©tait un mouvement contestataire luttant contre le fascisme, se radicalisa dans les enlĂšvements et les actes terroristes, devenant non plus un simple organe politisĂ© mais une organisation lorgnant du cĂŽtĂ© de la clandestinitĂ©. La multiplication des arrestations de diffĂ©rents militants d’extrĂȘme gauche et les actions musclĂ©es de milices d’extrĂȘme droite faisaient la une des journaux, plongeant le pays dans une crise trĂšs sĂ©rieuse Ă  tous les niveaux que ce soit un climat Ă©lectrique dont on ne peut pas souligner l’importance et la gravitĂ© tant il marqua les annĂ©es 70. Pasolini Ă©tait Ă©cƓurĂ© par la tournure que prenait ce paysage social et politique. Il exprimait une vive horreur face au pouvoir en place. SalĂČ Ă©tait pour lui l’occasion de transposer un fait, tout Ă  fait fictif dans le roman de Sade, en dĂ©nonciation d’une pĂ©riode donnĂ©e tout en se rĂ©fĂ©rant Ă  un passĂ© historique tourmentĂ© trĂšs prĂ©sent encore dans les esprits, la fin de la guerre remontant Ă  trente ans Ă  peine. C’est lĂ  que se situe le nƓud du film, dans l’histoire mĂȘme de la Seconde Guerre Mondiale Ă  une date prĂ©cise. Historiquement, le cadre se situe Ă  SalĂČ, une rĂ©publique sociale » qui s’établit entre septembre 1943 et avril 1945, proclamĂ©e par le Duce Mussolini aprĂšs sa libĂ©ration par les nazis et qui y fit installer une petite milice prĂšs du Lac de Garde. L’autre lieu important de cet Ă©pisode est la ville de Mazarbotto situĂ©e Ă  quelques kilomĂštres et dans laquelle la plupart des exactions ont Ă©tĂ© commises. Cette rĂ©publique est au centre du film qui transpose les faits des 120 journĂ©es de Sodome de Sade dans un univers remarquablement reconstituĂ© par le chef dĂ©corateur Dante Ferretti . Pasolini veut une transcription littĂ©rale du roman, Ă  savoir conserver l’ensemble de la narration et la psychologie des intervenants. Tout sera conservĂ© tel quel hormis quelques amĂ©nagements d’écriture et surtout une simplification des diffĂ©rents stades chronologiques qui la composent. En clair, le roman avait la possibilitĂ© de donner lieu Ă  cinq ou six longs mĂ©trages et Pasolini synthĂ©tise le tout pour arriver Ă  une durĂ©e de deux heures. L’atmosphĂšre est lourde quand il commence Ă  tourner la premiĂšre bobine au mois de mars 1975. Il vient d’achever la rĂ©alisation de la Trilogie de la Vie Le DĂ©camĂ©ron / Les Contes de Canterbury / Les Mille et une nuits qui Ă©tait de son propre aveu une exaltation de l’érotisme », et le voilĂ  aux commandes d’un projet tout Ă  fait diffĂ©rent, mais cette fois plus personnel. Il n’est pas impossible de considĂ©rer que Pasolini transfigure sa vision de la politique, une anarchie oĂč les puissants mĂšnent leur propre dictature ». Il reniait viscĂ©ralement le pouvoir en place, et mĂȘme si sa vision peut paraĂźtre somme toute naĂŻve dans cette Ă©quation parfois simpliste – le pouvoir Ă©gale la dictature » – cela renforce d’autant plus ses positions marxistes acquises depuis de nombreuses annĂ©es, dĂ©jĂ  avant cette rĂ©alisation. Une fois de plus nous ne sommes pas obligĂ©s d’adhĂ©rer Ă  cette prise de position, le plus important n’étant pas les idĂ©es politiques de Pasolini mais son film. Avec le recul dont nous disposons aujourd’hui face Ă  ce dernier, il apparaĂźt d’autant plus tragique qu’il s’agit d’une rupture brutale dans l’Ɠuvre et la vie du cinĂ©aste. Pourquoi ? Parce que dans la thĂ©matique abordĂ©e, il tranche de façon radicale avec ce qu’il a filmĂ© par le passĂ© et c’est encore plus vrai si on se rĂ©fĂšre Ă  ses premiers longs mĂ©trages comme L’Evangile selon Saint-Mathieu et que d’une façon plus prosaĂŻque, c’est le dernier film qu’il tournera avant de mourir assassinĂ©. Le drame de l’histoire rattrape le drame de la vie. ConsidĂ©rĂ© comme son film ultime » dans tous les sens du terme, celui-ci prend une tout autre signification aprĂšs la terrible nouvelle de sa mort dont l’introduction rappelait quelque peu les circonstances. Le film a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un collaborateur prestigieux. On