etmême si la terre est ronde - Topic "Personne dans le monde, ne marche du même pas du 04-03-2019 00:31:37 sur les forums de jeuxvideo.com Rappelez-vous cette célèbre série télévisée de notre enfance dans les années 80 Arnold & sommes retombés par hasard sur les paroles de la chanson qui sont fort belles et appropriées dans notre aventure de futurs parents. Nous les partageons avec vous... ainsi que la fameuse réplique d'Arnold "Mais qu'est ce que tu me racontes là ?"Personne dans le mondeNe marche du même pasEt même si la Terre est rondeOn ne se rencontre pasLes apparences et les préférencesOnt trop d'importanceAcceptons les différencesC'est vrai, faut de tout tu saisFaut de tout c'est vraiFaut de tout pour faire un mondePersonne dans la vie ne choisit sa couleurL'important c'est d'écouter son coeurSi celui du copain est différentTrès bien, c'est le sienTu as le tien et j'ai le mien !Alors donnons-nous la mainPersonne dans le mondeNe marche du même pasEt même si la Terre est rondeOn ne se rencontre pasLes apparences et les préférencesOnt trop d'importanceAcceptons les différencesC'est vrai, faut de tout tu saisFaut de tout c'est vraiFaut de tout pour faire un mondeCe qui compte dans la vie c'est le bonheurChacun de nous le trouve à son heureTu veux le partagerAlors c'est gagnéN'attends pas demainDécide-toi mon vieuxOn pourra tous être heureuxPersonne dans le mondeNe marche du même pasEt même si la Terre est rondeOn ne se rencontre pasLes apparences et les préférencesOnt trop d'importanceAcceptons les différencesC'est vrai, faut de tout tu saisFaut de tout c'est vraiFaut de tout pour faire un mondeFaut de tout tu saisFaut de tout c'est vraiOui c'est vrai tu saisFaut de tout pour faire un monde !Tu sais frère, tu saisFaut de tout pour faire un monde !. Ilsne voient personne. Elles ne pratiquaient aucun sport. Avec un verbe à un temps composé (passé composé, plus-que-parfait), la négation encadre l’auxiliaire (être ou avoir). Exemples. Je ne suis pas allé(e) au cinéma. Tu n’ avais rien mangé. Attention ! ne personne et ne aucun encadrent l’auxiliaire et le participe 1/ Ce serait pourtant plus simple… On a tous des moments où l’on aimerait que les autres pensent comme nous… C’est vrai, cela nous simplifierait bien la vie ! Plus besoin de se justifier auprès d’un client, de son patron, d’un chef ou même de son conjoint. Nous serions immédiatement compris sans s’expliquer pendant des heures. Voilà qui serait beaucoup plus confortable. La communication serait donc plus facile, plus rapide et plus claire ! Une douce uniformité baignerait tous nos rapports sociaux. Fini les sous-entendus et les filtres déformants. Place à la nouvelle norme la mienne ! Et oui mais la vie est ainsi faite… Et puis, en réfléchissant un peu on comprend très vite que cette apparente simplification des relations est une impasse voir même un boulevard pour un nouveau totalitarisme. Voyons cela d’un peu plus près. 2/ Yucatán Amérique centrale, 1541. Dans ses récits, le moine franciscain Toribio de Benavente fait la chronique des premières missions d’évangélisation au Mexique. Il raconte notamment une anecdote qui tient plutôt de la farce le débarquement des premiers conquistadores, assoiffés de pillage et attirés par l’or des Mayas. En arrivant dans la province mexicaine qui porte depuis le nom de Yucatán », ils interpellent la population locale qui, bien sûr, ne parle pas le Castillan. Ces pillards veulent savoir où ils viennent de poser le pied. Désemparés, les Mayas leur répliquent quelque chose qui sera interprété plus tard comme Yucatán ! ». Selon Toribio de Benavente, la réponse des autochtones ne faisait pas allusion à un quelconque nom de lieu mais à une incompréhension Nous ne vous comprenons pas ! … Certains historiens contestent cette origine du nom Yucatán ». Il en existe une autre basée sur l’aridité du lieu mais qui est bien trop sérieuse et pragmatique pour être intéressante ! Néanmoins, cette version de Toribio me semble symptomatique des différents engendrés par la communication. Elle illustre la formidable confiance de ces conquistadores persuadés d’être instantanément compris où qu’ils soient ! 3/ Sans Filtres ? Cette histoire mexicaine nous dévoile en creux plusieurs des filtres qui nuisent à notre communication la langue, la culture, l’éducation ou la religion. Il en existe finalement autant que d’humains. Comme pour les fractions en mathématiques, nous sommes parfois à la recherche du plus petit dénominateur commun. Cette quête mène invariablement à la fragmentation, à l’exclusion, à la relégation ou à la stigmatisation. Les exemples sont si nombreux et constants qu’ils deviendrait lénifiant d’en établir la liste exhaustive… Nous avons tous plus ou moins conscience de la puissance destructrice de nos filtres négatifs. Ils nous empêchent de jouir pleinement de la vie. Ces filtres sont notre aliénation quotidienne tout en nous rassurant aussi parfois. Ils sont comme une paire de lunettes teintées à travers lesquelles nous serions les seuls à pouvoir y voir clair. Nous interprétons en permanence d’une manière unique l’ensemble des événements de notre vie. Cela engendre une complexité incroyable car nous ne partageons avec les autres que très rarement les règles de notre jeu personnel. A votre écoute ! Toutes les sociétés sont fascinées par ces clivages permanents. Nos médias en sont remplis. Finalement, avec cet état d’esprit, tout est sujet à débat, à controverse et à divisions. Je ne fais malheureusement pas exception à ce mouvement. Pourtant, j’ai trouvé une autre voie qui m’aide à faire un pas de côté. Non, pas la Voie du Tao, même si mes nombreux voyages en Chine m’y ont sensibilisé. Je veux plutôt parler du mouvement des Forces » issues de nos Talents Naturels ! 4/ Lunettes roses Dans le livre StrenghtsQuest, Edward Anderson, un des pères du test StrenghtsFinder, raconte une expérience intéressante. Pour présenter le test à une cohorte d’étudiants réunis dans un amphi, il a eu une idée excellente. Il souhaitait marquer l’esprit des étudiants durablement afin qu’ils comprennent l’importance de connaitre les talents des autres AUTANT que les siens propres. Tout en faisant son exposé, il passa dans les rangs et distribua à chacun une paire de lunettes. Pas une vulgaire paire de lunette en plastique, non ! Des lunettes magiques qui permettaient de voir » les forces des autres… Avec les Forces, on peut voir la vie en rose ! C’était sa métaphore pour pousser ces étudiants à recadrer le regard qu’ils portaient sur leurs camarades. En tout, plus de 100 000 étudiants ont été accompagnés dans différents programmes par Gallup. Connaitre ses Talents permet de poser un regard positif sur soi-même. Mais chaque Talent possède aussi son côté obscur ». Par exemple le talent de Self-Assurance confiance en soir peut parfois être vu comme de l’arrogance dans certaines situations. Les expériences de Gallup montrent que par la connaissances des talents de