Ledocument : "Le progrĂšs technique nous rend-il plus humains ?" compte 1228 mots.Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grĂące Ă  notre systĂšme gratuit d’échange de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro. Accueil / Le travail humain dĂ©finition et Ă©lĂ©ments de philosophie Le dictionnaire Larousse dĂ©finit le travail comme L’activitĂ© de l’homme appliquĂ©e Ă  la production, Ă  la crĂ©ation, Ă  l’entretien de quelque chose ». Plus profondĂ©ment, le travail humain, parce qu’il est rĂ©alisĂ© par une personne capable d’inventer et de crĂ©er Ă  l’image de Dieu, a une valeur spĂ©cifique. Hannah Arendt dans son livre Condition de l’homme moderne[ Arendt Condition de l’homme moderne, Calmann Levy, 1961.] transpose l’opposition antique entre le travail et le loisir en distinguant le travail destinĂ© Ă  dominer la nature pour survivre. L’activitĂ© imposĂ©e par le cycle biologique correspond Ă  la racine latine labor le labeur. ImposĂ©e, elle est une aliĂ©nation due aux exigences de la nature. le travail crĂ©atif dĂ©passant la nĂ©cessitĂ©, qu’Hannah Arendt appelle l’Ɠuvre opus. ActivitĂ© oĂč chacun choisit de rĂ©aliser les projets lui permettant de participer au progrĂšs du monde et d’exprimer sa personnalitĂ©. L’Ɠuvre survit et transcende l’existence individuelle. Cette distinction met en Ă©vidence ce qu’est un travail de qualitĂ©. Cependant la vision Hannah Arendt reste pessimiste. Dans sa vision, le travail Labor est une contrainte aliĂ©nante. L’objectif de la sociĂ©tĂ© est donc d’augmenter la part de l’Ɠuvre et de diminuer celle du travail Labor dans l’activitĂ© humaine. Le rythme du travail Ă  la chaĂźne empĂȘche les ouvriers de voir leur activitĂ© comme un service pour les autres. Simone Weil, ayant expĂ©rimentĂ© le travail Ă  la chaĂźne1, ne distingue pas le travail Labor et l’Ɠuvre comme elle n’oppose pas la libertĂ© crĂ©atrice et la nĂ©cessitĂ© imposĂ©e par la nature. De son expĂ©rience en usine, elle a tirĂ© une vision trĂšs claire du travail à la chaĂźne. Un travail qui ne permet mĂȘme pas d’espĂ©rer un progrĂšs pour soi, a fortiori pour la sociĂ©tĂ©, du fait du caractĂšre purement rĂ©pĂ©titif et alimentaire » de cette activitĂ©. Le rythme empĂȘche les ouvriers de voir leur activitĂ© comme un service pour les autres, ou mieux comme une louange adressĂ©e au CrĂ©ateur, dont l’Ɠuvre se poursuit Ă  travers la main des hommes. Les conditions d’un travail authentique sens, production, relation aux autres Pour Simone Weil, seule cette vision spirituelle permet d’échapper au dĂ©sespoir qu’engendre la rĂ©pĂ©tition d’une tĂąche Ă  l’infini. Elle suggĂ©rait de lever les yeux vers le ciel pour reprendre contact avec le cosmos et par lĂ  avec la mission de co-crĂ©ation confiĂ©e à tout homme. Plus largement elle dĂ©gagera de son expĂ©rience les caractĂ©ristiques d’un travail authentique qui inspireront la suite de ce livret. Pierre-Yves Gomez, Ă©conomiste, explique que la personne qui travaille vit une triple expĂ©rience2 la premiĂšre est subjective, c’est ce que vit la personne dans son travail et notamment son intention Pourquoi, la seconde est objective car le travail aboutit à une production Quoi, la troisiĂšme est collective car le travail conduit Ă  ĂȘtre en relation avec d’autres Avec/pour qui. Ces trois dimensions, toutes nĂ©cessaires, donnent toute sa rĂ©alitĂ© et son sens au travail humain. Elles fournissent une bonne grille d’analyse du travail La dimension subjective prend en compte ce que la personne peut mettre d’elle-mĂȘme dans son travail. Quel sens lui donne-t-elle ? Quelle est son intention ? Chaque personne vit cette dimension au travers de la reconnaissance qu’il reçoit. La dimension objective. C’est le rĂ©sultat concret du travail qui en donne la mesure. Ce que produit une personne peut ĂȘtre comparĂ© Ă  ce qu’en fait une autre. Sa rĂ©alitĂ© est celle de la performance. La dimension collective. Le travail parce qu’il demande