trouve le cĂ©lĂšbre et gĂ©nial compositeur Ennio Morricone qui signe une musique tantĂŽt ironique le gĂ©nĂ©rique d’ouverture tantĂŽt inquiĂ©tante et tendue. Le piano Ă©tant un des Ă©lĂ©ments importants de la narration, il est prĂ©sent pendant toute la durĂ©e du film sur la bande-son hormis lors des scĂšnes de sĂ©vices qui ne comportent aucun accompagnement comme pour dramatiser davantage les situations. Les autres noms sont moins connus mais leur travail est tout aussi remarquable que ce soit au niveau de la photographie ou du montage. Une photographie d’ailleurs signĂ©e Tonino Delli Colli, un collaborateur attitrĂ© du rĂ©alisateur. Le gĂ©nĂ©rique s’ouvre sur la ville de SalĂČ en panoramique. Les rafles dĂ©butent et de jeunes gens sont embrigadĂ©s sous la contrainte. Les scĂšnes sont brĂšves et les fondus enchaĂźnĂ©s alternent avec les gros plans sur des visages impassibles. On remarquera que dans la sĂ©quence de sĂ©lection des futures victimes, le PrĂ©sident et les autres procĂšdent Ă  un vote avec un dĂ©roulement d’élection tout ce qu’il y a de plus dĂ©mocratique dans son processus. La chose semble tout Ă  fait surrĂ©aliste quand on sait que c’est ce genre de procĂ©dĂ© est rĂ©futĂ© par la plupart des rĂ©gimes fascistes qui prĂ©fĂšrent l’action par la force que l’intervention d’une voix populaire par les urnes. Les 22 minutes que constituent cette ouverture sont absolument magistrales dans leur construction et la façon qu’elles ont d’accrocher le spectateur Ă  une rĂ©alitĂ© qui va devenir bientĂŽt une vĂ©ritable descente aux enfers. Les victimes sĂ©lectionnĂ©es sont ensuite emmenĂ©es Ă  Marzabotto dans une immense demeure oĂč elles sĂ©journeront » aux cĂŽtĂ©s des dĂ©tenteurs du pouvoir qui ont fixĂ©, dans une sĂ©quence prĂ©liminaire, les codes et les lois de la vie, rĂ©gis avec une minutie quasi-maniaque. La mise en scĂšne du rĂ©alisateur est glaciale, les plans sont parfaitement dĂ©coupĂ©s, et le seul contact avec l’extĂ©rieur que nous aurons de tout le film est cette vue de la ville en train de tomber dans les mains de la milice. Le reste ne sera que cloisonnement et univers Ă©triquĂ©. Pasolini ne cherche aucune stylisation particuliĂšre. L’image est froide, les teintes dominantes sont les couleurs crĂšmes ou neutres. La peur dĂ©coule de cette neutralitĂ© qui contraste avec la violence extrĂȘmement crue des agissements et des exactions commises dans l’impunitĂ© la plus totale. La premiĂšre vision du film est Ă  ce titre dĂ©terminante, parce que c’est celle qui s’inscrit dans la durĂ©e, dont on garde l’image de la dĂ©couverte, plus percutante encore si l’on ne savait pas grand chose du film avant de le voir. Sade avait inventĂ© quatre personnages principaux et quatre maquerelles. Le film les conserve. On retrouve les personnages du Duc Paolo Bonacelli, de l’EvĂȘque Georgio Cataldi, de son Excellence Uberto Quintavalle et du PrĂ©sident Aldo Valletti. Quatre figures de l’Etat. Quatre hauts responsables qui dĂ©tiennent le pouvoir entre leurs mains et le pervertissent Ă  leur guise sans en ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s. Leur interprĂ©tation est excellente petite mention Ă  HĂ©lĂšne SurgĂšre incroyable en narratrice libidineuse d’autant plus que leurs rĂŽles sont vraiment trĂšs difficiles Ă  jouer. Les rĂšgles du dehors ne sont pas les rĂšgles du dedans, comme le souligne l’un d’entre eux au dĂ©but du film et toute forme d’espoir est en dĂ©finitive utopique Pour la plupart des gens Ă  l’extĂ©rieur de ce chĂąteau, vous ĂȘtes dĂ©jĂ  morts ». Ce n’est pas un simple avertissement, c’est le constat d’un impossible retour en arriĂšre, c’est aussi la promesse qu’on ne viendra jamais les aider, qui qu’ils soient, d’oĂč qu’ils viennent. La fatalitĂ© ne touche pas que les victimes, elle touche aussi les puissants, mĂȘme si eux ne le savent pas encore et que l’Histoire dĂ©montrera qu’ils n’y Ă©chapperont pas, tous les personnages se retrouvant au final Ă©gaux devant la mort. C’est l’un des principes de la dĂ©cadence, que souligne avec pertinence SalĂČ. Les