chacun, les relations gagnent en respect et en compréhension mutuelle. On perçoit plus positivement des comportements qui nous irritaient avant. Les oppositions qui avaient tendance à dégénérer en conflit par le passé sont dorénavant ressenties comme l’opportunité de trouver un terrain d’entente… 5/ La force des Forces ! Ce qui est vrai pour les étudiants accompagnés par Gallup l’est aussi pour les équipes salariées, les bénévoles d’organisations non-gouvernementales et… les couples ! Sophie et moi, nous tirons un bénéfice au quotidien de ce test et des connaissances qu’ils nous apporte. Connaitre le thème de son/sa partenaire et l’aider à développer ses talents naturels permet de poser un nouveau regard sur lui/elle. Ce changement d’angle a des conséquences puissantes dans l’amélioration des relations. Par exemple, mon premier thème Achiever » réalisateur est un peu envahissant. Il me pousse à réaliser CHAQUE JOUR des actions qui me portent vers mes buts. Je dis bien chaque jour. Vous pensez bien que vivre avec une personne qui a besoin viscéralement de travailler tous les jours, week-end et vacances compris n’est pas facile. Avant le test, je ne m’expliquais pas vraiment ce phénomène. Au mieux, j’y voyais la marque de la Passion. Sophie quant à elle, interprétait parfois cela comme une fuite, se demandant si j’étais vraiment heureux. Vous pouvez imaginer l’effet positif apporté par la révélation de nos thèmes ! Finalement nous y voyions plus clair tous les deux. De son côté, Sophie subit » un peu son premier thème Responsability » responsable. Si vous cherchez quelqu’un qui se sentira investit d’une mission jusqu’à son dernier souffle d’énergie, vous venez de la trouver ! Ce thème est très puissant et exigeant. Le fait d’en prendre conscience permet aussi d’essayer de le temporiser en favorisant le thème suivant Learner » apprenante. Nous en discutons ensemble et cherchons des stratégies alternatives. Nous le débusquons aussi dans ses réactions. Du coup, on se permet d’en rigoler un peu pour lui ôter une partie de la charge dramatique qu’il peut contenir ! 6/ Un outil de cohésion et de communication Vous comprenez maintenant la puissante révolution qu’une connaissance généralisée de nos talents naturels peut apporter à tous les niveaux de la société. C’est le Grand Chantier que Don Clifton, Edward Anderson, Tom Rath, Jim Clifton et bien d’autres ont lancé il y a à peine 20 ans. Depuis, plus de 18 millions de personnes ont déjà pris part à ce mouvement. En France, nous n’en sommes qu’au balbutiement. Nous pouvons, chacun à notre place, faire une part de ce changement. En prenant conscience de nos forces, nous renforçons la part d’humanité qui est en nous. Nous nous tournons vers les autres plus naturellement. Leurs réactions nous semblent plus familières et bienveillantes. Sans faire preuve d’angélisme, nous progressons ainsi vers un monde plus connecté socialement. Finalement, je ne regrette pas que vous ne pensiez pas comme moi ! Ce serait tellement triste. Le débat est le sel de la communication. Et je ne suis pas au régime. Alors, si vous n’êtes pas d’accord avec moi, si vous trouvez que je suis complétement à côté de la plaque, faites vos commentaires en dessous de cet article ! Que les Forces soient avec vous ! » Guillaume Le Penher
Lechemin est le même pour tout le monde mais tout le monde marche à son rythme sur le chemin. Chaque personne qui marche sur son chemin a le droit de ne pas avoir le même
Lors d’une dernière contribution, j’ai eu l’occasion de dire tout le mal que je pensais d’Alain Duhamel. N’ayant pas la télévision, c’est sur la toile que j’ai eu le bonheur de croiser à nouveau cet archétype de la pensée unique et du politiquement correct. Ce 9 octobre, l’émission C Polémique sur la 5 titrait 2017 La France va-t-elle si mal ? » L’animateur Brice Toussaint recevait Duhamel pour défendre son livre sur Les pathologies politiques françaises dont le déclinisme » est selon lui le symptôme le plus évident. Face à lui, il avait invité – mais convoqué » semble plus approprié, ces émissions devenant de plus en plus des sortes de comités de salut public – Alain Finkielkraut pour représenter la partie adverse et tous les déclinistes Onfray, Houellebeck, Debray. Sur Duhamel, rien à dire, il est dans son rôle d’euro-béat convaincu, ardent défenseur de la mondialisation heureuse et parfois ses airs niais le font ressembler à notre Hollande quand il a abusé des euphorisants et de la méthode Coué. En revanche sur l’animateur que j’ai rebaptisé Bruce Halloween tant ce personnage rubicond est dans l’air du temps on peut s’arrêter un instant mais sans trop perdre de temps. L’émission était profondément ennuyeuse. Il faut aller directement à la minute 4555 pour assister à un beau moment de télévision. Antoine Jouteau, directeur du Boncoin appuyé par le très enthousiaste Bruce Halloween se flattait, grâce à une initiative d’entreprises du numérique, d’avoir fait revenir 2000 expatriés en France. Finkielkraut, un peu triste, prend soudain un ton grave, et le silence se fait dans la salle – … on ne va pas quand même passer notre vie devant nos écrans à pouvoir grâce aux start-ups passer commande de tout ce qu’on veut. Je ne crois pas que ce soit un horizon très désirable … Bruce Halloween coupant la parole, comme ces gens-là ont l’habitude de le faire – mais c’est nos richesses aujourd’hui admirons le langage jeune » de Bruce, qui craindrait, à parler trop bien français, de paraître ringard Finkielkraut continuant imperturbable – … Et je voudrais vous dire, je voudrais vous rappeler une phrase que je cite un peu trop souvent, de Camus, 1957, son discours au Nobel chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La tâche de la nôtre est très différente, elle est peut-être plus grande empêcher que le monde ne se défasse ». Et bien moi je crois que c’est de cela qu’il s’agit empêcher que le monde ne se défasse » … il s’agit de sauver ce qui peut l’être sauver la langue, sauver l’école, sauver les paysages, sauver les bêtes de l’enfermement dans l’élevage concentrationnaire, qu’il y ait des vaches à regarder, et pas seulement sur des écrans. Je crois que ça c’est une tâche exaltante pour les générations à venir… » Evidemment, le silence du public et des invités respectueux pour la hauteur de pensée de Finkielkraut était insupportable pour l’amuseur public. Pour éviter que l’académicien ne prenne le dessus. il fallait d’urgence faire rire et coupant à nouveau Finkielkraut avec un sourire narquois – J’ai le sentiment, Alain Finkielkraut, que vous êtes plus déprimé qu’au début de l’émission. Nous-y voilà. Pour tous ces Ruquier de service, penser est déprimant. Parler d’horizon, de finalité, d’idéal de vie, de bien commun ou de destin commun, est déprimant. Décidément ces deux mondes, celui du matérialisme mercantile et celui de la pensée, de la culture et de la sagesse, sont irréconciliables. Ilpossède le record de France du permis