de la coopĂ©ration et qu’il produit pour des clients place chaque personne au centre de relations diverses. Cette dimension se mesure dans la solidaritĂ©. L’essentiel du temps de travail Ă©chappe au marchĂ© Comme le fait remarquer Pierre-Yves Gomez, le travail d’une personne ne se limite pas à son activitĂ© salariĂ©e3 ou rémunĂ©rĂ©e4 En effet, l’essentiel du temps de travail Ă©chappe au marchĂ© parce qu’il est rĂ©alisĂ© gratuitement le travail domestique repas, bricolage, jardin, Ă©ducation, administratif, soins aux malades, les activitĂ©s sociales le bĂ©nĂ©volat représente l’équivalent d’un million d’emplois à plein temps en France, les Ă©changes dans des communautĂ©s virtuelles WikipĂ©dia
, mais aussi toute la part de tĂąches rĂ©alisĂ©es par le client sans laquelle l’économie ne fonctionnerait pas remplir son caddie, scanner, se servir à la pompe, acheter un billet de train, remplir sur le net les formulaires de l’administration, etc.. Source Cahier La dignitĂ© de l’homme au coeur de l’entreprise Ilsont 175 000 mineurs placĂ©s par dĂ©cision de justice sous la protection de l’aide sociale Ă  l’enfance, parmi lesquels 60 000 sont en foyer ou famille d’accueil.
Le concept de “travail” est marquĂ© par la tradition religieuse, qui a souvent privilĂ©giĂ© dans sa dĂ©finition l'idĂ©e de contrainte pĂ©nible labor en latin, avant de devenir, dans le contexte philosophique moderne, dans la philosophie de Hegel et Marx, Ă  dĂ©signer l’activitĂ© de transformation de la nature destinĂ©e Ă  satisfaire les besoins. Le travail devient alors une activitĂ© humaniste et historique. Le travail s'oppose au jeu, qui est une activitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e et se distingue de l'effort, qui peut ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©. DĂ©finition gĂ©nĂ©rale La philosophie dĂ©finit aujourd'hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l'homme s'extĂ©riorise dans le monde Ă  des fins destinĂ©es Ă  le modifier, de maniĂšre Ă  produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et Ă  satisfaire des besoins. Citations philosophiques sur le concept de travail Hegel Le travail est dĂ©sir rĂ©frĂ©nĂ©, disparition retardĂ©e le travail forme. Le rapport nĂ©gatif Ă  l'objet devient forme de cet objet mĂȘme, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, Ă  l'Ă©gard du travailleur, l'objet a une indĂ©pendance” La phĂ©nomĂ©nologie de l'esprit Comte Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possĂšde l'HumanitĂ© dans le but de satisfaire tous ses besoins Discours sur l'ensemble du positivisme Marx Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-mĂȘme vis-Ă -vis de la nature le rĂŽle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est douĂ©, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matiĂšres en leur donnant une forme utile Ă  sa vie Le Capital Marx De chacun selon ses capacitĂ©s Ă  chacun selon ses besoins Manifeste du parti communiste Voltaire Le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l'ennui, le vice et le besoin Candide Film sur le travail Les Temps modernes de Charlie Chaplin Concepts associĂ©s L'aliĂ©nation Le bonheur La dialectique Hegel Quizz sur le travail
Lemonde change et les flux migratoires d'aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. L’AlgĂ©rie et la France doivent entamer la rĂ©daction d’un quatriĂšme avenant Ă  l’accord franco-algĂ©rien du 27 dĂ©cembre 1968, et ce, afin d’amĂ©liorer la situation de ces AlgĂ©riens arrivant en France. Dans l’optique d’un nouvel avenant, le