quatre maquerelles se retrouvent trois dans le film, l’une Ă©tant devenue une virtuose. Parmi celles-ci, chargĂ©es de raconter des histoires, on retrouve la Française HĂ©lĂšne SurgĂšre qui est Ă  l’occasion doublĂ©e en italien. La structure du rĂ©cit est identique Ă  celle du livre, hormis le fait que Pasolini empreinte Ă  Dante l’idĂ©e des cycles que l’on retrouve dans une Ɠuvre telle que La Divine ComĂ©die, oĂč se mĂȘlent le Paradis et l’Enfer. Cette idĂ©e lumineuse renforce l’impact du long mĂ©trage en y instillant l’idĂ©e d’une tension progressive, d’un crescendo continue, interminable. Les cercles sont dĂ©limitĂ©s en trois parties, tous introduits par l’intervention d’une des maquerelles chargĂ©es de rĂ©veiller les sens ». L’introduction est donc plus connue sous le nom de Antiferno ou Vestibule de L’enfer, sorte de premiĂšre Ă©tape dans le long processus de dĂ©shumanisation de masse. Celle-lĂ  mĂȘme touche Ă  l’intime la plupart du temps, dans ce que les ĂȘtres ont Ă  perdre de plus intĂ©rieur dans un premier temps leur intimitĂ© et leur dignitĂ©, dans ce qu’elle touche au bout du compte, Ă  ce qui est leur droit le plus prĂ©cieux, le droit Ă  la vie. C’est sur cette notion de victime et de bourreau que se base une partie de la narration. Sur cette transgression de celui qui abuse et de celui qui subit. L’un agissant parce qu’il a pour lui la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir, l’autre subissant parce qu’il est devenu un objet et dans le pire des cas un objet sexuel, un simple objet de dĂ©sir, sur lequel on assouvit son fantasme. L’autre partie est celle qui consiste Ă  s’octroyer le droit de vie et de mort. Dans l’un comme dans l’autre, les deux notions sont anti-Ă©rotiques au possible. MĂȘme si les corps sont nus, mĂȘme s’il y a des scĂšnes de pĂ©nĂ©trations, aucune scĂšne n’est Ă©rotique. Au contraire, de ces scĂšnes naĂźt un dĂ©goĂ»t profond, et aucune ne se satisfait de l’idĂ©e du dĂ©sir. Les bourreaux n’en expriment aucun vis-Ă -vis de leurs victimes, ils n’expriment d’ailleurs Ă  la base aucune notion d’échanges normaux’ avec elles. Ils ne font que les regarder avec dĂ©tachement. Leurs dĂ©sirs naissent de pulsions sadiques. L’une des scĂšnes qui dĂ©crit le mieux ce rapport de domination par rapport Ă  l’autre, de contrainte d’un corps sur un autre est celle du dĂ©but pendant un repas, quand une des servantes se retrouve Ă  terre, recevant un coĂŻt forcĂ©, un coĂŻt qui n’est rien d’autre qu’un viol. MĂȘme les paroles introductives de la premiĂšre maquerelle ne suscitent aucune vĂ©ritable Ă©motion si ce n’est qu’elles sont dĂ©concertantes tant elles impriment un Ă©trange goĂ»t sardonique. Le tout est empesĂ© et faussement excitant. Il y a un constant dĂ©calage entre l’aspect subversif du langage et sa transposition dans la rĂ©alitĂ©, au moment oĂč les bourreaux et les victimes matĂ©rialisent l’acte Ă©voquĂ© par la parole de façon ultra-brutale. Il n’existe pas de consensus dans le plaisir, il n’y a que la contrainte et la douleur. C’est de cela qu’est empreint le premier cycle, appelĂ© Cycle des manies, qui n’est ni plus ni moins qu’une mise en application d’une idĂ©e de la sexualitĂ© envisagĂ©e sous l’angle de l’asservissement pratiques homosexuelles et hĂ©tĂ©rosexuelles en plus d’une forte propension Ă  la dĂ©gradation morale et physique par la soumission. Dans ce conglomĂ©rat d’idĂ©es fascisantes dĂ©crites par la sociĂ©tĂ© de SalĂČ, le pouvoir est ici une allusion directe Ă  une forme d’esclavagisme que Pasolini reprend Ă  son compte pour dĂ©crire l’Italie du milieu des annĂ©es 70. Le plus inacceptable est non pas cette vision de coĂŻts entre personnes non consentantes, puisque enlevĂ©es, mais de l’ñge de ces mĂȘmes personnes qui ne sont mĂȘme pas sorties de l’adolescence pour une grande partie d’entre elles. Cette partie du film est terrible parce qu’elle avorte des moments sublimes en train de se rĂ©aliser. La sĂ©quence du mariage en est l’un des plus Ă©vidents. Un couple se forme, il se marie toujours sous l’Ɠil des puissants, puis