le plus rapidement retiré, personne n'a fait pire. Publié le 25 août 2022 à 15:14 par Yoann BEAUVOIS. Tout fier d'avor son permis Publié le 23/08/2022 2226 Article rédigé par T. Maillet, P. Aubert, E. Fromentin - France Télévisions La fin des vacances approche, mais il est encore temps de profiter des paysages de l'Hexagone. À l'ouest, la mer offre de magnifiques panoramas et de belles idées pour se détendre. Quatre amis ont embarqué à bord d'un voilier pour un week-end au large des côtes du Morbihan. La mer, la montagne, le soleil, la plage, la détente, les activités sportives. Tout le monde a son type de vacances de rêve. Pour quatre amis ingénieurs qui se connaissent depuis quarante ans, ce mythe, c'était le week-end en voilier, coupé de tout avec une déconnexion totale assurée. Ils l'ont réalisé cet été au large du Morbihan avec comme guide, Erwan, un skipper professionnel et 30 ans de navigation au compteur. Dès l'arrivée sur le bateau, c'est l'émerveillement. Avec une capacité d'accueil de dix personnes, les quatre amis ne seront pas à l'étroit et sont même bluffés par un espace plus grand qu'ils n'imaginaient. Le plus intéressant se déroule à la surface de l'embarcation qui quitte rapidement le port direction Belle-Île-en-Mer Morbihan où ils passeront la soirée. Les vacanciers se prêtent au jeu de la navigation à la barre sous l'œil attentif du skipper. Dans des conditions météorologiques optimales, les voiles se dressent et le bateau prend de la vitesse sous le soleil. La terre finit par apparaître et les quatre amis débarquent à Belle-Île-en-Mer pour y passer la soirée en terrasse avant de retourner dans leur embarcation. Au total, ils auront déboursé 325 euros par personne pour le week-end. Pour les amateurs de l'océan, le choix est large. La légende raconte qu'à la Trinité-sur-Mer Morbihan, il y a plus de bateaux que d'habitants.
Vule nombre de personnes contaminées aujourd'hui, il serait quand même étonnant qu'il n'y ait pas de nouveaux variants. Mais nous ne les verrons pas tout de suite. Ces variants se génèrent
176 pays de la planète sont désormais touchés par le Covid-19. Il apparaît clairement que la pandémie représente la plus grande menace que l’humanité ait eu à affronter depuis la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, la confiance dans la coopération internationale et les institutions multilatérales avait atteint un point historiquement bas ; c’est à nouveau le cas aujourd’hui. Si l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale avait pris de nombreuses personnes par surprise, ce ne fut pas le cas pour l’apparition du coronavirus en décembre 2019 la crise sanitaire était annoncée. Depuis des décennies, les spécialistes des maladies infectieuses alertent l’opinion publique et les dirigeants sur l’accélération du rythme des épidémies. La dengue, Ebola, le SRAS, H1N1 et Zika ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Depuis 1980, plus de 12 000 foyers ont été documentés. Des dizaines de millions de personnes dans le monde – tout particulièrement parmi les populations les plus démunies – ont été infectées et bon nombre d’entre elles sont décédées. En 2018, l’Organisation mondiale de la santé OMS a détecté pour la toute première fois des foyers de six de ses huit maladies prioritaires ». Nous ne pourrons pas dire que nous n’avions pas été prévenus. Même si notre attention est aujourd’hui prioritairement consacrée aux innombrables situations d’urgence générées par le Covid-19, nous devons réfléchir sérieusement aux raisons pour lesquelles la communauté internationale n’était pas préparée à une épidémie si inévitable. Ce n’est pourtant pas la première fois, loin de là, que nous sommes confrontés à une catastrophe mondiale. La Seconde Guerre mondiale s’explique en bonne partie par l’incapacité dramatique des dirigeants à tirer les leçons de la guerre de 1914-1918. La création des Nations unies et des institutions de Bretton Woods à la fin des années 1940 et au début des années 1950 a donné quelques raisons d’être optimiste, mais celles-ci ont été éclipsées par la guerre froide. En outre, les révolutions Reagan et Thatcher des années 1980 ont réduit la capacité des gouvernements à lutter contre les inégalités par la fiscalité et la redistribution, ainsi que leur capacité à fournir aux populations des services de santé et des services essentiels. La capacité des institutions internationales à réguler la mondialisation a été sapée précisément au moment où elle aurait été le plus utile. Les années 1980, 1990 et 2000 ont vu une augmentation rapide des mouvements transfrontaliers des biens commerciaux, des moyens financiers et des individus. L’accélération des flux de biens, de services et de compétences est l’une des principales raisons de la réduction de la pauvreté mondiale la plus rapide de toute l’histoire. Depuis la fin des années 1990, plus de 2 milliards de personnes sont sorties de la grande pauvreté. L’amélioration de l’accès à l’emploi, à l’alimentation, à l’assainissement et à la santé publique notamment grâce à la disponibilité des vaccins a ajouté plus d’une décennie d’espérance de vie moyenne à la population mondiale. Mais les institutions internationales n’ont pas su gérer les risques générés par la mondialisation. Les prérogatives des Nations unies n’ont pas été élargies, loin de là. Le monde est gouverné par des nations divisées qui préfèrent faire cavalier seul, privant les institutions censées garantir notre avenir des ressources et de l’autorité nécessaires pour mener leurs missions à bien. Ce sont les bailleurs de l’OMS, et non son personnel, qui ont lamentablement échoué à faire en sorte qu’elle puisse exercer son mandat vital de protection de la santé mondiale. L’effet papillon néfaste de la globalisation Plus le monde est connecté, plus il devient interdépendant. C’est le revers de la médaille, le Butterfly defect » de la mondialisation qui, s’il n’est pas corrigé, signifie inévitablement que nous allons être confrontés à des risques systémiques croissants et de plus en plus dangereux. Une touriste devant le Colisée, à Rome. L’Italie a enregistré le plus grand nombre de morts. Andreas Solaro/AFP La crise financière de 2008 a été l’une des illustrations les plus frappantes de ce phénomène. L’effondrement économique a résulté de la négligence dont les autorités publiques et les experts ont fait preuve dans la gestion de la complexité croissante du système financier mondial. Il n’est pas surprenant que l’insouciance de l’élite politique et économique mondiale ait coûté cher à ses représentants dans les urnes. Faisant campagne explicitement sur l’hostilité envers la mondialisation et les experts, les populistes ont pris d’assaut le pouvoir dans de nombreux pays. Enhardis par l’indignation du grand public, ils ont remis au goût du jour une tradition ancienne consistant à blâmer les étrangers et à tourner le dos au monde extérieur. Le président des États-Unis, en