Le travail fait partie intrinsĂšque de la vie. Mais quelle est son importance rĂ©elle ? Qu'apporte-t-il ? Comment doit-on considĂ©rer le travail ? Le travail est indispensable Ă  l'homme. Il lui permet de survivre et d'assurer son confort. Il lui apporte aussi le respect des autres. Chacun doit faire avec amour un travail qui lui convient. Le travail est une nĂ©cessitĂ© pour l'homme Travailler, c'est agir pour assurer sa survie et son confort sur les plans matĂ©riel et intellectuel. Le confort nĂ©cessite plus de travail que la survie, mais il est plus satisfaisant. Assurer sa survie matĂ©rielle, c'est pouvoir manger, s'habiller, s'abriter et se soigner. Assurer son confort matĂ©riel, c'est pouvoir choisir et amĂ©liorer ses conditions de vie matĂ©rielle. Assurer ses besoins intellectuels, c'est apprendre Ă  parler, lire, Ă©crire et compter. Mais c'est aussi se cultiver, se distraire, raisonner, etc. Les hommes ne peuvent pas subsister sans travailler. En effet, la nature ne peut pas donner Ă  l'homme tout ce dont il a besoin. Certes, la nature offre des ressources. Mais il faut quand mĂȘme faire un certain travail pour les obtenir et les transformer. La nourriture ne vient pas toute seule dans la bouche, et les vĂȘtements ne se trouvent pas tout faits dans la nature. Le travail est donc indispensable Ă  la vie de chacun, quel que soit son niveau de vie. Chaque homme a le devoir de travailler. La charitĂ©, qui est la loi du partage, ne doit pas inciter Ă  la paresse. Un homme valide n'a pas le droit de dĂ©pendre du travail des autres. Chacun doit compter sur ses propres ressources et ses compĂ©tences pour assurer ses besoins. Tout le monde doit pouvoir apporter sa contribution et Ă©changer le fruit de son travail avec les autres. Le travail est valorisant pour l'homme Le travail permet Ă  l'homme de jouer un rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Le rĂ©sultat de son travail a une valeur reconnue par ses semblables. L'homme se rend et se sent utile. Il est acteur de la vie Ă©conomique et sociale. Il acquiert ainsi une signification aux yeux des autres. Le travail apporte le respect des autres. Un homme qui travaille et produit ne se plie pas devant son semblable pour quĂ©mander son aumĂŽne. Il est pris en considĂ©ration par ses semblables. Celui qui travaille peut assumer ses responsabilitĂ©s en assurant sa survie et celle de sa famille. Et il gagne en estime autour de lui quand le travail est bien fait. Faites le travail que vous aimez Trouvez le travail qui vous convient, et vous serez heureux. Ne vous laissez pas imposer des travaux qui vous Ă©puisent et vous font perdre du temps. Faites le travail qui vous plaĂźt et dans lequel vous pouvez donner le meilleur de vous-mĂȘme, investir totalement intelligence et Ă©nergie. Mettez de l'amour dans votre travail. Un travail sera bien fait s'il est conditionnĂ© par l'amour de le faire. Et il sera bĂ©ni s'il est fait avec l'intention d'aider Ă  la survie et Ă  l'Ă©panouissement de la famille. Mais il n'y a pas que le travail dans la vie. AprĂšs votre travail, organisez-vous des loisirs pour vous donner du plaisir, rĂ©cupĂ©rer des forces, entretenir votre santĂ©. Travail et loisir sont tous deux indispensables pour un bon Ă©quilibre de vie.

Le travail est-il le lien le plus Ă©troit entre l'homme et la rĂ©alitĂ© ? - Le travail est-il nĂ©cessairement aliĂ©nant pour l'homme ? 2. La division du travail - La division du travail peut-elle ĂȘtre source d'unitĂ© sociale ? 3. La rationalisation du travail (taylorisme, fordisme) 4. Le travail et la machine

De nombreux managers ont dĂ©sormais compris que des employĂ©s heureux Ă©taient plus productifs et plus crĂ©atifs. Par consĂ©quent, les entreprises investissent dans les meilleurs talents et voient leurs bĂ©nĂ©fices augmenter. Bon nombre de dirigeants attachent de l’importance au bonheur sur le lieu de travail et posent la question suivante aux candidats ou Ă  leurs employĂ©s "Qu'est-ce qui vous rendrait plus heureux au travail ?". En tant que manager, vous ne devriez jamais poser cette question ! Cela semble pourtant ĂȘtre un excellent point de dĂ©part. Pour rendre les gens plus heureux, vous leur demandez ce qu'ils veulent et le leur donnez. Tout le monde est content, n'est-ce pas ? Faux ! DiffĂ©rentes Ă©tudes ont permis de conclure que les ĂȘtres humains