commence Ă  entamer leur alliance en voulant faire l’amour, avant que l’acte soit interrompu. Cette scĂšne s’achĂšve par la destruction immĂ©diate du couple et de sa beautĂ©. La beautĂ© est mauvaise, tout comme l’Art est mauvais et ils doivent donc ĂȘtre dĂ©truits, alors mĂȘme que les seigneurs sont des gens cultivĂ©s capables de citer Baudelaire ou, ultime outrage, A l’ombre des jeunes filles en fleur de Marcel Proust. On est en plein dans la critique du Beau, qu’il concerne les individus ou bien la pensĂ©e. De cette destruction mĂ©thodique naĂźt la jouissance des seigneurs ». Plus tard ce sont les jeunes adolescents et adolescentes qui devront mimer le comportement des chiens avant que l’une d’entre elles ne reçoive une bouchĂ©e de polenta dans laquelle se trouvent des clous. C’est dans cette scĂšne qu’explose pour la premiĂšre fois l’idĂ©e d’ĂȘtres humains rabaissĂ©s Ă  un Ă©tat primitif et bĂȘtement animal, l’un et l’autre n’étant plus diffĂ©renciĂ©s. Ici, par un simple gros plan sur une bouche ensanglantĂ©e, la femme devient un ĂȘtre anonyme. Elle est juste devenue une chienne parmi tant d’autres. La suite du film sera d’une logique encore plus implacable car elle ira au bout de cette donnĂ©e initiale. Pasolini a choisi de filmer de face les scĂšnes de nuditĂ© et on lui a reprochĂ© de faire complaisant. A la vue des scĂšnes incriminĂ©es on peut difficilement dire qu’il Ă©tait possible de les filmer autrement ou de ne pas les filmer du tout. Comment en effet montrer la domination d’un corps dans un rĂ©gime totalitaire sans en montrer les consĂ©quences ? La question est houleuse et souleva des contestations. Filmer un acte rĂ©pugnant ne signifie absolument pas que l’on acquiesce qu’il soit commis. Mais ne pas le filmer ne revient-il pas Ă  dire que cela n’existe pas, et Ă  le rendre tabou ? Le cercle des manies s’arrĂȘte lĂ  oĂč commence l’un des cercles les plus discutĂ©s, si ce n’est le plus discutĂ© des trois celui de la merde. AprĂšs avoir passĂ© les trente minutes dans un cadre oĂč la sexualitĂ© avait toute emprise sur le rĂ©cit et la rĂ©alisation via une mise en parallĂšle des pulsions et de leurs mises en images, le rĂ©alisateur appuie sa seconde partie sur un thĂšme au combien tabou et rĂ©vulsant, toujours inspirĂ© des Ă©crits du Marquis. Le cercle de la merde commence lĂ  oĂč s’arrĂȘte tout hypothĂ©tique rapport social entre les quatre personnages principaux et la dizaine de garçons et de filles sĂ©questrĂ©s. Certes ce rapport n’a jamais Ă©tĂ© Ă©tabli. Mais il est devenu impossible Ă  prĂ©sent. La collaboration des miliciens qui observaient depuis le dĂ©but va se faire un peu plus prĂ©sente au fil du temps, et surtout de moins en moins distante. Ils ont toujours Ă©tĂ© lĂ , quelques fois davantage disposĂ©s Ă  l’arriĂšre-plan que participant de façon directe aux sĂ©vices. Il n’empĂȘche qu’étant armĂ©s, ils ont un fort pouvoir de dissuasion sur quiconque se rebellerait contre la volontĂ© des quatre seigneurs ». Comme pour le cercle prĂ©cĂ©dent, celui-ci est amenĂ© par une histoire racontĂ©e par une nouvelle maquerelle. Le discours sombre ici dans des dĂ©tails des plus ragoĂ»tants. Puisque tout est affaire de dĂ©lices » comme le dit la narratrice, alors mĂȘme les plus obsĂ©dants et graveleux y seront racontĂ©s et mis en pratique. On retrouve une jeune fille qui Ă©tait en larmes lors d’une des premiĂšres scĂšnes et qui va subir l’un des actes les plus humiliants si ce n’est le plus humiliant de tout le film. Cette sĂ©quence hyper Ă©prouvante est amenĂ©e par un assez long prologue. On passera les dĂ©tails mais Pasolini va trĂšs loin dans cette scĂšne. Nous n’imaginons sans doute pas Ă  quel point les spectateurs ont du ĂȘtre dĂ©rangĂ©s et bousculĂ©s par cette image de la petite cuillĂšre. En 1975, le rapport Ă  la scatologie Ă©tait plus tabou que celui que nous entretenons aujourd’hui. L’humour peut toucher Ă  tous les sujets tant qu’il reste dans le cadre du respect Ă  l’autre. Ici, dans le cadre de la fiction, l’épisode touche Ă  l’insoutenable. Une telle