particulier, a rejeté la pensée scientifique et diffusé des fausses nouvelles, et s’est détourné des alliés traditionnels de Washington et des institutions internationales. Le nombre de personnes infectées augmentant rapidement, la plupart des responsables politiques reconnaissent désormais le terrible coût humain et économique du Covid-19. Le pire scénario envisagé par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies Centers for Disease Control est qu’environ 160 à 210 millions d’Américains seront infectés d’ici à décembre 2020. Jusqu’à 21 millions de personnes devront être hospitalisées et entre 200 000 et 1,7 million de personnes pourraient mourir d’ici un an. Les chercheurs de l’Université de Harvard estiment que 20 à 60 % de la population mondiale pourrait être infectée, et qu’entre 14 et 42 millions de personnes pourraient perdre la vie. Le niveau de la mortalité dépendra de la rapidité avec laquelle les sociétés sauront réduire les nouvelles infections, isoler les malades et mobiliser les services de santé, et de la durée pendant laquelle les rechutes pourront être évitées et contenues. Sans vaccin, le Covid-19 restera une force perturbatrice majeure pendant des années. Quelles catégories de la population mondiale seront le plus affectées ? La pandémie sera particulièrement préjudiciable aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérables dans de nombreux pays, ce qui met en évidence les risques associés à l’accroissement des inégalités. Aux États-Unis, plus de 60 % de la population adulte souffre d’au moins une maladie chronique. Environ un Américain sur huit vit en dessous du seuil de pauvreté – plus des trois quarts d’entre eux ont du mal à boucler leurs fins de mois et plus de 44 millions de personnes aux États-Unis n’ont aucune couverture santé. La situation est encore plus dramatique en Amérique latine, en Afrique et en Asie du Sud, où les systèmes de santé sont considérablement plus faibles et les gouvernements moins aptes à répondre aux défis posés par l’épidémie. Ces risques latents sont aggravés par l’incapacité de dirigeants tels que Jair Bolsonaro au Brésil ou Narendra Modi en Inde à prendre la question suffisamment au sérieux. Les retombées économiques du Covid-19 seront considérables partout. La gravité de l’impact dépendra de la durée de la pandémie et de la réponse nationale et internationale qu’apporteront les gouvernements. Mais même dans le meilleur des cas, cette crise économique dépassera de loin celle de 2008 par son ampleur et son impact, entraînant des pertes qui pourraient dépasser 9 000 milliards de dollars, soit bien plus de 10 % du PIB mondial. Dans les communautés pauvres où de nombreux individus vivent à plusieurs dans une pièce prévue pour une seule personne et doivent travailler pour mettre de la nourriture sur la table, l’appel à la distanciation sociale sera très difficile, voire impossible à respecter. Dans le monde entier, alors que de plus en plus de personnes verront leurs revenus baisser, on assistera à une augmentation rapide du nombre de sans-abri et de personnes souffrant de la faim. Le bidonville de Mukuru Kwa Njenga à Nairobi. Le Covid-19 devrait être particulièrement dévastateur pour les pays pauvres. Simon Maina/AFP Aux États-Unis, un nombre record de 3,3 millions de personnes ont déjà demandé des allocations chômage ; en Europe, le chômage atteint également des niveaux record. Mais alors que dans les pays riches, un certain filet de sécurité existe encore, même s’il est trop souvent en lambeaux, les pays pauvres, eux, n’ont tout simplement pas la capacité de garantir que personne ne meure de faim. Les chaînes d’approvisionnement sont rompues du fait de la fermeture des usines et du confinement des travailleurs ; et les consommateurs sont empêchés de voyager, de faire des achats autres qu’alimentaires ou de s’engager dans des activités sociales. Il n’y a donc pas de possibilité de relance budgétaire. Et la marge de manœuvre en matière de politique monétaire est quasiment inexistante car les taux d’intérêt sont déjà proches de zéro. Les gouvernements devraient donc s’efforcer de fournir un revenu de base à tous ceux qui en ont besoin, afin que personne ne meure de faim à cause de la crise. Alors que ce concept de revenu de base semblait utopique il y a seulement un mois, sa mise en place doit maintenant se retrouver en tête des priorités de chaque gouvernement. Un Plan Marshall mondial L’ampleur et la férocité de la pandémie exigent des propositions audacieuses. Certains gouvernements européens ont annoncé des trains de mesures visant à éviter que leurs économies ne soient paralysées. Au Royaume-Uni, le gouvernement a accepté de couvrir 80 % des salaires et des revenus des travailleurs indépendants, jusqu’à 2 500 livres 2 915 dollars par mois, et de fournir une bouée de sauvetage aux entreprises. Aux États-Unis, une aide colossale de 2 000 milliards de dollars a été décidée, et ce n’est probablement qu’un début. Une réunion des dirigeants du G20 a également débouché sur la promesse d’un déblocage de 5 000 milliards de dollars, mais les modalités restent encore à préciser. La pandémie marque un tournant dans les affaires nationales et mondiales. Elle met en évidence notre interdépendance et montre que lorsque des risques se présentent, nous nous tournons vers les États, et non vers le secteur privé, pour nous sauver. La réaction économique et médicale sans précédent mise en œuvre dans les pays riches n’est tout simplement pas à la portée de nombreux pays en développement. Il en résulte que les conséquences seront beaucoup plus graves et durables dans les pays pauvres. Les progrès en matière de développement et de démocratie dans de nombreuses sociétés africaines, latino-américaines et asiatiques seront remis en cause. Cette pandémie mondiale aggravera considérablement non seulement les risques climatiques et autres, mais aussi les inégalités au sein des pays et entre eux. Un plan Marshall global, avec des injections massives de fonds, est nécessaire de toute urgence pour soutenir les gouvernements et les sociétés. Contrairement à ce qu’ont avancé certains commentateurs, la pandémie de Covid-19 ne sonne pas le glas de la mondialisation. Si les voyages et le commerce sont gelés pendant la pandémie, il y aura une contraction ou une démondialisation. Mais à plus long terme, la croissance continue des revenus en Asie, qui abrite les deux tiers de la population mondiale, signifiera probablement que les voyages, le commerce et les flux financiers reprendront leur trajectoire ascendante. Il reste que, en termes de flux physiques, 2019 restera probablement dans l’histoire comme une période de fragmentation maximale de la chaîne d’approvisionnement. La pandémie accélérera le redéploiement de la production, renforçant une tendance à rapprocher la production des marchés qui était déjà en cours. Le développement de la robotique, de l’intelligence artificielle et de l’impression