n’étaient pas des plus douĂ©s pour prĂ©dire ce qui les comble de joie. Demandez Ă  monsieur tout le monde ce dont il a besoin pour ĂȘtre heureux, il vous rĂ©pondra "gagner au loto". Il s’est toutefois avĂ©rĂ© que les gagnants de la loterie n’étaient que superficiellement plus heureux que les personnes menant un train de vie normal. Facteurs Ă©quitables Lorsque vous demandez aux employĂ©s ce qui les rend plus heureux au travail, vous obtenez gĂ©nĂ©ralement des rĂ©ponses telles qu'une augmentation, une promotion, une prime, une salle de sport au bureau, des fruits gratuits, etc. Bien que tout cela semble trĂšs raisonnable, nous savons, grĂące Ă  des recherches, que ces facteurs ne rendent pas les employĂ©s plus heureux au travail. Soyons clairs ces facteurs doivent ĂȘtre mis en Ɠuvre Ă©quitablement dans l'entreprise car le sentiment d’injustice rend les employĂ©s rĂ©ellement malheureux. A partir du moment oĂč ces facteurs sont mis en Ɠuvre de maniĂšre Ă©quitable, les augmenter davantage n'augmente pas forcĂ©ment le niveau de bonheur des collaborateurs. Cela explique pourquoi de nombreuses organisations consacrent beaucoup de temps et d'argent Ă  une multitude d'avantages mais que les employĂ©s ne sont toujours pas heureux. Bonheur naturel vs bonheur synthĂ©tique Dan Gilbert, professeur de psychologie Ă  l'universitĂ© de Harvard, le sait depuis longtemps donner aux employĂ©s ce qu'ils demandent est un aller-simple vers l'Ă©chec s'ils ne savent pas quoi demander. Et ils ne le savent pas. Dan Gilbert indique le biais d'impact comme le grand coupable. Cette tendance nous fait attribuer aux Ă©vĂ©nements un impact beaucoup plus important que celui que nous subissons rĂ©ellement. Ce biais d'impact a Ă©tĂ© utilisĂ© trĂšs habilement par notre sociĂ©tĂ© commerciale, qui nous a convaincus que nous devons obtenir ce que nous voulons, sinon nous serons malheureux. Tout cela est on ne peut plus faux ! Les recherches de Dan Gilbert montrent que le bonheur naturel obtenir ce que l'on veut est Ă©quivalent au bonheur synthĂ©tique le bonheur que nous crĂ©ons dans notre cerveau lorsque nous n’obtenons pas ce que nous voulons. Dans notre cerveau, le cortex prĂ©frontal fonctionne comme un vĂ©ritable simulateur et est donc, en quelques sortes, victime du lavage de cerveau commercial, ce qui signifie que nous n'associons le bonheur qu'Ă  des stimuli positifs. ExpĂ©rience rĂ©elle Le fait que le bonheur n'a rien Ă  voir avec des smileys et des ballons est Ă©vident. Demander ce qui rendrait une personne plus heureuse au travail ne paraĂźt donc pas non plus la solution. Comment procĂ©der ? Alexander Kjerulf, un expert danois en matiĂšre de bonheur au travail, suggĂšre d'utiliser une autre question comme point de dĂ©part pour accroĂźtre le bonheur au sein d'une Ă©quipe ou d'une organisation "Quelle bonne expĂ©rience rĂ©cente au travail vous a rendu heureux ? Cette question ne se concentre pas sur la prĂ©diction ou l'estimation des facteurs susceptibles d'accroĂźtre le bonheur au travail, mais remet en question une expĂ©rience rĂ©elle. Cela signifie que nous arrivons directement Ă  ce qui fonctionne vraiment. Alexander Kjerulf a posĂ© cette question lors de centaines de confĂ©rences Ă  travers le monde et il n'a jamais entendu personne Ă©voquer une augmentation de salaire, une promotion ou une session de fitness au bureau. Personne n'a jamais dit "J'Ă©tais vraiment heureux jeudi dernier parce que j'ai reçu une pomme gratuite de mon employeur". RĂ©sultats et relations Lorsque les gens rĂ©flĂ©chissent Ă  la question d'une bonne expĂ©rience professionnelle, leurs histoires se divisent en deux catĂ©gories. Soit ils parlent de faire du bon travail, d'obtenir de bons rĂ©sultats ou de faire une diffĂ©rence positive pour les autres. Il s'agit notamment de pouvoir rĂ©soudre un problĂšme difficile de maniĂšre crĂ©ative, de mener Ă  bien des projets ou d'obtenir un feedback positif de la part d'un