Noussommes allĂ©s Ă  Irabu-jima avec un but bien prĂ©cis: faire un peu de plongĂ©e en apnĂ©e, visiter une grotte bleue et faire le tour de l'ile pour admirer ses plus beaux points de vue. La cĂŽte Nord-Est est absolument innaccesible par la terre, dominĂ©e par des falaises abruptes. Vous aimez autant les escapades citadines que les sĂ©jours Ă  la mer ? Pourquoi ne pas combiner les deux dans une grande ville du monde bordĂ©e par de superbes plages ? Pour vous aider Ă  faire votre choix, nous avons sĂ©lectionnĂ© 10 villes oĂč les plages sont magnifiques et les activitĂ©s en tout genre ne manquent pas. Suivez-nous ! 1. Barcelone Bouillonnante et animĂ©e, la capitale catalane est l’une des destinations touristiques les plus prisĂ©es d’Europe ! Et ce n’est pas un hasard activitĂ©s culturelles, patrimoine historique et architectural, gastronomie succulente, boutiques de crĂ©ateurs, grands parcs verdoyants, plages de sable fin
 Il y en a pour tous les goĂ»ts ! Si vous cherchez une destination proche de la France et Ă  la fois dĂ©paysante, oĂč vous pourrez profiter des atouts d’une grande ville cosmopolite tout en vous prĂ©lassant sur le sable au soleil, Barcelone est LA destination qu’il vous faut ! Source Juanedc Flickr Les meilleures plages de la ville La plage de San SebastiĂĄn est la plus grande et la plus connue de Barcelone. Elle se trouve Ă  proximitĂ© du mĂ©tro Barceloneta et s’étend jusqu’au fameux hĂŽtel W. IdĂ©ale si vous aimez l’animation car vous ne serez pas seul ! Si vous prĂ©fĂ©rez ĂȘtre un peu plus au calme et apprĂ©ciez les sports de plage, et notamment le beach volley, allez jusqu’à la plage de Bogatell ! Si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  sortir de la ville, nous vous conseillons tout particuliĂšrement la plage de Castelldefels, Ă©tendue, agrĂ©able, et jonchĂ©e de petits chiringuitos » oĂč manger des calamars ! 2. Lisbonne La capitale du Portugal aussi offre une grande diversitĂ© Ă  ses visiteurs aprĂšs une promenade dans le Barrio Alto et l’Alfama, ou bien la visite la fameuse Tour de BelĂ©m, vous pourrez vous rafraichir au bord de l’ocĂ©an Atlantique. Il faut toutefois savoir qu’il n’existe pas de plage Ă  proprement parler dans la ville de Lisbonne mais vous en trouverez des dizaines Ă  proximitĂ©, de quoi ravir les amateurs de baignade et de surf ! Source pedrik Flickr Les meilleures plages de la ville La plage de Carcavelos est la prĂ©fĂ©rĂ©e des locaux. Pour vous y rendre, vous devrez prendre le train au dĂ©part de Cais do SodrĂ© et descendre Ă  la station Carcavelos. Plus calme, la plage de Tamariz est Ă©galement accessible en train arrĂȘt Estoril. IdĂ©ale pour se baigner et pour faire une jolie balade entre Estoril et Cascais. SituĂ©e au Sud de Lisbonne, la plage de la Costa da Caparica » est en rĂ©alitĂ© une suite de plages d’environ 10 km. Elle est trĂšs agrĂ©able et frĂ©quentĂ©e aussi bien par les locaux que les touristes. 3. Nice SituĂ©e entre Cannes et Monaco, la ville de Nice possĂšde une atmosphĂšre typiquement mĂ©diterranĂ©enne qui enchante tous ses visiteurs. Vous apprĂ©cierez ses petits marchĂ©s colorĂ©s, son patrimoine historique, ses jolies plages et son agenda culturel bien rempli ! Source Sharon Hahn Darlin Flickr Les meilleures plages de la ville La plage de la RĂ©serve est situĂ©e vers le Cap de Nice. Peu frĂ©quentĂ©e, elle est entourĂ©e de rochers et offre une expĂ©rience de baignade inĂ©dite ainsi que de superbes vues sur le Mont Boron. SituĂ©e au coeur de la ville, la plage de Beau Rivage est connue pour ses galets et sa vue imprenable sur le front de mer de la ville. C’est la plus facile d’accĂšs et donc aussi la plus frĂ©quentĂ©e ! Si vous n’avez pas peur de faire quelques kilomĂštres pour trouver une superbe plage sauvage, rendez-vous Ă  la plage des Pissarelles au Cap d’Ail. Paradisiaque ! 4. Istanbul A cheval entre l’Europe et l’Asie, Istanbul fascine depuis toujours les voyageurs par son atmosphĂšre incomparable centre-ville cosmopolite, ruelles pittoresques, soirĂ©es chaudes et animĂ©es, Ă©difices fastueux
 C’est le genre de ville qui ne laisse personne indiffĂ©rent. BordĂ©e par la Mer de Marmara et la Mer Noire, la ville d’Istanbul ne manque par ailleurs pas de plages oĂč Ă©chapper Ă  la chaleur et Ă  l’animation du centre. Source Christina Feldt Flickr Les meilleures plages de la ville La Babylon Beach Sound Garden est Ă  mi-chemin entre une plage privĂ©e et une salle de concert. Endroit Ă©tonnant, vous adorerez si vous aimez la musique et les couchers de soleil au bord de l’eau
 Si vous cherchez une plage plus familiale et tranquille, vous apprĂ©cierez la jolie plage d’Uzunya, couverte de sable et de pelouse oĂč les petits pourront jouer Ă  leur guise. Les amateurs de sports nautiques apprĂ©cieront quant Ă  eux la plage de Burc Beach. 5. Copenhague Qui dit plage ne dit pas forcĂ©ment chaleur et soleil ardent ! Les plages de Copenhague offrent en effet des eaux limpides pour se rafraĂźchir en plein coeur de la ville. Pour en profiter, privilĂ©giez les mois de juillet et d’aoĂ»t oĂč les tempĂ©ratures moyennes sont comprises entre 15°C et 23°C mais grimpent parfois jusqu’à 30°C ! Source Steven Vance Flickr Les meilleures plages de la ville Créé par l’architecte Bjarke Ingels, le front de mer d’Islands Brygge est particuliĂšrement beau. La plage de SvanemĂžllen est Ă©galement trĂšs agrĂ©able et facile d’accĂšs depuis la station de Nordhavn. Si vous souhaitez vous Ă©loigner un peu du centre-ville, rendez-vous sur l’üle d’Amager oĂč vous trouverez une superbe plage de sable blanc d’une longueur de 4,6 km oĂč vous reposer ou pratique de nombreuses activitĂ©s nautiques. 6. Dubai A quelques heures de vol de l’Europe, Dubai est connue pour son gigantisme et sa dĂ©mesure. Vous y trouverez en effet tout un Ă©ventail d’options pour vous amuser, faire du shopping, bien manger ou faire du sport. Mais ce n’est pas tout. Dubai c’est aussi une porte d’entrĂ©e sur le dĂ©sert et de superbes plages Ă  proximitĂ© du centre. De quoi ravir Ă©galement les amateurs de grand air et de beaux paysages ! Source Sarah_Ackerman Flickr Les meilleures plages de la ville La Sunset Beach offre une vue imprenable sur l’emblĂ©matique hĂŽtel Burj Al Arab. C’est aussi la plage prĂ©fĂ©rĂ©e des surfeurs et des amateurs d’activitĂ©s sportives en tout genre ! SituĂ©e le long de la promenade The Walk, la plage JBR offre Ă©galement de trĂšs belles vues sur la ville ainsi qu’une eau transparente et du sable blanc ! Charmante et trĂšs agrĂ©able, la Hidden Beach se trouve Ă  gauche de l’hĂŽtel Sheraton de JBR. Elle est aussi moins frĂ©quentĂ©e que les autres. 7. Cape Town TrĂšs populaire auprĂšs des surfeurs et des amateurs de sports nautiques, Cape Town ne manque pas de belles plages oĂč les locaux comme les voyageurs viennent se promener, bronzer ou s’adonner Ă  leurs activitĂ©s prĂ©fĂ©rĂ©es. Si l’eau est souvent fraĂźche, la plupart des plages du Cap sont surveillĂ©es et respectueuses de l’environnement. Source Daniel Lombraña GonzĂĄlez Flickr Les meilleures plages de la ville Rassemblant 4 criques de sable blanc, la plage de Clifton est l’une des plus belles de Cape Town. SituĂ©e Ă  seulement une quinzaine de minutes en voiture du centre-ville, elle est par ailleurs trĂšs accessible. Certainement la plus cĂ©lĂšbre du Cap, la plage de Camps Bay est bordĂ©e par les montagnes des Douze ApĂŽtres ». Un vĂ©ritable dĂ©cor de rĂȘve pour piquer une tĂȘte ! CĂ©lĂšbre pour ses petites cabanes colorĂ©es, la plage de Muizenberg est un spot de surf trĂšs populaire situĂ© Ă  False Bay. 8. Sydney VĂ©ritable paradis des surfeurs, la mĂ©tropole australienne est bien connue pour ses 70 plages de sable blanc. Et avec pas moins de 300 jours de soleil par an, vous pourrez en profiter presque toute l’annĂ©e ! Si vous avez toujours rĂȘvĂ© de passer NoĂ«l Ă  la plage, ne manquez pas votre chance 😉 Source Alpha Flickr Les meilleures plages de la ville Si vous