en 3D, ainsi que les attentes des clients qui souhaitent une livraison rapide de produits de plus en plus personnalisés, des politiciens désireux de ramener la production chez eux et des entreprises cherchant à minimiser le prix des machines, suppriment les avantages comparatifs des pays à faible revenu. La structure du coronavirus. Getty Images Ce n’est pas seulement la fabrication qui est automatisée, mais aussi les services tels que les centres d’appel et les processus administratifs qui peuvent maintenant être réalisés à moindre coût par des ordinateurs dans le sous-sol d’un siège social plutôt que par des personnes situées dans des endroits éloignés. Cela pose de profondes questions sur l’avenir du travail partout dans le monde. Il s’agit d’un défi particulier pour les pays à faible revenu qui comptent une population jeune à la recherche d’emplois. Rien qu’en Afrique 100 millions de nouveaux travailleurs devraient entrer sur le marché du travail au cours des dix prochaines années. Leurs perspectives n’étaient pas claires avant même que la pandémie ne frappe. Aujourd’hui, elles sont encore plus précaires. Les conséquences pour la stabilité politique À une époque où la foi en la démocratie se trouve à son plus bas niveau depuis des décennies, la détérioration des conditions économiques aura des implications profondes sur la stabilité politique et sociale. Il existe déjà un énorme fossé de confiance entre les dirigeants et les citoyens. Certains dirigeants politiques envoient des signaux contradictoires aux citoyens ; ce qui réduit encore la confiance de ceux-ci envers les autorités et les experts ». Ce manque de confiance peut rendre la réponse à la crise beaucoup plus difficile au niveau national, et a déjà commencé à affecter négativement la réponse mondiale à la pandémie. Même si elles ont lancé des appels urgents à la coopération multilatérale, les Nations unies demeurent hors jeu, ayant été mises à l’écart par les grandes puissances au cours de ces dernières années. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont promis d’injecter des milliards, voire des billions de dollars, dans l’effort international, devront intensifier leurs activités pour avoir un impact significatif. Les villes, les entreprises et les organisations philanthropiques viennent combler le vide laissé par le manque de leadership international des États-Unis. La réaction de la Chine à la pandémie lui a permis de passer, aux yeux de l’opinion publique mondiale, du rôle de responsable de la catastrophe à celui de héros, notamment parce qu’elle a su développer son soft power en envoyant des médecins et des équipements aux pays touchés. Des chercheurs singapouriens, sud-coréens, chinois, taïwanais, italiens, français et espagnols publient et partagent activement leur expérience, notamment en accélérant les recherches sur ce qui fonctionne. Certaines des actions les plus enthousiasmantes n’ont pas été lé fait des États. Par exemple, des réseaux de villes tels que la Conférence américaine des maires et la Ligue nationale des villes échangent rapidement des bonnes pratiques sur la manière d’empêcher la propagation des maladies infectieuses, ce qui devrait améliorer les réponses locales. La Fondation Bill et Melinda Gates a contribué à hauteur de 100 millions de dollars au développement des capacités sanitaires locales en Afrique et en Asie du Sud. Des groupes comme le Wellcome Trust, Skoll, les Open Society Foundations, la Fondation des Nations unies et se sont également engagées dans le combat global contre la pandémie. Il va sans dire que les problèmes complexes liés à la mondialisation ne seront pas résolus par des appels au nationalisme et à la fermeture des frontières. La propagation du Covid-19 doit s’accompagner d’un effort international coordonné pour trouver des vaccins, fabriquer et distribuer des fournitures médicales et, une fois la crise passée, faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à ce qui pourrait être une maladie encore plus mortelle. Le temps n’est pas aux récriminations, mais à de l’action. Les gouvernements nationaux et les administrations municipales, les entreprises et les citoyens ordinaires du monde entier doivent faire tout leur possible pour aplatir immédiatement la courbe de l’épidémie, en suivant l’exemple de Singapour, de la Corée du Sud, de Hongkong, de Hangzhou et de Taïwan. La réponse mondiale doit être organisée par une coalition de volontaires Aujourd’hui plus que jamais, une réponse globale s’impose. Le G7 et les principales économies du G20 semblent à la dérive sous leur direction actuelle. Bien qu’ils aient promis d’accorder une attention particulière aux pays les plus pauvres et aux réfugiés, leur récente réunion virtuelle a été trop tardive et n’a pas débouché sur des résultats notables. Mais cela ne doit pas empêcher les autres acteurs de tout faire pour atténuer l’impact de Covid-19. En partenariat avec les pays du G20, une coalition créative de pays volontaires devrait prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance non seulement dans les marchés mais aussi dans les institutions mondiales. L’Union européenne, la Chine et d’autres nations devront monter en puissance et diriger un effort mondial, en entraînant les États-Unis dans une réponse mondiale qui comprendra l’accélération des essais de vaccins et la garantie d’une distribution gratuite une fois qu’un vaccin et des antiviraux auront été trouvés. Les gouvernements du monde entier devront également prendre des mesures draconiennes pour investir massivement dans la santé, l’assainissement et la mise en place d’un revenu de base. Hôpital de campagne temporaire destiné à l’isolement des patients atteints du Covid-19 à Shoreline, État de Washington, États-Unis. EFE-EPA Nous finirons par surmonter cette crise. Mais trop de gens seront morts, l’économie aura été gravement touchée et la menace de pandémie subsistera. La priorité doit donc être non seulement la reprise, mais aussi la mise en place d’un mécanisme multilatéral solide visant à garantir qu’une pandémie similaire, voire pire, ne se reproduise jamais. Aucun mur, aussi haut qu’il soit, ne suffira à empêcher la prochaine pandémie, ni d’ailleurs aucune des autres grandes menaces qui pèsent sur notre avenir. Mais ce que ces hauts murs empêcheront, c’est la circulation des technologies, des personnes, des finances et surtout des idées et de la volonté de coopération collective dont nous avons besoin pour faire face aux pandémies, au changement climatique, à la résistance aux antibiotiques, au terrorisme et aux autres menaces mondiales. Le monde avant et après le coronavirus ne peut pas être le même. Nous devons éviter les erreurs commises au cours du XXe siècle et au début du XXIe siècle en entreprenant des réformes fondamentales pour faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à la menace de pandémies. Si nous pouvons travailler ensemble au sein de nos pays