sĂ©quence de coprophagie a du ĂȘtre assimilĂ©e Ă  de la pure provocation, alors qu’elle montre une souillure de l’esprit et du corps tout Ă  fait dramatique, dont la violence crue porte sur le cƓur. On compatit de toute notre Ăąme pour cette pauvre jeune fille qui pleure la mort de sa mĂšre et subissant tous les outrages. On ne peut ĂȘtre que dĂ©semparĂ© par son regard et ses larmes. Pasolini pose clairement la question de la reprĂ©sentation de la scatologie. Peut-on et doit-on montrer un acte scatologique au cinĂ©ma ? La sĂ©quence n’est pas isolĂ©e puisque les noces du prĂ©sident seront couronnĂ©es d’un repas fait Ă  base d’excrĂ©ments, une des scĂšnes chocs qui est restĂ©e pour ĂȘtre l’une des plus cĂ©lĂšbres de SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome. Les noces sont bien entendu cĂ©lĂ©brĂ©es en grande pompe avec tout le fard et l’excentricitĂ© qui en rĂ©sulte maquillage de pacotille, tenue de mariĂ©e portĂ©e par un homme, d’oĂč cette forte ambiguĂŻtĂ© entre le regard de l’opprimĂ© devenu la femme et son mari qui le regarde avec une cupiditĂ© qui ne fait aucun doute. Le miroir dĂ©formant des rapports n’est pas inversĂ©, mais l’homosexualitĂ© condamnĂ©e par les seigneurs » depuis le dĂ©but est ici sacralisĂ©e, comme si elle devenait la norme d’une union par ailleurs impossible. Ce cercle aussi dur et insupportable soit-il – il interroge sur la question de la capacitĂ© ou non Ă  accepter ce genre d’images – est cohĂ©rent et nĂ©cessaire dans la structure du film en cercles indissociables les uns des autres. Le roman comportait lui aussi des passages de scatologie, parfois encore plus appuyĂ©s que ce que l’on peut voir dans la transposition Ă  l’écran. Certains dĂ©tails allaient mĂȘme jusqu’à pousser Ă  refermer quelques instants le livre tant ils Ă©taient Ă©pouvantables. D’une certaine maniĂšre il allait encore plus loin. Pasolini a sans doute franchi une limite puisqu’il n’y a que trĂšs peu de films traditionnels qui traitent de la scatologie et la reprĂ©sentent on pourrait citer le Pink Flamingos de John Waters. Pire encore que la question des dĂ©viances sexuelles ou de la brutalitĂ© avec laquelle elles sont menĂ©es, le cercle de la merde en appelle au dĂ©goĂ»t primaire, Ă  l’offuscation devant ce qui apparaĂźt irracontable, ne devant pas ĂȘtre montrĂ©, filmĂ©. On peut certes en parler, Ă©voquer la pratique, mais la voir en images change la donne. Aux yeux des autres cercles, c’est peut-ĂȘtre celui qui apparaĂźt le plus court mais il n’est nĂ©anmoins pas celui qui laisse le plus de rĂ©pit. D’ailleurs la maquerelle qui s’occupe de raconter les histoires est la mieux habillĂ©e, toilettĂ©e, maquillĂ©e et raconte ses aventures gastronomiques’ avec un recul et un dĂ©tachement qui pourraient paraĂźtre incongrus s’ils Ă©taient inscrits dans un tout autre contexte. Cela fait aussi partie de la manipulation par laquelle les dominants cherchent Ă  faire passer la pilule par des propos rapportĂ©s, avant de passer Ă  l’action. Pour que l’ensemble forme un cercle parfait, il fallait une derniĂšre partie, qui fasse fi de l’érotisme de façade de la premiĂšre partie et du sadisme Ă©cƓurant de la seconde. Le dernier cercle est celui du sang. Le cercle du sang en appelle Ă  une autre maquerelle, interprĂ©tĂ©e par la trĂšs inquiĂ©tante Caterina Boratto, qui s’exprime parfois en allemand au sein du mĂȘme rĂ©cit. La raison n’en est pas explicitĂ©e, mais sans doute est-ce une rĂ©fĂ©rence au rĂ©gime Nazi. La prĂ©cĂ©dente maquerelle accusait un charme vieillot et aristocratique qui prĂȘtait parfois Ă  sourire, cette derniĂšre est tout Ă  fait inquiĂ©tante avec ses grands yeux bleu clair et son fard sur le visage. Toute l’ambiguĂŻtĂ© Ă©lĂ©gances des intervenantes, langage chĂątiĂ© disparaĂźt pour laisser place Ă  une terreur pure, transcendĂ©e par le discours sur la torture, sur ses aventures passĂ©es qu’elle invoque avec toute la rĂ©jouissance du monde sans pour autant ĂȘtre marquĂ©e d’affect particulier. Les Ă©vĂšnements racontĂ©s tournent Ă  l’horreur viscĂ©rale et seuls les