cherchez une plage animĂ©e, rendez-vous Ă  Manly Ă  environ une heure de bus du centre de Sydney. Vous y trouverez de nombreux bars et restaurants et pourrez pratiquer vos activitĂ©s prĂ©fĂ©rĂ©es kayak, volley, balade Ă  vĂ©lo, etc. SituĂ©e au Sud de la ville, la plage de Congwong est absolument superbe. Peu frĂ©quentĂ©e et sauvage, vous pourrez nager tranquillement et pratiquer le snorkeling. Pour vivre une vraie journĂ©e de plage Ă  l’australienne, rendez-vous Ă  Bronte Beach oĂč vous trouverez des barbecues en libre service ainsi que de nombreux restaurants et cafĂ©s. 9. Rio de Janeiro Rio de Janeiro c’est le Pain de Sucre, son immense statue du Christ RĂ©dempteur et son cĂ©lĂšbre carnaval annuel de Rio. Mais la ville abrite Ă©galement de nombreuses plages oĂč les locaux aiment Ă©chapper Ă  la chaleur de la ville et se distraire. Les meilleures plages de la ville Certainement la plage la plus cĂ©lĂšbre de la ville, Ipanema est un peu le clichĂ© de la plage brĂ©silienne on y joue au foot, on y court le long du rivage, on y sirote de l’eau de coco et on y bronze avec de tout petits maillots de bain ! Etendue sur plus de 4km, la plage de Copacabana est un magnifique croissant de sable Ă  proximitĂ© de la ville. SituĂ©e au pied du Morro da Urca, la Praia Vermelha offre quant Ă  elle une trĂšs belle vue sur la baie et une baignade un peu plus tranquille. 10. Miami Aller Ă  la plage, c’est l’activitĂ© numĂ©ro 1 Ă  Miami ! Les locaux y passent tout leur temps libre et les touristes s’y pressent pour photographier les postes de secours qui rappellent Alerte Ă  Malibu »  Source – Erdenebileg Bat-Erdene – Flickr Les meilleures plages de la ville South beach est connue pour ĂȘtre l’une des plus belles plages de la Floride. C’est aussi la plus branchĂ©e et vous y assisterez peut-ĂȘtre Ă  un shooting photo sur la plage ou Ă  un tournage de film. Si vous cherchez une plage familiale oĂč nager Ă  l’écart du tumulte, rendez-vous plutĂŽt au North Shore Open Space. SituĂ©e au cƓur de Key Biscayne, la plage de Crandon est en fait un grand parc oĂč vous pourrez profiter du sable blanc et d’une eau trĂšs claire mais Ă©galement pratiquer un grand nombre d’activitĂ©s. Vous avez visitĂ© l’une de ces villes ? Racontez-nous votre expĂ©rience dans les commentaires ! LaMer allĂ©e avec le soleil est le cinquiĂšme et dernier tome du cycle de TyranaĂ«l, Ă©crit par Elisabeth Vonarburg ; il est paru aux Ă©ditions Alire en 1997.. RĂ©sumĂ©. Plusieurs dĂ©cennies ont Aller au contenu principal Rimbaud, L’EternitĂ©, Derniers vers, mai 1872. A peine de retour, les valises et les sacs dans la maison froide, direction la mer. Histoire de revoir avant la nuit ce qui a rĂ©veillĂ© nos narines lors des derniĂšres centaines de mĂštres sur la route les algues sur les sables, les vases et dans l’eau, les plantes de la cĂŽte, celles qui poussent juste au bord, sur les dunes, entre les rochers les armeries, les obiones, les cristes, les salicornes, trĂšs prĂ©sentes ici.. Tout est Ă  sa place les plantes sur la dune, la mer derriĂšre, la presqu’üle posĂ©e sur l’horizon. MalgrĂ© les coups de vent qui ont couchĂ© plusieurs arbres ou arrachĂ© des branches, le manoir est toujours sous les grands cyprĂšs, et les oies Bernache Cravant sont au rendez-vous de leurs ballets. Les rochers, en granite, sont bien sĂ»r lĂ . Ils sont lĂ  depuis.. Depuis ? Le hercinien ». Cela ne vous dit rien ? À moi non plus. Depuis trĂšs trĂšs longtemps, c’est-Ă -dire entre 235 et 350 millions d’annĂ©es.. 1000 ans je vois Ă  peu prĂšs, c’est 10 siĂšcles. 10 000 ans ça commence Ă  faire beaucoup. 100 000 ans, c’est de la folie. Alors 1 million d’annĂ©es..Impossible , en tous cas pour moi, d’imaginer ce que ça fait.. Mais les rochers humains » ici la tourelle Bagen Hir », construits il y a 1 minuscule petit siĂšcle, sont lĂ . Les sillons Ă©phĂ©mĂšres dans les vases sableuses sont toujours lĂ . la TrinitĂ© s/Mer La mer, l’ocĂ©an, sont aussi des absolus leur beautĂ© graphique nous Ă©blouit, nous apaise, nous Ă©quilibre. Et nous espĂ©rons que l’inexorable dĂ©clin des rayons de l’Astre fasse naĂźtre des jaune, des orange et des ombres. pointe Churchill, pointe St Colomban. Entre ces 2 pointes, dans l’espace en creux Ă  droite, aussi surprenant que cela m’a surpris, Carnac-plage. Et au dernier plan PenthiĂšvre Navigation des articles Locationde vĂ©los. Salle de fitness. 33 AllĂ©e de la LongĂ©e 17132 MESCHERS SUR GIRONDE. Voir sur la carte. Le camping Le Soleil Levant est situĂ© en Charente-maritime Ă  seulement 1km de la plage, 300m du port de plaisance et Ă  800m du Centre Ville. Vous profiterez sur place d'un bel espace aquatique avec une piscine chauffĂ©e et sa 14 janvier 2011 L’EternitĂ©, d’Arthur Rimbaud Elle est retrouvĂ©e. Quoi ? – L’EternitĂ©. C’est la mer allĂ©e Avec le soleil. Ame sentinelle, Murmurons l’aveu De la nuit si nulle Et du jour en feu. Des humains suffrages, Des communs Ă©lans LĂ  tu te dĂ©gages Et voles selon. Puisque de vous seules, Braises de satin, Le Devoir s’exhale Sans qu’on dise enfin. LĂ  pas d’espĂ©rance, Nul orietur. Science avec patience, Le supplice est sĂ»r. Elle est retrouvĂ©e. Quoi ? – L’EternitĂ©. C’est la mer allĂ©e Avec le soleil.

Lundi7 dĂ©cembre Ă  16h00 DĂ©veloppant actuellement, sous la forme de « l’atlas », une recherche tournant autour des rapports entre cinĂ©ma et poĂ©sie dans un contexte politique, Frank Smith

EXTRAITS A la maniĂšre de Goria Il paraĂźt que les Italiens sont de gros mangeurs ! Il paraĂźt que les Italiens sont mordus de pĂątes ! Il paraĂźt que les Italiens sont les pros du cafĂ© ! Il paraĂźt que les Livournais aiment leur passeggiata sur la Terrazza ! Il paraĂźt que les Italiens sont des fĂ©rus de mode ! Il paraĂźt que sous les fondations de la Torre Del Mangia auraient Ă©tĂ© enterrĂ©es des piĂšces de monnaie afin que jamais une tempĂȘte ne frappe Sienne. A la maniĂšre d'un twithaiku Soleil dans les yeux Gelato cioccoriso Voyage Ă  Livourne ... C'est midi Ă  Lucques La recherche de toilettes DĂ©sespĂ©rĂ©ment ParsemĂ© de bleu C'est un Ă©ventail de cartes Sauce italienne Fulguration - Chiara "La perfection est dans l'imperfection." A la maniĂšre de Guillaume Vissac Et lĂ , soudain, on prend peur, la panique nous envahit, nos muscles se tendent et notre visage se crispe, la peau devient moite et nos jambes dĂ©faillent et si les Italiens ne viennent jamais Ă  Brest ? Car renversĂ©, corps discolquĂ©s, mĂ©tĂ©orite Ă  Livourne, attentat au Liceo Cecioni, plus d''Italiens ! Mais non, non, ça n'arrivera pas, ça n'arrivera jamais ! Cliquez sur l'onglet carrĂ© du haut pour parcourir le carnet de voyage en plein Ă©cran
ChristopheColomb (en italien : Cristoforo Colombo ; en espagnol : CristĂłbal ColĂłn), nĂ© en 1451 sur le territoire de la rĂ©publique de GĂȘnes et mort le 20 mai 1506 Ă  Valladolid, est un navigateur gĂ©nois au service des Rois catholiques d'Espagne Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon.ChargĂ© par la reine Isabelle d'atteindre l'Asie orientale (« les Indes ») en traversant Envie de vacances Ă  la plage ? Besoin d’entendre le bruit des vagues et de nager dans des eaux d’azur ? On a ce qu’il vous faut. Être au bord de la mer a un effet calmant immĂ©diat la brise iodĂ©e, le bruit des vagues et l’horizon sans limite font du bien Ă  l’ñme. Quoi de mieux pour dĂ©connecter et oublier le stress du quotidien ? C’est parti dĂ©couvrez des plages et criques en France et Ă  l’étranger, mais toutes Ă  moins de 3 heures de vol de l’Hexagone. Pas besoin de prendre un long-courrier pour se retrouver sur un littoral de rĂȘve ! Nous avons Ă©tabli une liste des 10 meilleures destinations pour des vacances Ă  la mer, et elles sont pratiquement sur le pas de votre porte. Plage de Bernardi, PyrĂ©nĂ©es-Orientales SituĂ©e sur la CĂŽte Vermeille Ă  3 km de la petite commune de Port-Vendres, la jolie plage de Bernardi est situĂ©e dans une anse paradisiaque Ă  l’ambiance toute mĂ©diterranĂ©enne. Ses