respectifs, pour donner la priorité aux besoins de tous nos citoyens, et au niveau international pour surmonter les clivages qui ont contribué à l’intensification des menaces de pandémie, alors un nouvel ordre mondial pourrait être forgé à partir du terrible feu de cette pandémie. En apprenant à coopérer, nous aurions non seulement appris à arrêter la prochaine pandémie, mais aussi à faire face au changement climatique et à d’autres menaces fondamentales. Le moment est venu de commencer à construire les ponts nécessaires, dans nos pays et partout dans le monde. Personnedans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas Les apparences et les préférences Ont trop d'importance Acceptons Les gens sont tous hypocrites. Quand ils ne t’aiment pas, ils ne te le disent pas. Heureusement, pour arriver à déceler la haine dans le regard de l’autre, il existe des signes qui ne trompent pas. Et grâce à nous, tu ne pourras plus passer à côté. 1. Elle t'a dégagé de Facebook Tu pourras même plus espionner son mur. 2. Quand tu lui dis "bonjour" elle répond "ta gueule" Et elle ne chantait pas Johnny Hallyday. 3. Elle a pris la dernière frite dans ton assiette LA DERNIÈRE PUTAIN ! 4. Elle ne retire pas ses chaussures quand elle vient chez toi Alors que tu viens tout juste de faire le ménage. 5. Une fois, elle t'a marché sur le pied Et elle ne s’est même pas excusée. 6. Elle t'envoie pas de messages pour ton anniversaire Alors que tu avais laissé un gentil bon anniv » sur facebook. 7. Elle t'a dit qu'elle avait déménagé à Shanghai Mais tu la croises tous les jours dans le métro. 8. Elle te fait des compliments, mais elle n'a pas l'air sincère De toute façon, Corinne te l’a dit, on ne peut pas lui faire confiance. 9. Elle t'a pas proposé de bonbon quand elle a ouvert son paquet Et elle en a mangé devant toi ! 10. Elle t'a dépassé avec le missile à Mario Kart et a gagné la course Alors qu’elle est nulle en plus, pas foutue de conduire sans se prendre un mur. 11. Elle chante Lara Fabian Alors que tout le monde sait que tu es fan de Céline Dion. 12. Elle a commandé une pizza hawaïenne De l’ananas sur une pizza, c’est pas humain. 13. Elle te parle alors que t'as pas envie Elle devrait comprendre qu’en ce moment tu es dans une mauvaise passe et que tu as besoin d’une pause dans ta vie sociale. 14. Elle t'a proposé d'aller voir le dernier Xavier Dolan Les cheveux de Xavier, c’est la capillo-catastrophe. 15. Elle ne t'a pas dit que Stéphanie avait largué David pour Lucien Palomero Et tu étais le dernier au courant. 16. Elle t'a mis à "connard" dans son répertoire. Alors que toi, tu t’es contenté de la mettre à Gros Con » 17. Elle fait du bruit quand elle mange Elle mâche la bouche ouverte et elle te fait profiter de son merveilleux paysage digestif. 18. Elle achète toujours de la noix de jambon quand tu viens prendre l'apéro chez elle Alors que toi, tu amènes toujours des gâteaux apéro. 19. Elle te dit "j'ai apporté le dessert" et ce sont des paniers de Yoplait C’EST PAS UN DESSERT BORDEL DE MERDE. 20. Elle fait trois bises Et elle laisse l’une de tes joues toute déçue d’en avoir eu qu’une alors que sa copine en a deux. C’est sûr, cette personne ne t’aime pas. Fuis.
Biensûr, Mélenchon est arrivé en tête le 10 avril, personne ne peut dire le contraire. Nous n’avons pas tranché la question entre un député En Marche ou un député Insoumis. On prendra

PRÉSENTATION GÉNÉRALELa discrimination frappe au cœur même de ce que cela signifie d’être humain. Elle consiste à bafouer les droits d’une personne simplement à cause de son identité ou ses croyances. La discrimination est néfaste et elle perpétue les avons toutes et tous le droit d’être traités avec égalité, indépendamment de notre appartenance ethnique, notre nationalité, notre classe, notre caste, notre religion, nos convictions, notre sexe, notre langue, notre orientation sexuelle, notre identité de genre, notre âge, notre état de santé ou tout autre statut. Et pourtant, trop souvent, nous entendons les histoires déchirantes de personnes qui sont victimes de cruauté pour la seule raison qu’elles appartiennent à un groupe différent » de ceux qui se trouvent en position y a discrimination lorsqu’une personne ne peut pas jouir, au même titre que le reste de la population, de ses droits humains ou d’autres droits juridiques, en raison d’une politique, d’une loi ou d’un traitement établissant une distinction injustifiée. L’action d’Amnesty International est ancrée dans le principe de non-discrimination. Travaillant avec des populations du monde entier, nous luttons contre les lois et pratiques discriminatoires, afin de veiller à ce que chacun et chacune puisse jouir de ses droits en toute égalité. QUELS SONT LES MOTEURS DE LA DISCRIMINATION ?Toutes les formes de discrimination sont le fruit de préjugés fondés sur une conception de l’identité et reposent sur le besoin de s’identifier à un certain groupe. Cela peut entraîner des divisions, de la haine, voire la déshumanisation d’autres personnes en raison de leur identité de nombreuses régions du monde, les politiques du bouc émissaire et de la peur se multiplient. L’intolérance, la haine et la discrimination creusent un fossé de plus en plus profond dans les sociétés. Les politiques de la peur, portées par des dirigeants qui véhiculent un discours vénéneux, accusant telle ou telle catégorie d’être responsable des problèmes sociaux ou économiques, sèment la discorde parmi la gouvernements essaient de renforcer leur pouvoir et le statu quo en justifiant ouvertement la discrimination au nom de la morale, de la religion ou d’une idéologie. La discrimination peut être consacrée par le droit national, même lorsqu’elle bafoue le droit international c’est par exemple le cas de la criminalisation de l’avortement, qui prive les femmes, les filles et les personnes enceintes de services de santé dont elles seules ont besoin. Certains groupes sont parfois même perçus par les autorités comme plus susceptibles d’enfreindre la loi, simplement en raison de ce qu’ils sont, par exemple pauvres, autochtones ou noirs. CERTAINES DES PRINCIPALES FORMES DE DISCRIMINATIONDiscrimination raciale et ethniqueLe racisme existe dans tous les pays du monde. Il empêche systématiquement des personnes de jouir de l’ensemble de leurs droits humains, en raison de la couleur de leur peau, leur origine ethnique, leur ascendance y compris la caste ou leur nationalité. S’il n’est pas combattu, le racisme peut encourager des atrocités à grande échelle, comme le génocide de 1994 au Rwanda ou, plus récemment, l’apartheid et le nettoyage ethnique des Rohingyas au Inde, des membres de la communauté dalit sont la cible d’un vaste éventail d’atteintes aux droits humains perpétrées par des membres des castes dominantes. Ces crimes, parmi lesquels des viols en réunion, des homicides et des destructions de logements, ne font bien souvent pas l’objet d’enquêtes de la police et ne sont pas pris au sérieux, en raison