client. Soit ils parlent des moments de connexion personnelle au travail, comme le fait de pouvoir rĂ©aliser quelque chose avec des collĂšgues, un collĂšgue qui a cuisinĂ© quelque chose pour toute l'Ă©quipe ou le sourire de quelqu'un qu'il a pu aider. Souvent, leurs histoires contiennent les deux Ă©lĂ©ments. C'est pourquoi on peut dire que les rĂ©sultats et les relations sont les deux sources les plus importantes de bonheur au travail. Donc, au lieu d'essayer de dĂ©couvrir ce qui rendra les employĂ©s heureux, vous feriez mieux de les aider Ă  se connecter aux expĂ©riences positives qu'ils ont vĂ©cues. En plus de prĂ©dire le bonheur futur de maniĂšre beaucoup plus fiable, une telle approche sera rĂ©confortante tant pour le conteur qui a vĂ©cu l'expĂ©rience que pour l'auditeur qui s'en inspire. Une solution win-win ! Lisez aussi Vous avez besoin d'objectifs pour ĂȘtre heureux gd/kv Souhaitez-vous en savoir plus au sujet de la troisiĂšme Semaine du Bonheur au Travail qui se dĂ©roule cette annĂ©e du 21 au 27 septembre ? Consultez le site web de la Semaine du Bonheur au Travail ou tĂ©lĂ©chargez notre guide Ă©lectronique comprenant 7 conseils pour plus de bonheur au travail . 27 juin 2022
Cest au cours de cette expĂ©rience qu’il comprend que le marchĂ© de l’immobilier de bureau va se transformer : les employĂ©s ont besoin d’espaces de travail flexibles, intelligents et connectĂ©s ! Pierre-AndrĂ© fonde alors la startup 2014 avec pour mission de crĂ©er des espaces de travail centrĂ©s sur l’humain. Pierre-AndrĂ© intervient Ă©galement rĂ©guliĂšrement dans
La notion de libertĂ© possĂšde plusieurs significations. La libertĂ© peut s’appliquer Ă  une personne qui n’est pas sous la dĂ©pendance de quelqu’un, une personne qui peut agir sans contrainte, qui est autonome. La libertĂ© peut aussi renvoyer au fait de pouvoir agir, dans une sociĂ©tĂ© organisĂ©e, selon sa propre dĂ©termination, dans la limite de rĂšgles. Comme les droits, par exemple, qui sont les libertĂ©s que la loi reconnaĂźt aux individus dans un domaine. La libertĂ© d’expression, d’opinion ou encore religieuse, c'est-Ă -dire qu’elle donne le droit Ă  l’individu de choisir sa religion, ou de ne pas en avoir. En philosophie, la libertĂ© est le caractĂšre indĂ©terminĂ© de la volontĂ© humaine, ce qu’on appelle le libre arbitre. Le verbe travailler » dĂ©signe toute activitĂ© visant Ă  la production d'une oeuvre utile. Dans nos sociĂ©tĂ©s actuelles le travail est difficilement conçu sans rĂ©munĂ©ration. Le travail est souvent associĂ© Ă  la peine, Ă  la souffrance, il est vu comme une contrainte. Il apparaĂźt donc que les termes libertĂ© » et travail » soient en totale opposition. Mais l’on verra par la suite qu’ils peuvent ĂȘtre, au contraire, intimement liĂ©s. L’Homme n’est pas forcĂ©ment partagĂ© entre ces deux notions et l’une sans l’autre pourrait mĂȘme le dĂ©shumaniser. Les Hommes pensent le travail comme une entrave Ă  leur libertĂ©, comme quelque chose qui a fait disparaĂźtre la libertĂ© de la vie humaine. Mais la notion de libertĂ© existerait-elle si rien ne venait l’entraver ? Et si la libertĂ© n’est pas apparue avant le travail ; si le travail a, au contraire, permis Ă  la libertĂ© Ă  la fois d’exister et de prendre tout son sens, une question fondamentale se pose alors la libertĂ© de l’Homme dĂ©pend-elle de sa facultĂ© Ă  travailler ? Le travail est un phĂ©nomĂšne humain. DĂšs lors qu’il y a trace d’humanitĂ© il y a travail. Il accompagne l’existence et le dĂ©veloppement de l’humanitĂ©. C’est un Ă©lĂ©ment qui intervient nĂ©cessairement pour dĂ©finir la condition humaine. L’animal travaille certes, mais ce qui diffĂ©rencie le travail humain du travail animal est que, dans le cas de l’homme, on a affaire Ă  un projet mĂ©ditĂ©, conscient de lui-mĂȘme et toujours prĂ©mĂ©ditĂ©. DĂšs lors, la diffĂ©rence entre Homme et animal est dĂ©finie. L’homme est l’ĂȘtre qui a le plus de besoins et que la nature Ă  le moins