eaux rivalisent de nuances turquoise, et il est possible de partir faire de belles balades sur le sentier du littoral. Vous y croiserez des figuiers de Barbarie et les fameux pins parasol si distinctifs de cette partie de la cĂŽte. Ambiance mĂ©diterranĂ©enne Ă  la plage de Bernardi © Seaphotoart/ Conseil d’hĂ©bergement SĂ©journez Ă  l’hĂŽtel des Elmes de Banyuls Ă  partir de 69 € par nuit et profitez d’un emplacement idĂ©al avec vue sur la mer. Le bonus ? Il y a mĂȘme une piscine ! Ploumanac’h, Bretagne Le bourg breton de Ploumanac’h, sur la cĂŽte de granit rose, a Ă©tĂ© Ă©lu village prĂ©fĂ©rĂ© des Français » en 2015. Et lorsque vous vous y rendrez, vous comprendrez immĂ©diatement ce qui a tant charmĂ© les visiteurs l’endroit est un vĂ©ritable havre de paix. Explorez ses criques et plages et faites un tour sur son port animĂ©. Ne manquez pas la plage de Saint-Guirec oĂč un oratoire, petite niche dĂ©diĂ© au saint local, est entourĂ© des flots Ă  marĂ©e haute. La Bretagne authentique Ă  Ploumanac’h © ricok/ HĂ©bergement Ă  partir de 52€ Conseil d’hĂ©bergement Profitez d’une vue sur la mer et le village Ă  l’hĂŽtel Saint Guirec et de la plage Ă  partir de 81 € par nuit. Et au restaurant, vous pourrez dĂ©guster de dĂ©licieux fruits de mer. Bon appĂ©tit ! Plage de Gigaro, Var La longue plage de Gigaro, prĂšs de la Croix-Valmer, est un endroit privilĂ©giĂ© pour admirer un coucher de soleil incroyable sur les eaux de la MĂ©diterranĂ©e. Pourquoi ne pas vous y rendre en fin de journĂ©e, et profiter d’un verre Ă  l’une des petites buvettes en bord de mer en admirant ce festival de couleurs ? Si vous ĂȘtes plutĂŽt d’humeur promeneuse, vous pourrez faire une trĂšs belle promenade jusqu’au cap Lardier. Baignade dans le Sud Ă  la plage de Gigaro © Shutterschock/ Conseil d’hĂ©bergement À l’hĂŽtel Souleias, vous pourrez siroter un verre au bord de la piscine ou faire un peu d’exercice sur le court de tennis. La plupart des chambres ont des balcons avec vue sur la mer. Ambiance romantique garantie. Vous cherchez l’hĂŽtel parfait pour visiter la ville, faire du shopping ou sortir en soirĂ©e ? Utilisez les cartes d’hĂŽtels KAYAK pour effectuer une recherche selon vos envies. Cliquez simplement sur Ouvrir la carte » en haut Ă  gauche de la page de rĂ©sultats, puis choisissez une catĂ©gorie. Essayez par exemple Vie nocturne » pour voir les endroits les plus animĂ©s et les hĂŽtels qui les entourent. Caneiros, Algarve, Portugal SituĂ© Ă  seulement une demi-heure de l’aĂ©roport de Faro, il est surprenant que Caneiros ne regorge pas de touristes. Mais les rochers et falaises qui entourent la plage expliquent peut-ĂȘtre le calme de cette destination c’est un secret protĂ©gĂ© des regards indiscrets par la nature. Vous serez donc totalement tranquille pour piquer une tĂȘte dans les eaux rafraĂźchissantes de la rĂ©gion. Une des plus belles plages du Portugal la plage de Caneiros © LianeM/ Conseil d’hĂ©bergement DĂ©tendez-vous au Pestana Alvor Praia Beach & Golf Hotel, un hĂŽtel 5 Ă©toiles tout confort qui propose des prix trĂšs raisonnables, Ă  partir de 85 € par nuit. Plage de Podrace, Brela, Croatie Au Sud de Split, sur la sublime cĂŽte dalmate et Ă  proximitĂ© de la petite ville touristique de Brela, se trouve la plage de Podrace. Il y aura sans doute dĂ©jĂ  quelques autres baigneurs en train d’y bronzer, mais ses eaux cristallines, son restaurant en bord de mer et ses excellentes installations expliquent l’engouement pour ce petit coin de paradis. Trouvez une place sur le sable et c’est parti pour la farniente ! Eau turquoise et paysage splendide Ă  la plage de Podrace © Anna Lurye/ Conseil d’hĂ©bergement RĂ©servez une chambre au Bluesun Hotel Soline pour ĂȘtre au plus prĂšs de la plage. Les clients ont Ă©galement apprĂ©ciĂ© le service et les installations de bien-ĂȘtre. Calo des Moro, Majorque, Espagne Pour atteindre la plage de Calo des Moro il vous faudra passer outre une pancarte “PropriĂ©tĂ© privĂ©e” et descendre des marches pour le moins prĂ©caires
 mais le jeu en vaut la chandelle. Seuls les voyageurs tĂ©mĂ©raires et les habitants bien informĂ©s connaissent le tuyau cette crique rocheuse est simplement parfaite pour nager et admirer l’üle depuis les flots. La beautĂ© des plages espagnoles en toute tranquillitĂ© Calo des Moro © pixelliebe/ Conseil d’hĂ©bergement l’excellente Casa de la Vida, Ă  partir de 47 € par nuit, est situĂ©e Ă  15 minutes Ă  pied de Calo des Moro, dans le petit village trĂšs calme de Cala Llombards. À vous la tranquillitĂ© ! Chia, Sardaigne, Italie La plage de Chia est longue de 750 mĂštres et peut atteindre jusqu’à 90 mĂštres de large Ă  certains endroits. MĂȘme lors de la haute saison en juillet et aoĂ»t, vous n’aurez donc pas de peine Ă  trouver un coin rien que pour vous sur cette vaste Ă©tendue de sable. Admirez les genĂ©vriers environnants et essayez de repĂ©rer les flamants roses qui viennent parfois faire un somme sur la plage. C’est ça, la vraie dolce vita ! Une des plages les plus populaires de Sardaigne la plage de Chia © pointbreak/ Conseil d’hĂ©bergement Le luxueux hĂŽtel Aquadulci est Ă  quelques pas seulement de la plage et dispose d’une trĂšs belle piscine en extĂ©rieur, ainsi que d’un jardin luxuriant. Plage de Petani, CĂ©phalonie, GrĂšce Moins connue que la fameuse plage de Myrtos, Petani est tout aussi belle que sa grande soeur mais n’est pas envahie de touristes en train de cuire au soleil. C’est une charmante Ă©tendue de sable dorĂ© parsemĂ©e de petits galets, et les falaises environnantes sont superbes. Les habitants aiment y venir se baigner le soir pour apprĂ©cier la couleur changeante de la mer lors du coucher du soleil
 Imitez-les, vous ne serez pas déçu ! Eaux cristallines Ă  la plage de Petani © Adisa/ Conseil d’hĂ©bergement L’établissement 4 Ă©toiles Petani Bay Hotel est un vĂ©ritable havre de paix avec une vue imprenable sur les eaux azur de la mer Ionnienne. Envie de plus d’idĂ©es pour des vacances balnĂ©aires en GrĂšce ? DĂ©couvrez 7 Ăźles paradisiaques que seuls les locaux connaissent. Platja de Migjorn, Formentera, Espagne Formentera est le penchant plus calme de la trĂšs animĂ©e Ăźle d’Ibiza, et ses plages sont parfaites pour les vacanciers en quĂȘte de tranquillitĂ©. La longue plage de Migjorn ne manque pas d’installations qui vous permettront de passer une journĂ©e farniente dans les meilleures conditions. Entre deux baignades, louez un transat et sirotez une boisson face Ă  la mer en observant les joueurs de beach-volley. Sable fin et eaux claires Ă  la plage de Migjorn © holbox/ Conseil d’hĂ©bergement SituĂ© juste au-dessus de la plage, l’Insotel Hotel Formentera Playa a tout le luxe qu’on attend d’un 4 Ă©toiles en bord de mer. DĂ©tente assurĂ©e ! Praia da Adraga, Sintra, Portugal La Praia da Adraga est un joyau cachĂ© conseillĂ©e aux baigneurs les plus dĂ©terminĂ©s. Elle ne se rejoint en effet qu’en voiture, mais pourquoi ne pas louer un vĂ©hicule ? Depuis l’aĂ©roport de Lisbonne, le trajet ne dure que 50 minutes. Le contraste entre le sable fin et les rochers noirs qui parsĂšment la plage est tout simplement magnifique. Ne manquez pas le restaurant Azenhas Do Mar, construit Ă  flanc de falaise, qui offre des vues Ă©blouissantes et propose une cuisine de qualitĂ©. Vagues fabuleuses sur la plage de Adraga © Beketoff/ Conseil d’hĂ©bergement Vue exceptionnelle garantie au Arribas Sintra Hotel, Ă  partir de 55 € par nuit. Les clients y ont Ă©galement apprĂ©ciĂ© le service attentif. Et vous, quelle est votre destination favorite pour profiter de la mer ? Dites-nous tout ! Remarque Les tarifs sont basĂ©s sur des recherches effectuĂ©es sur le 11/07/2017. Tous les prix s’entendent en euros. Les prix des vols s’entendent pour un aller-retour en classe Ă©conomique. Les prix d’hĂŽtels correspondent au tarif de base pour une nuit en chambre double. Les prix sont sujet Ă  Ă©volution et peuvent ne plus ĂȘtre disponibles.