des attitudes discriminatoires envers les International a également recueilli des informations sur la discrimination généralisée dont sont victimes des millions de Roms en Europe, qui sont notamment menacés d’expulsions forcées, harcelés par la police et dont les enfants sont soumis à une ségrégation dans les à l’égard des ressortissants étrangers, parfois appelée xénophobieLa discrimination à l’égard des ressortissants étrangers est généralement fondée sur des idées racistes ou sur un sentiment de supériorité et est souvent encouragée par des personnalités politiques cherchant des boucs émissaires pour les problèmes économiques et sociaux dans un 2008, l’Afrique du Sud a été le théâtre de plusieurs explosions de violence contre les personnes réfugiées, demandeuses d’asile et migrantes venant d’autres pays africains, qui ont notamment été la cible d’homicides et de pillages et dont les magasins ou commerces ont été brûlés. Dans certains cas, les violences ont été alimentées par les discours haineux de personnalités politiques qui ont qualifié les étrangers de criminels » et les ont accusés d’être un fardeau pour le système de discrimination a également été caractéristique de la réponse des autorités face aux personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans d’autres régions du monde. De nombreuses personnes dans des pays accueillant des personnes réfugiées et demandeuses d’asile considèrent qu’il s’agit d’une crise, et des dirigeants ou personnalités politiques exploitent ces peurs en promettant, et parfois en adoptant, des politiques abusives et exemple, la Hongrie a adopté un ensemble de lois punitives en 2018, ciblant les groupes identifiés par le gouvernement comme soutenant les personnes réfugiées et migrantes. Les autorités ont également soumis des personnes réfugiées et demandeuses d’asile à de violents renvois forcés illégaux et à des mauvais traitements et ont placé en détention arbitraire les personnes essayant d’entrer sur le territoire Amnesty International, nous pensons qu’il ne s’agit pas d’un problème de chiffres. Il s’agit plutôt d’un problème de solidarité. Ce ne sont pas les personnes qui sont en cause, mais plutôt les raisons qui poussent ces personnes et ces familles à franchir des frontières et la réaction irréaliste et à courte vue des responsables pays érigent en infraction les actes sexuels entre adultes du même 10 pays, la peine maximale pour les rapports sexuels entre adultes du même sexe est la peine de Canada, le risque d’être victime de meurtre est quatre fois plus élevé pour les femmes autochtones que pour les d’un million de personnes dans le monde se sont mobilisées en faveur de la libération de Meriam Yehya Ibrahim en 2014. Cette chrétienne soudanaise avait été condamnée à mort par pendaison pour avoir abandonné sa religion. Discrimination contre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées LGBTIPartout dans le monde, des personnes sont victimes de discrimination en raison des personnes qu’elles aiment, des personnes par lesquelles elles sont attirées ou de leur identité. Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées LGBTI risquent de subir un traitement injuste dans tous les aspects de leur vie, que ce soit en matière d’éducation, d’emploi, de logement ou d’accès aux soins de santé, et elles risquent d’être victimes de harcèlement et de certains pays, ces personnes risquent la prison, voire la mort, en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Par exemple, en octobre 2019, le ministre d’État pour l’Éthique et l’Intégrité d’Ouganda a annoncé que le gouvernement prévoyait d’imposer la peine de mort pour les relations sexuelles librement consenties entre personnes du même 2019, Amnesty International a démontré que les soldats homosexuels et transgenres en Corée du Sud étaient en butte à des violences, du harcèlement et une discrimination généralisée en raison de la criminalisation des relations sexuelles librement consenties entre hommes au sein de l’armée. L’organisation a également analysé les obstacles à l’accès aux opérations de réattribution sexuelle en Chine. Nous avons également fait campagne en faveur de l’autorisation des événements liés aux marches des fiertés dans des pays tels que la Turquie, le Liban et l’ est extrêmement difficile, voire impossible dans la plupart des cas, pour les personnes LGBTI de vivre en toute liberté et d’obtenir justice pour les atteintes dont elles sont victimes lorsque les lois ne sont pas de leur côté. Même lorsque ces lois ne leur sont pas défavorables, la stigmatisation et les stéréotypes dont font l’objet les personnes LGBTI les empêchent de vivre en tant que membres à part entière de la société et de bénéficier des mêmes droits et libertés que les autres personnes. C’est pourquoi les militantes LGBTI font campagne sans relâche en faveur de leurs droits pour le droit d’être libres de toute discrimination, d’être libres d’aimer qui bon leur semble, de faire reconnaître leur genre à l’état civil ou simplement d’être protégées des risques d’attaques et de ici pour de plus amples informations sur le travail d’Amnesty International en faveur des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées. Discrimination fondée sur le genreDans de nombreux pays, de toutes les régions du monde, des lois, des politiques, des coutumes et des croyances privent les femmes et les filles de leurs Arabie saoudite et en Iran, par exemple, des lois interdisent aux femmes de s’habiller comme elles le souhaitent, à Madagascar elles ne sont pas autorisées à travailler la nuit, en Guinée équatoriale, elles ne peuvent pas demander un emprunt sans la signature de leur mari. Dans de nombreux pays, des lois discriminatoires limitent le droit des femmes de divorcer, d’être propriétaires, de disposer de leur propre corps et d’être protégées du pour obtenir justice, des centaines de milliers de femmes et de filles descendent dans les rues pour réclamer le respect de leurs droits humains et exiger l’égalité des genres. Aux États-Unis, en Europe et au Japon, des femmes ont manifesté pour protester contre la misogynie et les violences, dans le cadre des manifestations du mouvement MeToo. En Argentine, en Irlande et en Pologne, des femmes se sont rassemblées pour réclamer la suppression de lois répressives sur l’avortement. En Arabie saoudite, elles ont demandé l’abolition de l’interdiction de conduire, et en Iran, elles ont exigé la fin du port obligatoire du dans le monde, des femmes et des filles ont été à la pointe de la lutte pour le malgré la formidable montée du militantisme féminin, la sombre réalité reste que de nombreux gouvernements dans le monde soutiennent ouvertement des politiques, lois et coutumes qui assujettissent et répriment les l’échelle de la planète, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l’avortement reste soumis à de fortes restrictions ou est en pratique inaccessible, et quelque 225 millions de femmes