petits soldats en tenue militaire portent un large sourire comme si plus rien ne les atteignaient, comme si les choses les plus Ă©prouvantes leur passaient au dessus de la tĂȘte ou plutĂŽt qu’ils s’en rĂ©jouissaient. La torture est le moyen de faire fantasmer le Monseigneur, Le prĂ©sident, son Excellence et Curval comme d’autres fantasmeraient sur des images pornographiques tout Ă  fait conventionnelles. Leur jouissance n’est plus associĂ©e Ă  l’unique mise Ă  disposition du corps, mais de sa mise Ă  mort en un spectacle orgiaque. La mise en scĂšne reste en plan fixe la plupart du temps, mĂȘme si quelques mouvements de camĂ©ras Ă  l’épaule l’accompagnent. On notera l’absence de hors-champs qui fait que toutes les victimes sont dans un cadre clos qui ne donne jamais Ă  voir sur l’extĂ©rieur. Jamais le film n’avait atteint une telle tension auparavant. La moindre parole est dĂ©stabilisante, les repĂšres sont brouillĂ©s et l’un des personnages, enfermĂ© dans une cuve Ă  l’odeur pestilentielle, si l’on en croit la couleur et son contenu, hurle Dieu, pourquoi nous as-tu abandonnĂ© ? ». C’est la premiĂšre fois que jaillit l’idĂ©e d’une foi perdue, d’une entitĂ© supĂ©rieure qui aurait abandonnĂ© ses enfants les laissant au destin de l’Histoire. La phrase est terrible et rĂ©sonne comme un Ă©cho dĂ©sespĂ©rĂ©. En mĂȘme temps que le rĂ©gime de SalĂČ fini par tomber, les victimes sont elles-mĂȘmes sur le point de mourir. La boucle se referme en un long continuum de scĂšnes plus horribles les unes que les autres, pas parce qu’elles choquent sur le plan visuel, mais parce qu’elles s’inscrivent dans une implacable mĂ©canique de dĂ©nonciation. A nouveau une scĂšne lesbienne Ă©rotisante est sabordĂ©e par l’arrivĂ©e du Monseigneur qui les contraint Ă  parler sous la menace d’un revolver. On nage dans un climat de suspicion oĂč la moindre parole a ses consĂ©quences, aussi graves soient-elles. La scĂšne est pour une fois Ă©rotique dans le sens oĂč les deux comĂ©diennes jouent trĂšs bien une passion dĂ©vorante mais sans issue, seul moment de plaisir encore possible Ă  rĂ©aliser. L’idĂ©alisation du saphisme prend nĂ©anmoins une tournure beaucoup plus dramatique quand elle apparaĂźt impossible Ă  rĂ©aliser. De lĂ , s’enchaĂźne une sĂ©rie de dialogues qui amĂšnent les quatre principaux personnages Ă  se rendre dans la chambre d’une servante noire qui couche avec un jeune homme appartenant aux collaborateurs. Le racisme latent des dĂ©tenteurs du pouvoir est transgressĂ© par ce couple qui s’adonne Ă  l’amour avant d’ĂȘtre assassinĂ© dans un geste de bravoure ultime. Nul doute que Pasolini fait passer un message trĂšs fort dans cette scĂšne qui appelle Ă  toute forme de rĂ©sistance devant l’arbitraire. Le problĂšme posĂ© par les derniĂšres minutes n’est pas un problĂšme d’éthique au sens oĂč on l’entend traditionnellement, Ă  savoir si c’est moral ou non. C’est celui de montrer ce dont beaucoup de longs mĂ©trages s’opposaient, par rĂ©flexe ou selon le point de vue du metteur en scĂšne, Ă  filmer. Certains des films les plus rĂ©cents sur la question en ont traitĂ© mais le montrer dans ce qu’il a de plus inhumain n’avait jamais Ă©tĂ© fait ou presque. C’est le cas de La Vie est belle de Roberto Benigni qui est un film Ă©mouvant et qui propose la vision du cinĂ©aste sur le plan de l’émotion et de la comĂ©die dramatique avec tout le dĂ©calage que l’on connaĂźt le pĂšre qui fait croire Ă  son fils que tout n’est qu’un jeu. C’est un choix et il se respecte. Ici, Pasolini rentre dans le dĂ©tail et par le biais de jumelles dans un format arrondi filme l’innommable. On a ainsi l’impression d’ĂȘtre les tĂ©moins des actes de tortures opĂ©rĂ©s sur les protagonistes. Le problĂšme de l’insupportable cruautĂ© des images est posĂ© par la camĂ©ra. On ne peut pas se poser la question de l’utilitĂ© de ces scĂšnes, car elles sont nĂ©cessaires Ă  voir pour comprendre ce qui pousse les quatre personnages Ă  aller aussi loin, Ă  se sĂ©parer de ces corps qui leur appartenaient », Ă  les tuer au bout du compte. Cela arrive