Montesquieu Le ciel, le soleil et la mer. Une partie du groupe pour la photo-souvenir d'une belle journée. Photo DDM F.Ezquerra. Vie locale, Montesquieu. Publié le 15/09/2016 à 03:51 , mis à

RĂ©sumĂ©s La MĂ©diterranĂ©e cĂ©lĂ©brĂ©e par Albert Camus, Philippe Sollers et Jean-Daniel Pollet relĂšve d’une interrogation mĂ©taphysique ignorant pour l’essentiel les hommes rĂ©els, le paysage servant de dĂ©cor Ă  une reprĂ©sentation de la tangence au monde des individus, sous le mode du tragique et dans le cadre d’une dĂ©marche atemporelle, si bien que cette MĂ©diterranĂ©e dont on proclame qu’elle est un foyer de multiples mises en relation, s’avĂšre ĂȘtre exaltĂ©e par ses auteurs et ce cinĂ©aste comme la mer des Grecs, et non pas comme celle des peuples qui en sont les riverains. Une MĂ©diterranĂ©e plus soucieuse des humains et des rapports sociaux dans lesquels ils sont pris innerve l’Ɠuvre de Jean PĂ©lĂ©gri. The Mediterranean celebrated by Albert Camus, Philippe Sollers and Jean-Daniel Pollet is the result of a metaphysical questioning that essentially ignores real people, the landscape serving as a backdrop for the representation of the tangency of the world of individuals, in the mode of tragedy and within the framework of an atemporal approach, so much so that this Mediterranean, which is proclaimed to be a focus of multiple connections, turns out to be exalted by its authors and this filmmaker as the sea of the Greeks, and not as that of the peoples who live along its shores. A Mediterranean more concerned with humans and the social relationships in which they are caught up permeates Jean PĂ©lĂ©gri’s de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral L’important, c’étaient les hommes. Le paysage, lui, n’en Ă©tait que la parabole ». Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice 1Quand j’ai acceptĂ© de participer Ă  cet ensemble consacrĂ© Ă  la MĂ©diterranĂ©e, j’ai immĂ©diatement songĂ© d’une part Ă  l’AlgĂ©rie ma trajectoire personnelle, mon itinĂ©raire intellectuel et mon imaginaire me conduisant nĂ©cessairement Ă  les associer et d’autre part au film ĂŽ combien fameux et commentĂ© MĂ©diterranĂ©e de Jean-Daniel Pollet, montĂ© Ă  partir du texte que Philippe Sollers a Ă©crit pour le cinĂ©aste aprĂšs en avoir vu les rushes obtenus aprĂšs un pĂ©riple de trente-cinq mille kilomĂštres sur le moment, il me semblait envisageable voire fĂ©cond de rĂ©pondre Ă  une partie des questions soulevĂ©es par les initiateurs du prĂ©sent projet par une courte contribution rapprochant les Noces 1938-1959 et L’ÉtĂ© 1952-1959 d’Albert Camus de MĂ©diterranĂ©e 1963, je supposais alors qu’il me suffirait de tracer comme une diagonale de pensĂ©e entre ces Ɠuvres Ă  partir d’une vision rimbaldienne de l’écriture, de la crĂ©ation et de l’existence pour souligner, aprĂšs et avec beaucoup d’autres commentateurs, combien cette mer et son bassin opĂšrent » en tant que lieu d’échange, comme lieu connectĂ© ». 2Un peu de temps s’était Ă©coulĂ© lorsque j’ai entrepris de relire ou de revoir les productions qui m’étaient apparues en rĂ©sonance avec cet axe de rĂ©flexion et d’investigation. Je me suis tout d’abord heurtĂ© aux vues d’Édouard Glissant qui, en ce domaine, continuent de ne pas emporter ma conviction, parce que la caractĂ©risation de la MĂ©diterranĂ©e en mer intrinsĂšquement continentale me paraĂźt un artifice pour lĂ©gitimer, par contraste voire repoussoir, une argumentation taillant la part belle Ă  la CaraĂŻbe 1 Édouard Glissant, Introduction Ă  une poĂ©tique du divers, Paris Gallimard, 2020 [1995], pp. 14-15. Je dis toujours que la mer CaraĂŻbe se diffĂ©rencie de la MĂ©diterranĂ©e en ceci que c’est une mer ouverte, une mer qui diffracte, lĂ  oĂč la MĂ©diterranĂ©e est une mer qui concentre. Si les civilisations et les grandes religions monothĂ©istes sont nĂ©es autour du bassin mĂ©diterranĂ©en, c’est Ă  cause de la puissance de cette mer Ă  incliner, mĂȘme Ă  travers des drames, des guerres et des conflits, la pensĂ©e de l’homme vers une pensĂ©e de l’Un et de l’unitĂ©. Tandis que la mer CaraĂŻbe est une mer qui diffracte et porte Ă  l’émoi de la diversitĂ©. Non seulement est-ce une mer de transit et de passages, c’est aussi une mer de rencontres et d’implications »1. 2 Que savons-nous de la GrĂšce aujourd’hui... Que savons-nous des pieds agiles d’Atalante... Des dis ... 3 Ainsi ce texte de Godard apparaĂźt-il en 4e de couverture du livre-dvd de Yannick Haenel, Dominique ... 3En outre j’ai trĂšs vite Ă©prouvĂ© le sentiment que la MĂ©diterranĂ©e cĂ©lĂ©brĂ©e par Camus, Pollet et Sollers relĂšve d’une interrogation mĂ©taphysique ignorant pour l’essentiel les hommes rĂ©els, le paysage servant de dĂ©cor Ă  une reprĂ©sentation de la tangence au monde des individus, sous le mode du tragique et dans le cadre d’une dĂ©marche atemporelle, si bien que cette MĂ©diterranĂ©e dont on proclame et pas seulement Ă  travers mon » corpus ! qu’elle est un creuset, le foyer de multiples mises en relation, s’avĂšre ĂȘtre exaltĂ©e par ces auteurs et ce cinĂ©aste comme la mer des Grecs, et non pas comme celle des peuples qui en sont les riverains ; et mĂȘme s’il arrive qu’on convoque l’Égypte pharaonique, Palmyre, l’Italie et l’Espagne pour l’inscrire dans une certaine profondeur historique ainsi que le fait Pollet, cette conception demeure parente de celle qui discerne dans l’Europe, et d’abord dans sa composante culturelle germanique, une fille » d’AthĂšnes. L’enquĂȘte inhĂ©rente Ă  toute Ă©tude critique, en tous les cas celle Ă  laquelle je me suis employĂ© ces derniĂšres semaines, m’a en la matiĂšre assez brutalement dĂ©niaisĂ© chez Camus, Ă  Tipasa, comme chez Pollet et Sollers, la MĂ©diterranĂ©e revĂȘt les atours d’une mer prĂ©texte Ă  un discours relatif Ă  l’immanence du sacrĂ© et Ă  la prĂ©sence au monde, hermĂ©tique Ă  la rĂ©alitĂ© de l’Histoire et aux peuples qui ont eu pĂątir des rapports de domination qu’elle a instaurĂ©s. De ce point de vue, il est intĂ©ressant de situer et de recourir Ă  la lecture symptomale le petit article de Jean-Luc Godard dans Les Cahiers du cinĂ©ma2 que la postĂ©ritĂ© a retenu3 en fonction de ce que ce mĂȘme Godard a critiquĂ© de et dans MĂ©diterranĂ©e deux ans plus tard lors d’un entretien accordĂ© Ă  la revue CinĂ©thique dans lequel, selon les prĂ©occupations politiques et la langue de l’époque, et en vertu de ses propres positions idĂ©ologiques, il reproche Ă  son confrĂšre de ne pas Ă©chapper Ă  la spĂ©culation et d’ignorer la lutte des classes » 4 Entretien avec Jean-Luc Godard par Jean-Paul Cassagnac et GĂ©rard Leblanc, CinĂ©thique, nouvelle revu ... [...] il vaudrait mieux que, avant de faire MÉDITERRANÉE, Pollet ait militĂ© trois mois, parce qu’aprĂšs, au moment de faire le film, il le ferait autrement. MÉDITERRANÉE ne parlerait pas de la mort de la mĂȘme façon, il parlerait peut-ĂȘtre de la lutte des classes, pas de la mort et du bassin mĂ©diterranĂ©en comme Camus »4. 5 Je fais allusion aux propos de Mao Zedong trĂšs souvent citĂ©s dans les annĂ©es 1960-1970 Pas d’en ... 4Ici, Godard Ă©gratigne Pollet sur le mode Pas d’enquĂȘte, pas de droit Ă  la parole », si je puis m’exprimer Ă  la façon dont mes aĂźnĂ©s l’auraient formulĂ© en leur temps5... Toutefois, cette raideur, je ne la reprends pas Ă  mon compte et, par consĂ©quent, je rectifie il serait en effet vain – et ce serait Ă  bien des Ă©gards cĂ©der au plus vulgaire des anachronismes, et de surcroĂźt Ă  un idĂ©alisme forcenĂ© –, d’accuser Pollet de mythification pour une apprĂ©hension du monde occultant les eaux glacĂ©es du calcul Ă©goĂŻste » si Pollet et Sollers versent dans la mĂ©taphysique, comme Camus », c’est parce que leur perception de la MĂ©diterranĂ©e est au diapason de tout un courant de pensĂ©e europĂ©en qui, en Allemagne avec Hölderlin pour ne mentionner que lui, et en France avec les orientalistes et les romantiques, aborde cette mer sous le prisme de l’antiquitĂ© grĂ©co-romaine. 6 Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artist ... 7 EugĂšne Delacroix, Lettre Ă  Auguste Jal », in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂš ... 