favorisĂ© pour les satisfaire. L’homme est donc forcĂ©ment, de part sa nature, contraint de travailler pour survivre. Il n’est alors pas libre de travailler, il y est obligĂ©, sa survie en dĂ©pend. Le travail tĂ©moigne ainsi de notre asservissement Ă  la nĂ©cessitĂ©. Le travail apparaĂźt tout d’abord comme une activitĂ© nĂ©gative. Le travail est vu comme le lieu de l’exploitation, de la domination. Dans la GrĂšce antique, le travail est considĂ©rĂ© comme une des activitĂ©s les plus animales et les moins nobles. C’est pourquoi cette tĂąche Ă©tait confiĂ©e Ă  des esclaves afin de libĂ©rer l’homme libre » l’homme qui s’adonne Ă  des activitĂ©s intellectuelles telles que la philosophie ou les sciences, ou Ă  des activitĂ©s pratiques » telle que la politique des tĂąches pĂ©nibles que reprĂ©sentait le travail. L’esclave Ă©tait alors soumis, maltraitĂ©, il Ă©tait un ĂȘtre fragile, rĂ©duit Ă  l’état d’animalitĂ©. Sa condition Ă©tait pitoyable mais ce n’étaient pas les esclaves qui Ă©taient mĂ©prisĂ©s, c’était le travail. C’était l’activitĂ© Ă  laquelle ils Ă©taient condamnĂ©s qui les rendaient mĂ©prisables. Le travail avait donc dĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque une connotation trĂšs nĂ©gative. Dans la sociĂ©tĂ© moderne, l’existence de l’homme est dĂ©terminĂ©e de prĂšs ou de loin par le travail et la notion de travail est toujours perçue, comme dans la GrĂšce antique, de façon pĂ©jorative. L’idĂ©e que l’ouvrier travaille car il y est contraint est omniprĂ©sente. Le travail est vu comme une contrainte extĂ©rieure subie par l’ouvrier, quelque chose dans quoi il ne rĂ©alise pas son ĂȘtre. Le travail est perçu comme un lieu dans lequel l’individu se nie et est dĂ©possĂ©dĂ©. Marx appelle cela l’aliĂ©nation ». L’aliĂ©nation existentielle est le fait que dans et par le travail, le travailleur ne se retrouve plus. Il devient Ă©tranger Ă  lui-mĂȘme. Le fait que le travailleur soit contraint Ă  la rĂ©pĂ©tition des mĂȘmes gestes toute la journĂ©e illustre bien cette idĂ©e. IdĂ©e que l’on retrouve dans Les Temps Modernes de Charles Chaplin. Ce dernier incarne alors un ouvrier qui exerce dans la sociĂ©tĂ© moderne. Il passe ses journĂ©es Ă  viser des boulons et ne peut s’empĂȘcher de reproduire les mĂȘmes gestes une fois sa journĂ©e de travail terminĂ©e. Tout en Ă©tant exagĂ©rĂ©e, cette idĂ©e de machine humaine » est prĂ©sente dans la sociĂ©tĂ© moderne. L’aliĂ©nation dans le travail signe la dĂ©shumanisation de l’individu. Le travail serait alors une vĂ©ritable malĂ©diction pour l’homme ; on peut se rapporter alors Ă  la genĂšse le travail s’inscrit dans le contexte d’une punition adressĂ©e Ă  Adam et donc Ă  l’ensemble du genre humain. Condition qui fait apparaĂźtre les ĂȘtres humains comme dĂ©chus et exempts de toute libertĂ©. Le travail est considĂ©rĂ© comme du temps que l’on donne Ă  la sociĂ©tĂ©, un sacrifice de soi. Le temps hors travail est vu comme un temps pour soi, l’individu n’a le sentiment d’ĂȘtre lui qu’en dehors du travail. Il a l’impression de perdre sa vie en travaillant. L’homme pense que c’est aprĂšs le travail que commence la vraie vie, qu’il devient libre. D’ailleurs ne dit-on pas, en parlant du temps consacrĂ© aux loisirs, le temps libre » ? Pour Marx, la malĂ©diction qui s’attache au travail tient, non pas Ă  sa nature, mais Ă  la façon dont il est socialement organisĂ©. Il existe pour lui deux classes sociales bien distinctes la bourgeoisie et le prolĂ©tariat. L’un s’enrichie tandis que l’autre s’appauvrit de plus en plus en conciliant exploitation et aliĂ©nation. Marx montre ainsi que dans une sociĂ©tĂ© capitaliste, le travail est exploitĂ© il y a une partie du travail du salariĂ© qui ne lui est pas payĂ©e, un surtravail ». Le salariĂ© et son travail dĂ©pendent alors entiĂšrement du patron. La notion de libertĂ© ne peut se dĂ©velopper lorsqu’il y a exploitation. Le salariĂ© exploitĂ© ne peut donc se concevoir comme un homme libre dans le