n’ont pas accès à des moyens de contraception recherches d’Amnesty International confirment que bien que les réseaux sociaux permettent aux gens dans le monde entier de s’exprimer en participant à des débats, en nouant des contacts et en partageant, les entreprises et les gouvernements n’ont rien fait pour protéger les utilisateurs et utilisatrices des réseaux sociaux des violences en ligne, ce qui a poussé de nombreuses femmes à s’autocensurer voire à abandonner complètement ces les réseaux sociaux ont donné une plus grande visibilité dans certaines régions du monde aux appels lancés par des femmes pour l’égalité au travail, une question mise en lumière dans les appels réclamant une diminution de l’écart de rémunération lié au genre, qui est actuellement de 23 % à l’échelle mondiale. Non seulement les femmes à travers le monde sont moins payées, en moyenne, que les hommes, mais en outre elles sont plus susceptibles de travailler sans rémunération et d’occuper des emplois informels, dangereux et peu qualifiés. Ce phénomène est dû en grande partie aux normes sociales qui accordent une moindre valeur aux femmes et à leur violence liée au genre touche de façon disproportionnée les femmes, mais les responsables politiques continuent de ne tenir aucun compte de cette véritable crise en matière de droits humains. Étude de cas Les menstruations et les tabous qui les entourent Je suis indisposée. » Les Anglais ont débarqué. » Elle a ses ragnagnas. » Dans certaines parties du monde, la stigmatisation qui frappe les menstruations va bien au-delà de l’utilisation d’euphémismes. Des militantes ont été arrêtés ou interrogés pour avoir pris position et essayé de changer les Koirala, originaire du Népal, a eu ses premières règles à 11 ans. Non seulement elle a été bannie de chez elle pendant cinq jours, mais on lui a également interdit de toucher les hommes et les garçons de sa famille pendant 11 jours et d’entrer dans la cuisine pendant 19 fait maintenant partie d’un groupe d’étudiants d’Amnesty International qui tente de contrer les attitudes négatives concernant les menstruations. Nous faisons des vidéos, organisons des rassemblements et gérons des programmes locaux destinés aux garçons et aux filles dans les zones rurales. Lorsque nous entendons des enfants parler ouvertement de ces questions, c’est un moment de fierté pour nous. Au Népal, nous devons commencer à faire évoluer les mentalités au sujet des superstitions qui entourent les règles – et je pense que nous avons fait du bon travail jusqu’ici », a déclaré Samikshya. Discrimination fondée sur la casteLa discrimination fondée sur l’emploi ou l’ascendance également appelée discrimination fondée sur la caste est très répandue en Asie et en Afrique et touche plus de 260 millions de personnes. En raison de leur identité à leur naissance, les membres de ces groupes sont socialement exclus, économiquement défavorisés et soumis à des violences physiques et psychologiques. La discrimination fondée sur l’emploi ou l’ascendance est profondément ancrée dans la société. Elle se manifeste dans la vie quotidienne, dans les perceptions des cultures et coutumes, dans les structures sociales et économiques, dans l’éducation et l’emploi et dans l’accès aux services, aux opportunités, aux ressources et aux marchés. La discrimination est perpétuée de génération en génération et, dans certains cas, elle est profondément intériorisée, bien que certains pays aient adopté des lois et pris des mesures de discrimination positive pour lutter contre ce phénomène. Amnesty International est engagée à collaborer étroitement avec des partenaires faisant campagne en faveur des droits des personnes victimes de discrimination fondée sur l’emploi et l’ fondée sur le handicapNon moins d’une personne sur dix dans le monde souffre d’un handicap. Pourtant, dans de nombreuses sociétés, les personnes en situation de handicap sont stigmatisées, mises au ban de la société et traitées avec pitié et 80 % des personnes handicapées vivent dans des pays en développement. La grande majorité des personnes handicapées 82 % vit en dessous du seuil de pauvreté. Les femmes en situation de handicap sont deux à trois fois plus susceptibles d’être victimes de violences physiques ou sexuelles que les autres Kazakhstan, au titre de la législation actuelle, des milliers de personnes souffrant de déficiences intellectuelles et de problèmes psychosociaux ont été déclarées inaptes » au regard de la loi et confiées aux bons soins d’un tuteur. Dans le cadre de ce régime, elles ne peuvent pas exercer leurs droits ni contester la décision devant les International a également recensé de graves atteintes aux droits humains de personnes handicapées en Somalie, où elles sont soumises à des mariages forcés, des viols et des expulsions forcées. Étude de cas Lutter pour améliorer l’accessibilité au KirghizistanAu Kirghizistan, où les personnes handicapées sont qualifiées d’ invalides » et de malades », Goulzar Douichenova lutte constamment pour sa Douichenova est une femme kirghize qui a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de la route. Elle se déplace maintenant en fauteuil roulant, mais vit dans une société dans laquelle les personnes handicapées sont victimes d’une discrimination quotidienne. L’une de ces formes de discrimination est le manque d’accessibilité, que ce soit pour aller chez le médecin ou prendre les transports se bat pour faire changer les choses. Elle consacre sa vie à lutter pour que les personnes handicapées puissent vivre dans la dignité. Les problèmes d’accessibilité auxquels elle est confrontée n’ont fait que renforcer sa détermination à réclamer une vie meilleure pour les autres et nous dit qu’on n’a pas le droit de s’exprimer, mais on le fait quand même. Je m’exprime quand même. Gulzar DuishenovaEn mars 2019, après des années de campagne menée par des militantes comme Goulzar, le président du Kirghizistan Sooronbaï Jeenbekov a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de 180 000 personnes en situation de handicap à la vie sociale et économique du pays. Si les personnes en situation de handicap et les personnes âgées vivent bien, toute la société vit bien. J’aimerais également dire haut et fort qu’aucune décision nous concernant ne devrait être prise sans nous », déclare Goulzar. LA SOLUTION QUE DEMANDE AMNESTY INTERNATIONAL ?Les gouvernements doivent Abroger les lois discriminatoires et libérer quiconque se trouve en prison à cause d’elles ;Protéger toutes les personnes, quelles qu’elles soient, de la violence ;Adopter des lois et des politiques encourageant l’inclusion et la diversité dans tous les pans de la société ;Prendre des mesures pour s’attaquer aux causes profondes de la discrimination, notamment en luttant contre les stéréotypes et les attitudes à la base de la discrimination. DOCUMENTS CONNEXES

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  • personne dans le monde ne marche du même pas