5Par dogmatisme, et en lisant toujours vite ou mal Frantz Fanon et Edward W. SaĂŻd, il y en aura toujours pour fustiger cette vilaine propension des Ă©crivains, artistes et penseurs de la vieille Europe Ă  peindre les autres en projetant sur eux leurs croyances et leurs prĂ©jugĂ©s. Il se peut, par exemple, que post mortem on morigĂšne le peintre EugĂšne Delacroix qui lors de son voyage au Maroc en 1832 associe dans sa correspondance et ses carnets celles et ceux qu’il rencontre Ă  la beautĂ© antique »6, stupĂ©fait de constater que Rome n’est plus dans Rome »7, et admirateur d’un peuple qu’il pare de toutes les vertus des rois 8 EugĂšne Delacroix, Souvenirs d’un voyage dans le Maroc, in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au M ... [...] ce qui frappe surtout c’est l’analogie frappante avec les usages antiques. Les costumes, la vie habituelle, les maisons. Les chaussures. Semelles Ă©paisses comme les statues des muses. Signe de luxe. Caton vous cire vos bottes, Brutus vous passe votre habit. L’espion du consulat qui gagnait 20 sous par jour pour s’enquĂ©rir des nouvelles vraies ou fausses qui circulaient par la ville Ă©tait un beau vieillard non pas, je me trompe, le nom de vieillard ne convient pas Ă  ce type, il faudrait en inventer un autre. C’était Agamemnon, roi des rois »8. 9 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, Marseille, Terr ... 6De Delacroix discernant des Grecs et des Romains partout au Maroc il est bien sĂ»r aisĂ© de se gausser et de le clouer au pilori de l’europĂ©ocentrisme et de l’universalisme des LumiĂšres. Il est plus dĂ©licat de conspuer Jean PĂ©lĂ©gri quand celui-ci fait appel Ă  Virgile et au chalumeau de Tityre pour Ă©voquer les flĂ»tes de son enfance, Ă  la ferme de son pĂšre9... 10 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, J ... 11 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Dani ... 7Les images de Pollet et le texte de Sollers sont aux antipodes du point de vue occidental ordinaire plaçant l’humain en surplomb par rapport Ă  la nature et puisant en elle les ressources dont il a besoin pour subsister, se reproduire, s’assumer ; ils le renversent en une parole oraculaire, orphique aller dans la mort et en revenir »10, proclamant que c’est la nature et l’innombrable cohorte des disparus assis Ă  travers les Ăąges sur les gradins de l’Histoire qui contemplent les hommes dans leur extrĂȘme contingence Au vu de toute une foule, calme, invisible »11... La sĂ©quence de Bassae 1964 montrant les nuages pĂ©nĂ©trant le temple dĂ©diĂ© Ă  Apollon Epikourios puis le submergeant fait mĂ©taphoriquement Ă©cho d’une part Ă  la matiĂšre qui, dans sa trame, est affectĂ©e par un sourd et continuel rĂ©agencement des particules qui la composent et d’autre part Ă  cette implacable vĂ©ritĂ© » qui troue les sujets que nous sommes. Yannick Haenel restitue l’efficace de cette parole en ces termes 12 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, J ... Quant Ă  nous, une parole, une parole nous traverse, plus grande que notre voix elle vient de si loin qu’il nous semble que nous ne sommes jamais nĂ©s et que nous ne mourrons pas [...] ; mais en nous traversant, en pulvĂ©risant les petites notions qui s’accrochent en nous, l’identitĂ©, la propriĂ©tĂ©, et mĂȘme les sentiments, cette parole nous fait entendre au contraire combien le temps et l’espace ne sont pas des conditions extĂ©rieures Ă  notre existence, mais ce qui a lieu pour faire exister la parole que nous croyons la nĂŽtre »12. 13 Sollers Ă©crit trĂšs exactement Pays multiples... faussement endormis...». Voir Philippe Sollers, ... 14 Se reporter au livre de Georges Sebbag, Le Point sublime, Breton, Rimbaud, Kaplan, Paris, Jean-Mich ... 8InterrogĂ© en 2018 Ă  l’occasion de la sortie du livre-dvd contenant MĂ©diterranĂ©e et Bassae, Sollers est sans ambiguĂŻtĂ© l’entreprise dont il s’est acquittĂ© avec Pollet visait Ă  une approche du sacrĂ© par des voies inattendues ». Dans cette perspective l’espace mĂ©diterranĂ©en un pays multiple faussement endormi13 fonctionne comme un point sensible, nĂ©vralgique – peut-ĂȘtre convient-il Ă  ce stade de solliciter le point sublime » cher Ă  AndrĂ© Breton, ce lieu mental et gĂ©ographique14 oĂč il est possible de sentir et de ressentir la prĂ©sence rĂ©conciliĂ©e de ce qui, au quotidien se donne comme irrĂ©mĂ©diablement contradictoire –, le foyer et la forge oĂč affleure pour qui sait le repĂ©rer le travail de mort Ă  l’Ɠuvre au sein de tout ce qui est, non pas comme une force antithĂ©tique au vivant mais bien comme la manifestation souveraine de l’irrĂ©pressible et perpĂ©tuel mouvement de l’existant, Ă©lan que je dĂ©signe parfois du nĂ©ologisme de nĂ©tant 15 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Dani ... Cela continue doncdepuis des milliers d’annĂ©es...On est dans ce travail millĂ©naire... incessantL’une aprĂšs l’autre, les piĂšces du jeusont reprises...Elles seront relancĂ©es... autreset les mĂȘmes... de la mĂȘme façonet diffĂ©remment »15. 16 Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e, quatre plans ou sĂ©quences Ă  – ; Ă  – ; Ă  3 ... 17 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, J ... 9Toutefois, Ă  la diffĂ©rence de celui de Breton, le point sensible de Pollet et de Sollers, lequel est identifiĂ© au temple grec un an aprĂšs MĂ©diterranĂ©e, Pollet donne Bassae un court mĂ©trage de 9 minutes oĂč il filme le sanctuaire dont des images figurent dans le film de 196316, est mobile, il se dĂ©place Ă  travers le temps et les territoires, ce que Yannick Haenel a bien observĂ© [...] et c’est tout le gĂ©nie de MĂ©diterranĂ©e d’avoir devinĂ© que si dans le monde occidental le temple grec est le site initial d’une telle convergence, celle-ci continue maintenant d’avoir lieu hors de son propre site le site se dĂ©cale Ă  travers le temps – il voyage »17. 10Faisant la nique Ă  l’éphĂ©mĂšre, au transitoire de l’organique et du vivant, des accumulations, amoncellements et sĂ©dimentations de souffrances, de violences et d’espoirs trahis, dĂ©faits ou rentrĂ©s, pierres, Ă©boulis, blocs ajointĂ©s, colonnes, frontons, statues, sculptures et bas-reliefs, dalles brisĂ©es ou intactes, sont prĂ©cipitĂ©s et figĂ©s dans une immobilitĂ© de façade 18 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Dani ... Douleur dissimulĂ©e dans des paysagesqu’on traverse sans pouvoir les atteindre... »18. 11Ces Ă©lĂ©ments naturels ou architecturaux, tous minĂ©raux, en apparence inertes, les anime au sein de leur structure, dans leur texture mĂȘme, un immĂ©morial va-et-vient conjuguant l’implacable silence de l’entropie et la grĂące de l’éternel retour. 19 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », ibid., p. 52. 12Dans ces deux films et ces textes, Pollet et Sollers soutiennent que la mort, loin d’ĂȘtre une annihilation, agit comme le ressort, la pompe aspirante et refoulante de ce qui est. Leurs voix passablement prĂ©socratiques s’attĂšlent en accointance avec celles de Nietzsche, de Heidegger et de RenĂ© Char Ă  l’énoncĂ© et Ă  l’exposĂ© d’un poĂšme » nĂ©gligeant le sort du commun, le social et le politique pour une mĂ©taphysique de l’éblouissement et de l’éclair. Et bien que personne ne puisse plus douter Ă  la suite de Paul Éluard que la terre soit bleue comme une orange, Pollet et Sollers confient Ă  une mer blanche »19 de ramener au rivage et Ă  la conscience des hommes, sous la blancheur mĂ©tallique d’un ciel inondĂ© de soleil Tandis qu’une clartĂ©, un rĂ©veil aveuglantdĂ©borde et recouvre tout en silenceoĂč l’on n’est plus qu’un point de plus en plus perduet lointain... ». 13Meursault n’est pas le dernier Ă  en avoir pĂąti, de ces cieux de craie l’Arabe » de L’Étranger en est mort... 14De toute Ă©vidence, Pollet et Sollers prolongent Camus en s’en dĂ©marquant nĂ©anmoins l’auteur des Noces et de L’ÉtĂ© chante la jeunesse Ă©merveillĂ©e du monde et de qui sait se placer en harmonie avec ses composants, la terre, les nues insondables, la mer tour Ă  tour sans une ride et moutonnante d’écume et de farouches rouleaux 20 Albert Camus, Retour Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, Paris, Gallimard, Folio », n° 16, 201 ... Et, Ă  Alger, une seconde fois, marchant encore sous la mĂȘme averse qui me semblait n’avoir pas cessĂ© depuis un dĂ©part que j’avais cru dĂ©finitif, au milieu de cette immense mĂ©lancolie qui sentait la pluie et la mer, malgrĂ© ce ciel de brumes, ces dos fuyants sous l’ondĂ©e, ces cafĂ©s dont la lumiĂšre sulfureuse dĂ©composait les visages, je m’obstinais Ă  espĂ©rer. Ne savais-je pas d’ailleurs que les pluies d’Alger, avec cet air qu’elles ont de ne jamais devoir finir, s’arrĂȘtent pourtant en un instant, comme ces riviĂšres de mon pays qui se gonflent en deux heures, dĂ©vastent des hectares et tarissent d’un seul coup ? Un soir, en effet, la pluie s’arrĂȘta. J’attendis encore une nuit. Une matinĂ©e liquide se leva, Ă©blouissante, sur la mer pure. Du ciel, frais comme un Ɠil, lavĂ© et relavĂ© par les eaux, rĂ©duit par ces lessives successives Ă  sa trame la plus fine et la plus claire, descendait une lumiĂšre vibrante qui donnait Ă  chaque maison, Ă  chaque arbre, un dessin sensible, une nouveautĂ© Ă©merveillĂ©e. La terre, au matin du monde, a dĂ» surgir dans une lumiĂšre semblable. Je pris Ă  nouveau la route de Tipasa »20. 