travail et donc dans sa vie en gĂ©nĂ©ral. Le travail apparaĂźt donc comme ce qui prive l’homme de toute libertĂ©. Mais en examinant la doctrine de Marx de plus prĂšs on s’aperçoit qu’il ne possĂšde pas seulement une vision nĂ©gative du travail. On trouve chez lui une ambivalence qui amĂšne Ă  examiner le cĂŽtĂ© positif du travail et la notion de libertĂ©. Il faut pour cela retourner aux sources de l’humanitĂ©. Lorsque n’existait encore que l’ĂȘtre humain dĂ©pourvu d’outils, seul face Ă  une nature hostile. Le travail a permis Ă  l’homme d’intervenir sur la nature afin de satisfaire ses besoins les plus Ă©lĂ©mentaires. Il l’a façonnĂ©e. Le travail a donc permis Ă  faire passer l’homme de l’état de soumission par rapport Ă  la nature Ă  l’état de domination. En revenant Ă  l’époque de la GrĂšce antique on se rend compte que le travail serait le propre de l’homme, ce qui lui permettrait de rĂ©aliser son humanitĂ©, mais aussi que les hommes dit libres » Ă©taient dans le faux quant Ă  leur conception du travail. En effet l’esclave va se donner un pouvoir sur la matiĂšre inconnu du maĂźtre. Ce dernier est dans la satisfaction immĂ©diate, dans l’absence d’effort. Il perd son temps. Tandis que l’esclave, par son travail et en acceptant l’humilitĂ© de la tĂąche, conquiĂšre sa libertĂ© et sa dignitĂ©. Les rĂŽles sont alors inversĂ©s le maĂźtre devient esclave de l’esclave. La dignitĂ© humaine c’est la libertĂ© et la libertĂ© est la capacitĂ© Ă  s’élever Ă  ce qui est proprement humain. L’homme assiste alors, par son travail, Ă  une modification de sa propre nature, mais Ă©galement Ă  la rĂ©alisation de son ĂȘtre parce qu’il peut se reconnaĂźtre dans son travail. L’homme se crĂ©e comme sujet et acquiĂšre alors un pouvoir de dĂ©cision. Il est libre de choisir de travailler ou non. Et en choisissant de travailler l’homme ne subit plus le monde car il peut le modifier grĂące Ă  son travail. En effet, un monde oĂč tout serait donnĂ© Ă  l’homme, oĂč il ne connaĂźtrait plus que ses dĂ©sirs et serait incapable de les discipliner en se confrontant Ă  la rĂ©alitĂ© ne pourrait que se laisser dominer par elle. Mais le travail possĂšde, au-delĂ  d’une Ă©ducation Ă  la libertĂ©, une valeur morale il oblige Ă  l’effort et Ă  la persĂ©vĂ©rance. Ces deux notions portent l’ĂȘtre comme maĂźtre de son travail et lui confĂšre ainsi une certaine libertĂ©. Alain pense que le travail est une Ă©ducation Ă  la volontĂ©. Plus encore, c’est par le travail que l’homme devient un ĂȘtre social. C’est par le travail que s’effectue aussi bien l’intĂ©gration au sein de la sociĂ©tĂ© que le lien social. Le mot travail » est devenu si noble que sa fonction est reconnue socialement comme l’activitĂ© sociale la plus valorisante dĂšs que mĂ©tier et passion se confondent. Le travail est Ă  l’origine des sentiments sociaux de l’humanitĂ©, notamment le sentiment de propriĂ©tĂ©. C’est le travail qui rend propriĂ©taire. Par exemple, un homme qui a travaillĂ© sa terre en devient propriĂ©taire. Et le fait d’ĂȘtre propriĂ©taire de quelque chose confĂšre Ă  l’individu une libertĂ© quant au devenir de cette chose. Être propriĂ©taire c’est donc pouvoir ĂȘtre libre. Le monde moderne n’oppose donc plus nĂ©cessitĂ© et libertĂ© mais la libertĂ© en passe par la contrainte. Le travail apparaĂźt donc comme Ă©tant le propre de l’homme. Sans cette facultĂ© Ă  travailler il serait dĂ©pendant de la nature et de son hostilitĂ© premiĂšre. Il s’épanouit Ă  travers le travail, il s’impose et existe dans une sociĂ©tĂ© qu’il a choisi d’intĂ©grer. MalgrĂ© le fait qu’il soit parfois aliĂ©nĂ© et dĂ©pendant de son travail, l’homme ne peut compter que sur sa facultĂ© Ă  travailler pour rĂ©aliser son ĂȘtre et ainsi devenir libre. Àl’occasion de la FĂȘte du travail, Mgr AndrĂ© Gazaille, Ă©vĂȘque de Nicolet tient Ă  souligner l’importance de rendre le travail plus humain. Il insiste aussi sur le fait de faire passer la personne avant les profits ou