comme un point d’orgue, comme une finalitĂ© dans ce qu’elle a plus inhumaine, de plus incomprĂ©hensible aussi, mais de fondamentalement logique au vu des Ă©vĂšnements. La musique qui accompagne ces sĂ©ances de torture est le deuxiĂšme mouvement de Carmina Burana de Carl Orff, un mouvement oĂč les chƓurs sont trĂšs importants car ils portent la mĂ©lodie. La terreur est dĂ©cuplĂ©e par ces voix graves et baroques. Les images sont peut-ĂȘtre les plus insoutenables que le cinĂ©ma n’ait jamais montrĂ© depuis Un chien andalou de Luis Buñuel et le dĂ©coupage de l’Ɠil qui provoqua nombre de haut-le-cƓur, ou la scĂšne de l’extincteur dans IrrĂ©versible de Gaspar NoĂ©. Il faut le dĂ©couvrir par soi-mĂȘme car il est peu probable qu’on puisse dĂ©crire convenablement une telle sĂ©quence sans tomber dans la banalitĂ©. En pied de nez final, deux petits soldats armĂ©s d’une mitraillette dansent sur la musique du gĂ©nĂ©rique composĂ©e par Ennio Morriconne avant qu’un soudain Fine » ne vienne interrompre la projection. La vision du film se mĂ»rit petit Ă  petit, les interprĂ©tations seront diffĂ©rentes selon les personnes et les sensibilitĂ©s, mais quoiqu’il en soit, quoique l’on en pense, que l’on dĂ©teste ou que l’on trouve SalĂČ nĂ©cessaire, le film est une porte ouverte Ă  la rĂ©flexion et au dialogue quant Ă  une pĂ©riode qui a marquĂ© le XX Ăšme siĂšcle. Il est sans doute aussi indispensable que le documentaire d’Alain Resnais Nuit et Brouillard. On peut le voir en complĂ©ment de diffĂ©rents films, reportages, documentaires abordant la thĂ©matique de la Seconde Guerre Mondiale et de ses horreurs. Un film en tous les cas intĂšgre qui suscite toujours autant de rĂ©actions, preuve que Pasolini ne l’a pas tournĂ© pour rien. C’est aussi un cri d’espoir, magnifique, fragile sur la possibilitĂ©, sur la nĂ©cessitĂ© du souvenir et un combat contre toute forme de nĂ©gationnisme. SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome, Ă  condition qu’on en prenne la signification avec des pincettes, n’est pas un film dangereux, il est, par son intĂ©gritĂ© et son courage, une Ɠuvre sans l’ombre d’un doute anti-fasciste et bouleversante. SalĂČou les 120 JournĂ©es de Sodome 1975 streaming vf Film Complet en francais Gratuit, REGARDER SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome (1975) Film Streaming Online VF Complet HD,Regarder Regarder SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome (1975) film complet SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome streaming, SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Streaming-Vostfr1976 FilmSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de SodomeSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome 1976 Film Complet en Streaming en FrancaisSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de de films VotesDate de sortie 1976-01-10Production Les Productions Artistes AssociĂ©s / PEA / Page Wiki ou les 120 JournĂ©es de SodomeGenre DrameHorreurDurant la RĂ©publique fasciste de SalĂČ, quatre seigneurs Ă©laborent un rĂšglement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sĂ©lectionnent huit reprĂ©sentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dĂ©gradantes. Tous s’enferment alors dans une villa prĂšs de Marzabotto afin d’y passer 120 journĂ©es en respectant les rĂšgles de leur code terrifiant. SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome Film Streaming VF 1976Titre original SalĂČ o le 120 giornate di SodomaPopularitĂ© 115 MinutesSlogan SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome 1976 streaming complet vf. SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome streaming gratuit. SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome film streaming vostfr. Regarder SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome en streaming vf gratuit Regardez un film en ligne Ă  travers les meilleures vidĂ©os HD 1080p gratuites sur ordinateur de bureau, ordinateur portable, ordinateur portable, tablette, iPhone, iPad, Mac Pro et plus ou les 120 JournĂ©es de Sodome – Acteurs et actriceSalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome – Bande annonce Film Complet en Streaming en FrancaisFilm CompletDans une catĂ©gorie similaire Categories Non classĂ©