21 Ibid., p. 162 Dans cette lumiĂšre et ce silence, des annĂ©es de fureur et de nuit fondaient lente ... 22 Ibid., p. 161 [...] toujours le mĂȘme ciel au long des annĂ©es, intarissable de force et de lumiĂš ... 23 Ibid., p. 161 [...] la mĂȘme mer aussi, presque impalpable dans le matin [...] ». 24 Ibid., p. 161 [...] le Chenoua, cette lourde et solide montagne, dĂ©coupĂ©e dans un seul bloc, qu ... 15Ces lignes de Retour Ă  Tipasa » et celles qui les suivent, Ă©crites aprĂšs la Seconde Guerre mondiale21, ont valeur de mariage re-contractĂ© avec le ciel22, la mer23 et le Chenoua comme une vague pĂ©trifiĂ©e24 dĂ©crivent l’expĂ©rience Ă  laquelle Camus se livre chaque fois qu’il se rend Ă  Tipasa 25 Ibid., p. 162. Et sous la lumiĂšre glorieuse de dĂ©cembre, comme il arrive une ou deux fois seulement dans des vies qui, aprĂšs cela, peuvent s’estimer comblĂ©es, je retrouvai exactement ce que j’étais venu chercher et qui, malgrĂ© le temps et le monde, m’était offert, Ă  moi seul vraiment, dans cette nature dĂ©serte »25. 26 Ibid., pp. 161-162. 27 Ibid., p. 163. 16Cette expĂ©rience qui l’abstrait des autres, de leur cercle, et l’immerge dans une nature dĂ©serte » lui dĂ©livre une leçon. Tipasa enseigne Ă  Camus les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’ĂȘtre se dessĂšche, [...] aimer et admirer ». Fils du Chenoua26, Camus pressent l’insurrection qui vient, celle des fils de la Toussaint, ses contemporains ne rĂ©agissant pas au malheur [de] ne point aimer »27 28 Ibid., pp. 163-164. Nous tous, aujourd’hui, mourons de ce malheur. C’est que le sang, les haines dĂ©charnent le cƓur lui-mĂȘme ; la longue revendication de la justice Ă©puise l’amour qui pourtant lui a donnĂ© naissance. Dans la clameur oĂč nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. C’est pourquoi l’Europe hait le jour et ne sait qu’opposer l’injustice Ă  elle-mĂȘme »28. 17Si lui-mĂȘme ne baisse pas les bras et repart au combat », c’est parce qu’à Tipasa il renoue avec l’élan lyrique toujours renouvelĂ© d’une jeunesse moins inhĂ©rente Ă  la mer qu’au ciel et Ă  sa lumiĂšre. Ses rĂ©fĂ©rences Ă  l’ancienne beautĂ© », Ă  l’ antique » et au destin » sont explicites 29 Ibid., p. 164. Je retrouvais ici l’ancienne beautĂ©, un ciel jeune, et je mesurais ma chance, comprenant enfin que dans les pires annĂ©es de notre folie le souvenir de ce ciel ne m’avait jamais quittĂ©. C’était lui qui pour finir m’avait empĂȘchĂ© de dĂ©sespĂ©rer. J’avais toujours su que les ruines de Tipasa Ă©taient plus jeunes que nos chantiers ou nos dĂ©combres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumiĂšre toujours neuve. Ô lumiĂšre ! c’est le cri de tous les personnages placĂ©s, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier Ă©tait aussi le nĂŽtre et je le savais maintenant. Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un Ă©tĂ© invincible »29. 18La chaĂźne sĂ©mique suggĂšre la posture d’un hĂ©ros, jamais vaincu par l’adversitĂ©, y compris le destin » sa victoire rĂ©sulte de sa communion avec le monde, lequel manifeste le sacrĂ© par la lumiĂšre et le silence d’un instant suspendu, comme une note soudainement tenue qui commande aux autres instruments de l’orchestre de s’arrĂȘter, avant de reprendre leur polyphonique concert 30 Ibid., pp. 162-163. Du cĂŽtĂ© des ruines, aussi loin que la vue pouvait porter, on ne voyait que des pierres grĂȘlĂ©es et des absinthes, des arbres et des colonnes parfaites dans la transparence de l’air cristallin. Il semblait que la matinĂ©e se fĂ»t fixĂ©e, le soleil arrĂȘtĂ© pour un instant incalculable. Dans cette lumiĂšre et ce silence, des annĂ©es de fureur et de nuit fondaient lentement. J’écoutais en moi un bruit presque oubliĂ©, comme si mon cƓur, arrĂȘtĂ© depuis longtemps, se remettait doucement Ă  battre. Et maintenant Ă©veillĂ©, je reconnaissais un Ă  un les bruits imperceptibles dont Ă©tait fait le silence la basse continue des oiseaux, les soupirs lĂ©gers et brefs de la mer au pied des rochers, la vibration des arbres, le chant aveugle des colonnes, les froissements des absinthes, les lĂ©zards furtifs. J’entendais cela, j’écoutais aussi les flots heureux qui montaient en moi. Il me semblait que j’étais enfin revenu au port, pour un instant au moins, et que cet instant dĂ©sormais n’en finirait plus. Mais peu aprĂšs le soleil monta visiblement d’un degrĂ© dans le ciel. Un merle prĂ©luda briĂšvement et aussitĂŽt, de toutes parts, des chants d’oiseaux explosĂšrent avec une force, une jubilation, une joyeuse discordance, un ravissement infini. La journĂ©e se remit en marche »30. 19Camus, dernier des Grecs ou peu s’en faut, sait oĂč le kairos peut se prĂ©senter Ă  lui Ă  Tipasa, aux alentours du Cardo Maximus... Son alignement Ă  la semblance de celui des manipules des lĂ©gions romaines dans le prolongement d’une mer dont on ne sait s’il y plonge ou s’il en sort tend Ă  occulter la fondation phĂ©nicienne de la ville dont le nom pourrait bien signifier lieu de passage », escale », les ports ayant vocation Ă  relier et Ă  mettre en contact.... Ce recouvrement des traces est frappant dans toute la rĂ©gion depuis la CĂ©sarĂ©e de MaurĂ©tanie Caesarea, Cherchell, pĂŽle de diffusion de l’hellĂ©nisme mais Ă  l’origine comptoir lui aussi phĂ©nicien Iol ou Jol, jusqu’au Tombeau de la ChrĂ©tienne, en l’occurrence un mausolĂ©e royal vraisemblablement Ă©rigĂ© par le prince numide Juba II, victime pour sa dĂ©nomination d’une double erreur, puisque la traduction de l’arabe au français a fait d’une Romaine Qabr al-RĂ»miyya, tombeau de la romaine une ChrĂ©tienne... Ce n’est pas faire injure Ă  Camus que de souligner qu’il parle dans et Ă  partir de la langue et de la culture de son temps, lesquelles d’une part reposent sur les humanitĂ©s et d’autre part en AlgĂ©rie alignent symboliquement l’entreprise coloniale française sur un prestigieux passĂ© grĂ©co-romain en tĂ©moigne LambĂšse-Tazoult – camp de la LĂ©gion Augusta puis colonie romaine dont les ruines ont Ă©tĂ© fouillĂ©es en 1848 sous la direction du colonel du 2e RĂ©giment de la LĂ©gion Ă©trangĂšre tandis que la municipalitĂ© abritait un bagne terrible – aujourd’hui un pĂ©nitencier aux conditions de dĂ©tention des plus sĂ©vĂšres. Faute de se dĂ©tacher suffisamment de ce socle il conteste l’injustice au nom d’un humanisme philosophique classique » ; il ne tente pas de minorer » le français, Camus, le transfuge de classe de Belcourt, Ă©crit pour le champ littĂ©raire français et non pour le peuple algĂ©rien qui manque... 20M’inspirant d’une remarque de Jean-Luc Godard dans ses Histoires du cinĂ©ma, au sujet du travail de plusieurs cinĂ©astes qu’il admire et qui ont toujours sĂ©parĂ© la captation des images de la prise du son – remarque que je vais gauchir –, je juge qu’il n’est pas insensĂ© de considĂ©rer que la langue de ParmĂ©nide et celle de Virgile parlent » dans les images de Pollet et dans les textes de Camus et de Sollers. Noces fournit le matĂ©riau indispensable pour Ă©tayer cette thĂšse 31 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit. , p. 11. Au printemps, Tipasa est habitĂ©e par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassĂ©e d’argent, le ciel bleu Ă©cru, les ruines couvertes de fleurs et la lumiĂšre Ă  gros bouillons dans les amas de pierres »31. 21La description met l’accent sur la nature lumiĂšre et couleurs, odeurs aussi. Le village » est localisĂ© par rapport au Chenoua et Ă  la mer ; ses habitants sont moins que des ombres, ce sont des absents, seuls les bouchers, des commerçants ambulants sont convoquĂ©s, ils cornent pour prĂ©venir ces invisibles de leur prĂ©sence 32 Ibid., p. 12. À l’heure oĂč nous descendons de l’autobus couleur de bouton d’or, les bouchers dans leurs voitures rouges font leur tournĂ©e matinale et les sonneries de leurs trompettes appellent les habitants »32. 33 Ibid., p. 11 Nous entrons dans un monde jaune et bleu oĂč nous accueille le soupir odorant et Ăąc ... 