l’efficacitĂ© Ă  tout prix. « Comme sociĂ©tĂ©, il y a un prix Ă  payer pour ne pas tenir compte suffisamment de la L'analyse du professeur Le travail, du latin tripalium qui dĂ©signe un instrument de torture, est souvent assimilĂ© Ă  une activitĂ© pĂ©nible, dĂ©sagrĂ©able. Il faut travailler pour subsister, ce qui signifie que le travail procĂšde d’une nĂ©cessitĂ© naturelle, animale, selon laquelle l’homme n’est pas homme par le travail, mais fait partie des choses naturelles qui sont soumises Ă  des contingences matĂ©rielles qu’il faut soigneusement dissocier de l’agrĂ©ment de l’existence. Cette approche du sujet suppose donc que le travail s’oppose au loisir et ne peut ĂȘtre une fin en soi. Cependant, il semble que le travail permet Ă©galement Ă  l’homme de dĂ©passer sa stricte existence animale pour se dĂ©velopper intellectuellement et moralement. L’homme devient un ĂȘtre rationnel et raisonnable parce qu’il travaille. À cet Ă©gard, il semble bien que travail procure une forme d’existence meilleure au sujet de laquelle il ne serait pas absurde de penser qu’elle satisfait l’homme. Or, le plaisir n’est-il pas nĂ©cessairement articulĂ© Ă  la satisfaction ? Le travail ne rend-il pas l’homme heureux ? Le paradoxe de ce sujet est d’indiquer que l’aliĂ©nation est le moyen de la libĂ©ration travailler est un mal se torturer Ă  une activitĂ© pĂ©nible pour un bien accĂ©der Ă  l’intelligence, la sociabilitĂ© etc.. ... Laculture rend plus humain car elle enseigne, on apprend Ă  mieux vivre, on apprend Ă  comprendre. Le Racisme ou l'ethnocentrisme ne sont que les fruits d'une inculture grandissante. L'Homme cultivĂ© est curieux, et surtout envers la diffĂ©rence, Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin le rĂ©veil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses oĂč les besoins sont apaisĂ©s et, pour ainsi dire, endormis, l'ennui vient nous surprendre. Qu'est-ce Ă  dire ? C'est l'habitude du travail en gĂ©nĂ©ral qui se fait Ă  prĂ©sent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d'autant plus fort que l'on est plus fort habituĂ© Ă  travailler, peut-ĂȘtre mĂȘme que l'on a souffert plus fort des besoins. Pour Ă©chapper Ă  l'ennui, l'homme travaille au-delĂ  de la mesure de ses autres besoins ou il invente le jeu, c'est-Ă -dire le travail qui ne doit apaiser aucun autre besoin que celui du travail en gĂ©nĂ©ral. Celui qui est saoul du jeu et qui n'a point, par de nouveaux besoins, de raison de travailler, celui-lĂ  est pris parfois du dĂ©sir d'un troisiĂšme Ă©tat, qui serait au jeu ce que planer est Ă  danser, ce que danser est Ă  marcher, d'un mouvement bienheureux et paisible c'est la vision du bonheur des artistes et des philosophes. » Auteur Nietzsche Source Ce texte de Nietzsche intitulĂ© Humain trop humain » est tirĂ© du site internet Dans ce texte l'auteur aborde notre problĂ©matique d'une maniĂšre peu conventionnelle, en effet selon lui le travail est devenu un besoin, on travaille par habitude plus que par envie. L'Homme sans travail ne sait que faire de ses journĂ©es, il a besoin de s'occuper, de se savoir utile, ne pas rien faire ». De plus, toujours d'aprĂšs l'auteur, plus l'on travaille plus l'on ressent le besoin de travailler, cycle sans fin puisque l'envie de travailler emmĂšne au travail et ce dernier emmĂšne Ă  l'envie de travailler 
 MĂȘme une personne qui n'a pas le besoin matĂ©riel de travailler et occupe son temps de loisir et autres jeux, se sent dans l'obligation, au bout d'un certains temps, de faire quelque chose de ses journĂ©e, toujours dans l'esprit de se sentir utile, le besoin de reconnaissance vis Ă  vis des autres. De plus, ne rien faire l'oisivetĂ©, est souvent trĂšs mal perçue. Pour finir, selon Nietzsche, l'Homme, quelque soit sa situation, se sentira toujours dans l'obligation d'exercer une activitĂ© professionnelle pour pouvoir espĂ©rer ĂȘtre heureux. LnOqH3u.
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