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Quintavalle The Magistrate, Guido Galletti Guard, Benedetta Gaetani Female Victim, Dorit Henke Doris - Female Victim, Giorgio Cataldi The Bishop, Tatiana Mogilansky Daughter, Gaspare Di Jenno Rino - Male Victim, Antonio Orlando Tonino - Male Victim, Franco Merli Male Victim, Sonia Saviange The Pianist, Antiniska Nemour Female Victim, Marco Lucantoni First Male Victim uncredited, Aldo Valletti The President, Paola Pieracci Wife, Carla Terlizzi Wife, Olga Andreis Eva - Female Victim, Efisio Etzi Guard, Rinaldo Missaglia Guard, Maurizio Valaguzza Collaborator0073650SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome est le plus efficace film créé par Produzioni Europee Associate PEA, Les Productions Artistes AssociĂ©s, possĂ©dant description du film est "Durant la RĂ©publique fasciste de Salo, quatre seigneurs Ă©laborent un rĂšglement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sĂ©lectionnent huit reprĂ©sentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dĂ©gradantes. Tous s'enferment alors dans une villa prĂšs de Marzabotto afin d'y passer 120 journĂ©es en respectant les rĂšgles de leur code terrifiant.". Le film a Ă©tĂ© produit avec une excellente qualitĂ© graphique, meilleur qualitĂ© du son et le meilleur meilleurs i premiĂšre lire ce film, je ne suis pas entiĂšrement sĂ»r dans le cas i pour rendre votre idĂ©e ou peut-ĂȘtre pas. AprĂšs l'avoir vu je ai parler qui vraiment. Je recommande trĂšs ce film pour ceux qui l'intĂ©ressĂ© genre Guerre, Drame, Horreur, . Il est possible que vous le pouvez regarder sans frais juste clic un bouton de commande et se inscrire, vous pouvez Ă©ventuellement obtenir regarder innombrable derniers titres de films sans frais.... Regarder Film Horreur SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome dans le meilleur format vidĂ©o 720p .... Director of Photography Tonino Delli Colli, Production Supervisor Angelo Zemella, Publicist Nico Naldini, Production Manager Antonio Girasante, Assistant Script Pupi Avati, Script Supervisor Beatrice Banfi, Musician Arnaldo Graziosi, Writer Pier Paolo Pasolini, Editor Nino Baragli, Costume Assistant Vanni Castellani, First Assistant Director Umberto Angelucci, Sound Domenico Pasquadibisceglie, Producer Alberto De Stefanis, Makeup Artist Osvaldo Desideri, Makeup Artist Alfredo Tiberi, Camera Operator Carlo Tafani, Second Assistant Camera Giancarlo Granatelli, Producer Antonio Girasante, Sound Mixer Fausto Ancillai, Production Designer Dante Ferretti, Special Effects Alfredo Tiberi, Presenter Alberto Grimaldi, First Assistant Camera Sandro Battaglia, Assistant Script Sergio Citti, Second Assistant Director Fiorella Infascelli, Post Production Coordinator Enzo Ocone, Costume Designer Danilo Donati, Painter Italo Tomassi, Assistant Editor Alfredo Menchini, Hairstylist Giusy Bovino, Novel Donatien Alphonse François de Sade, Set Decoration Osvaldo Desideri, Assistant Editor Ugo De Rossi, Sound Giorgio Loviscek, Sound Effects Editor Massimo Anzellotti, Production Supervisor Alessandro Mattei, Producer Alberto Grimaldi, Unit Manager Alberto De Stefanis, Original Music Composer Ennio Morricone, Still Photographer Deborah Imogen Beer, Draughtsman Maria-Teresa Barbasso, Boom Operator Giuseppina Sagliano, Director Pier Paolo Pasolini, Production Supervisor Renzo David, Camera Operator Emilio BestettiBien sĂ»r, maintenant vous pouvez regarder film reliĂ© SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome 100% longueur et de trouver la connexion cette video SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome au meilleur format vidĂ©o de italy, rape, fascism, bishop, fascist, sadism, dark comedy, torture, sexual torture, libertine, coprophilia, scat, catholicism, lgbt interest,
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