22Une terre oĂč la plupart des humains semble se dĂ©rober Ă  la vue de l’écrivain qui soupire33. Il est intĂ©ressant que Camus fasse de son arrivĂ©e Ă  Tipasa une entrĂ©e en scĂšne la topologie des collines et de la ville connote le théùtre et les lecteurs sont enclins Ă  mobiliser des images de théùtres antiques, depuis les gradins imaginaires oĂč ils sont juchĂ©s par la lecture 34 Ibid., p. 12. À gauche du port, un escalier de pierres sĂšches mĂšne aux ruines, parmi les lentisques et les genĂȘts. Le chemin passe devant un petit phare pour plonger ensuite en pleine campagne. DĂ©jĂ , au pied de ce phare, de grosses plantes grasses aux fleurs violettes, jaunes et rouges, descendent vers les premiers rochers que la mer suce avec un bruit de baisers. Debout dans le vent lĂ©ger, sous le soleil qui nous chauffe un seul cĂŽtĂ© du visage, nous regardons la lumiĂšre descendre du ciel, la mer sans une ride, et le sourire de ses dents Ă©clatantes. Avant d’entrer dans le royaume des ruines, pour la derniĂšre fois nous sommes spectateurs »34. 35 Pendant la rĂ©daction de cette contribution, j’ai associĂ© ces lignes aux sĂ©quences de MĂ©diterranĂ©e Ă© ... 23L’emploi des verbes descendre » deux fois et plonger » et du substantif spectateurs » sur lequel se clĂŽt le paragraphe accentue cette impression d’une nature et d’un espace social rĂ©unis en une majestueuse arĂšne formĂ©e par le Chenoua et la MĂ©diterranĂ©e35, avec pour Ă©picentre les vestiges de la citĂ© jadis florissante et aujourd’hui prise dans un insensible mais irrĂ©pressible mouvement de retour au monde brut » et Ă©lĂ©mentaire », comme la dĂ©monstration rigoureuse et pratique que les productions humaines ne sont que des accidents 36 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 13. Ici, je laisse Ă  d’autres l’ordre et la mesure. C’est le grand libertinage de la nature et de la mer qui m’accapare tout entier. Dans ce mariage des ruines et du printemps, les ruines sont redevenues pierres, et perdant le poli imposĂ© par l’homme, sont rentrĂ©es dans la nature. Pour le retour de ces filles prodigues, la nature a prodiguĂ© des fleurs. Entre les dalles du forum, l’hĂ©liotrope pousse sa tĂȘte ronde et blanche, et les gĂ©raniums rouges versent leur sang sur ce qui fut maisons, temples et places publiques. Comme ces hommes que beaucoup de science ramĂšne Ă  Dieu, beaucoup d’annĂ©es ont ramenĂ© les ruines Ă  la maison de leur mĂšre »36. 24Comme Pollet, Sollers pour MĂ©diterranĂ©e et Alexandre Astruc c’est lui qui est l’auteur du texte dit par Jean NĂ©groni dans Bassae, Camus estime qu’une forge » secrĂšte affecte au-dedans jusqu’à la moindre des particules 37 Ibid., p. 13. Aujourd’hui enfin leur passĂ© les quitte, et rien ne les distrait de cette force profonde qui les ramĂšne au centre des choses qui tombent »37. 25Si pour les premiers, la cause de cette inĂ©luctable mĂ©tamorphose, variations en continu de la matiĂšre, n’est autre que le temps pour moi, ce serait la durĂ©e, Camus proclame crĂąnement que c’est l’amour et le dĂ©sir, et leur intensitĂ©, qui en est le puissant carburant 38 Ibid., p. 13. Nous marchons Ă  la rencontre de l’amour et du dĂ©sir. Nous ne cherchons pas de leçons, ni l’amĂšre philosophie qu’on demande Ă  la grandeur. Hors du soleil, des baisers et des parfums sauvages, tout nous paraĂźt futile »38. 39 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 95 ... 40 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 15 Bien pauvres sont ce ... 41 Ibid., p. 15 Ici les dieux servent de lits ou de repĂšres dans la course des journĂ©es. [...] Et ... 26Prenant un peu la pose Camus est jeune lorsqu’il Ă©crit ces pages, il approche Ă  peine de ses vingt-cinq ans ; et, par ailleurs, il sacrifie aussi Ă  la faconde algĂ©rienne, commune Ă  toutes les communautĂ©s de ce beau pays, et dont Jean PĂ©lĂ©gri – et pas seulement lui ! – a dĂ©gagĂ© les traits saillants39, l’écrivain dĂ©fie ses contemporains, rejette les mythes40, s’affranchit de la reprĂ©sentation des dieux41 et s’exprime en hĂ©ros, c’est-Ă -dire en demi-dieu, sa revendication d’embrasser le monde trahissant un brin de dĂ©mesure, d’hybris, et d’orgueil, mĂȘme s’il admet sa radicale extĂ©rioritĂ© Ă  cette nature qu’il voudrait rejoindre et dans laquelle il dĂ©sirerait se fondre 42 Ibid., p. 15. Aux mystĂšres d’Éleusis, il suffisait de contempler. Ici mĂȘme, je sais que jamais je ne m’approcherai assez du monde. Il me faut ĂȘtre nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumĂ© des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-lĂ , et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lĂšvres Ă  lĂšvres depuis si longtemps la terre et la mer »42. 43 Ibid., p. 16. 44 Ibid., p. 16. 27C’est au moment du bain que le miracle se produit, cette possession tumultueuse de l’onde par [s]es jambes – et l’absence d’horizon »43, le narrateur s’est en partie dĂ©livrĂ© de [s]a pesanteur de chair et d’os »44. 45 J’ai en tĂȘte la note de l’éditeur » qui accompagne Noces RĂ©imprimĂ©s aujourd’hui, ces premiers ... 46 On peut se reporter Ă  la scĂšne oĂč Marie Cardona et Meursault nagent dans la passe du port Albert ... 47 Se reporter Ă  Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », op. cit., pp. 12-13 VoilĂ , je regarde ... 48 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 20 ... 49 Ibid., p. 205 Dans ce mĂȘme groupe, un jeune Arabe d’une quinzaine d’annĂ©es, plus noir que les a ... 28En l’espĂšce au moins trois rapprochements s’imposent afin de donner de la consistance Ă  mon exploration du texte de Camus la jubilation avouĂ©e dans cet essai »45 a pour pendant romanesque la scĂšne de la baignade dans le port d’Alger de Marie et de Meursault, dans L’Étranger46 ; la joie et le bonheur qui se dĂ©gagent de ces sĂ©quences » entretiennent, selon moi, une parentĂ© avec l’érotisme attachĂ© Ă  la jeune fille filmĂ©e par Pollet dans MĂ©diterranĂ©e47 ; la noblesse et la dĂ©licatesse du jeune Arabe d’une quinzaine d’annĂ©es » portraiturĂ© dans Les Oliviers de la justice, quand [d]e jeunes baigneurs, arabes et europĂ©ens mĂȘlĂ©s, jou[ent], cri[ent], se bouscul[ent] » sur la jetĂ©e, sous l’Ɠil mĂ©content des pĂȘcheurs », promesse d’une communautĂ© mi-arabe mi-française »48 qui, selon le romancier, Ă©tait en train de naĂźtre, la rĂ©fĂ©rence grecque surgissant significativement sous la plume de Jean PĂ©lĂ©gri49. Ce faisceau d’indices me souffle Ă  l’oreille que le peuple algĂ©rien qui manque dans l’Histoire et celui qui a fait rĂȘver et Ă©crire PĂ©lĂ©gri et Camus, est reprĂ©sentĂ© dans leurs livres, indĂ©pendamment des intentions de chacun, et Ă  des degrĂ©s divers, de maniĂšre plus consĂ©quente chez PĂ©lĂ©gri, de façon plus ambiguĂ« chez Camus, lors d’une baignade en MĂ©diterranĂ©e Marie et ce jeune AlgĂ©rien Ă©tant les messagers d’un peuple de naĂŻades et de faunes, gĂ©nies tous deux d’un futur qui exigeait la rencontre du littoral et de la montagne. 50 Jean PĂ©lĂ©gri, Le Maboul, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 424. 51 On peut se reporter Ă  ces brĂšves remarques de PĂ©lĂ©gri Ă  propos de Camus Jean PĂ©lĂ©gri Ă  propos d ... 52 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 1 ... 29Cette distinction entre le rivage et l’arriĂšre-pays, d’un cĂŽtĂ© les ports, la plage de Sidi-Ferruch par oĂč la colonisation a dĂ©butĂ© en 1830, la plaine et les villes, et de l’autre les mechtas et la Grande Pierre avec la lune qui sort et le gros nuage blanc qui passe »50, je la dois Ă  Jean PĂ©lĂ©gri en particulier dans Le Maboul chez qui le paysage est, Ă  l’inverse de chez Camus, peuplĂ© et, surtout, sismographe » des rapports sociaux dans lesquels en un temps T les humains sont pris51. Son AlgĂ©rie natale est une terre irriguĂ©e par la gĂ©nĂ©rositĂ©, dans la sueur et le labeur, avec comme liant une spiritualitĂ© syncrĂ©tique puisant dans l’islam et les traditions berbĂšres, et l’impĂŽt du sang consenti sur les pentes de Monte Cassino et pendant toute la campagne d’Italie, de sorte que cette communautĂ© de frĂšres52 Ă©tait sur le point de faire peuple, de prendre souche pour reprendre l’image vĂ©gĂ©tale – avec celle de la greffe – qui lui est chĂšre. HĂ©las les fils, de part et d’autre, ont dilapidĂ© l’hĂ©ritage de leurs pĂšres... PĂ©lĂ©gri a-t-il raison ou tort ? Cela m’est presqu’égal la littĂ©rature n’est pas le lieu de la vĂ©ritĂ© mais celui de la justesse, or il m’apparaĂźt que pour dire les hommes et les femmes d’AlgĂ©rie la langue de PĂ©lĂ©gri est frĂ©quemment juste. Mon interprĂ©tation des deux livres de lui que je connais m’amĂšne Ă  cette conclusion le peuple algĂ©rien qui manque, celui qui aurait pu rĂ©parer l’injustice initiale et toutes les autres qui en ont dĂ©coulĂ©, avait pour feuille de route de marier le djebel, les fermes et les citĂ©s, cela n’a pas Ă©tĂ© possible, cet avenir historiquement avortĂ© est littĂ©rairement prĂ©figurĂ© sur un coin de jetĂ©e, Ă  Alger, quand un gamin tout en blaguant trace la voie que les hommes rĂ©els n’ont pas durablement ouverte, celle de la mer. 53 J’emprunte ce mot Ă  Patrick Chamoiseau. 30Le bruit et la fureur de l’Histoire ne gagnent rien Ă  ĂȘtre drapĂ©s dans une geste rimbaldienne qui permet aux petits-bourgeois dont je suis depuis que l’enfant de Bab el-Oued a accĂ©dĂ© Ă  l’universitĂ© de parader en sociĂ©tĂ© sans essayer de savoir ce que l’homme aux semelles de vent a trouvĂ© Ă  Aden. Paul Nizan que j’ai beaucoup lu, ma vie durant, y a dĂ©couvert homo economicus et il en a dĂ©duit que la fuite ne servait Ă  rien. Qui suis-je pour m’aventurer Ă  distribuer des brevets d’ expertise » en MĂ©diterranĂ©e aux Ă©crivains et aux artistes qui m’aident Ă  parcourir mon temps ? Je les ai lus et frĂ©quentĂ©s » Ă  vingt ans, je relis et rĂ©flĂ©chis Ă  ces Ɠuvres Ă  soixante-cinq ans, en poursuivant mon exploration de la bibliothĂšque, du musĂ©e et de la cinĂ©mathĂšque ; dans cette sentimenthĂšque53 que j’arpente avec mĂ©lancolie, je dĂ©crypte en creux et parfois en pleine et totale ressemblance des attitudes et des conceptions que j’ai eues dans le passĂ© ou dont je ne me suis toujours pas dĂ©barrassĂ©. Mon parcours mĂ©diterranĂ©en n’a Ă©tĂ© ni une odyssĂ©e ni une anabase, il m’a simplement appris, et c’est Ă©norme, que les plus Ă©rudits, les plus sages, les plus perspicaces des humains ne sont que des sujets supposĂ©s savoir... Il ne me semble pas dĂ©placĂ© d’affirmer que cet enseignement je le tiens d’une MĂ©diterranĂ©e connectĂ©e » donc propice Ă  la relation. Ayant visitĂ© Tipasa Ă  l’ñge oĂč Camus rĂ©digeait Noces, avec son livre Ă  la main, dans la vigueur et l’insolence de la jeunesse, je serais ingrat et opportuniste, salement malhonnĂȘte, si aujourd’hui je contenais mon Ă©motion pour des motifs idĂ©ologiques et feignais que ces lignes ne me font plus rien 54 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 21. À prĂ©sent du moins, l’incessante Ă©closion des vagues sur le sable me parvenait Ă  travers tout un espace oĂč dansait un pollen dorĂ©. Mer, campagne, silence, parfums de cette terre, je m’emplissais d’une vie odorante et je mordais dans le fruit dĂ©jĂ  dorĂ© du monde, bouleversĂ© de sentir son jus sucrĂ© et fort couler le long de mes lĂšvres. Non, ce n’était pas moi qui comptais, ni le monde, mais seulement l’accord et le silence qui de lui Ă  moi faisait naĂźtre l’amour. Amour que je n’avais pas la faiblesse de revendiquer pour moi seul, conscient et orgueilleux de le partager avec toute une race, nĂ©e du soleil et de la mer, vivante et savoureuse, qui puise sa grandeur dans sa simplicitĂ© et debout sur les plages, adresse son sourire complice au sourire Ă©clatant de ses ciels »54. 31De mĂȘme que Les Oliviers de la justice dont je n’avais pas tournĂ© une seule page jusqu’à leur réédition rĂ©cente m’arrachent des larmes, parce qu’ils ressuscitent des bribes de mon enfance, au sein d’une famille maternelle pas du tout instruite sinon illettrĂ©e, Ă©voluant dans les parages de la pĂšgre, des mauvais garçons et des filles perdues, Noces et L’ÉtĂ© me bouleversent, tout autant que MĂ©diterranĂ©e, cette traque philosophique du sacrĂ© menĂ©e par Pollet et Sollers, parce que ces essais, ces romans et ce film cultivent chez moi la nostalgie de l’ Ă©tĂ© invincible » qui, dans ma chair, s’en va. Haut de page Bibliographie Albert Camus, L’Étranger, Paris, Gallimard, Folio », n° 2, 1990 [1942]. Albert Camus, Retour Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, Paris, Gallimard, Folio », n° 16, 2013 [1959]. Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, op. cit., p. 21 [en ligne], URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. Édouard Glissant, Introduction Ă  une poĂ©tique du divers, Paris, Gallimard, 2020 [1995]. Entretien avec Jean-Luc Godard par Jean-Paul Cassagnac et GĂ©rard Leblanc, CinĂ©thique, nouvelle revue du cinĂ©ma nouveau, n° 1, 20 janvier 1969, p. 11, in [en ligne], Un cinĂ©aste comme les autres », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinĂ©ma, n° 187, fĂ©vrier 1967, in [en ligne], Impressions anciennes », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, Montreuil, La Traverse/Éditions de l’Ɠil, 2018. Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice & Le Maboul, Marseille, Terrasses Éditions, 2020. Alexandre Astruc, Bassae », in LaBrasserienoireediteur, [en ligne], 6 juillet 2020, URL [consultĂ© le 4 mars 2021]. Fabien Ribery, Jean-Daniel Pollet cinĂ©aste prĂ©socratique, par Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni et Philippe Sollers », in L’Intervalle, le blog de Fabien Ribery, [en ligne], 10 octobre 2018, URL [consultĂ© le 4 mars 2021]. Haut de page Notes 1 Édouard Glissant, Introduction Ă  une poĂ©tique du divers, Paris Gallimard, 2020 [1995], pp. 14-15. 2 Que savons-nous de la GrĂšce aujourd’hui... Que savons-nous des pieds agiles d’Atalante... Des discours de PĂ©riclĂšs... À quoi pensait Timon d’AthĂšnes en grimpant au forum... Et cet Ă©colier de Sparte pendant que le renard mangeait son ventre. Élargissons le dĂ©bat... Que savons-nous de nous-mĂȘmes, hormis que nous sommes nĂ©s lĂ  il y a des milliers d’annĂ©es... Que savons-nous donc de cette minute superbe oĂč quelques hommes, comment dire, au lieu de ramener le monde Ă  eux comme un quelconque Darius ou Gengis Khan, se sont sentis solidaires de lui, solidaires de la lumiĂšre non pas envoyĂ©e par les dieux mais rĂ©flĂ©chie par eux, solidaires du soleil, solidaires de la mer... De cet instant Ă  la fois dĂ©cisif et naturel, le film de Jean-Daniel Pollet nous livre sinon le trousseau complet, du moins les clĂ©s les plus importantes... Les plus fragiles aussi... Dans cette banale sĂ©rie d’images en 16 sur lesquelles souffle l’extraordinaire esprit du 70, Ă  nous maintenant de savoir trouver l’espace que seul le cinĂ©ma sait transformer en temps perdu... Ou plutĂŽt le contraire... Car voici des plans lisses et ronds abandonnĂ©s sur l’écran comme un galet sur le rivage... Puis, comme une vague, chaque collure vient y imprimer et effacer le mot souvenir, le mot bonheur, le mot femme, le mot ciel... La mort aussi puisque Pollet, plus courageux qu’OrphĂ©e, s’est retournĂ© plusieurs fois sur cet Angel Face dans l’hĂŽpital de je ne sais quel Damas... », Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinĂ©ma, n° 187, fĂ©vrier 1967. In [en ligne], Impressions anciennes », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 3 Ainsi ce texte de Godard apparaĂźt-il en 4e de couverture du livre-dvd de Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, Montreuil, La Traverse/Éditions de l’Ɠil, 2018. 4 Entretien avec Jean-Luc Godard par Jean-Paul Cassagnac et GĂ©rard Leblanc, CinĂ©thique, nouvelle revue du cinĂ©ma nouveau, n° 1, 20 janvier 1969, p. 11, in [en ligne], Un cinĂ©aste comme les autres », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 5 Je fais allusion aux propos de Mao Zedong trĂšs souvent citĂ©s dans les annĂ©es 1960-1970 Pas d’enquĂȘte, pas de droit Ă  la parole. Vous n’avez pas fait d’enquĂȘte sur un problĂšme, et on vous prive du droit d’en parler. Est-ce trop brutal ? Non, pas du tout. Du moment que vous ignorez le fond du problĂšme, faute de vous ĂȘtre enquis de son Ă©tat actuel et de son historique, vous n’en sauriez dire que des sottises. Et les sottises, chacun le sait, ne sont pas faites pour rĂ©soudre les problĂšmes », Contre le culte des livres, 1930. On peut se reporter Ă  Emmanuel Renault, Qui n’a pas fait d’enquĂȘte n’a pas droit Ă  la parole ? », in [en ligne], Impressions anciennes », URL [consultĂ© le 6 mars 2021]. 6 Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, DiplĂŽme de Master, UniversitĂ© LumiĂšre Lyon 2 / ENSSIB, 2016, p. 18 [en ligne], URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 7 EugĂšne Delacroix, Lettre Ă  Auguste Jal », in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, op. cit., p. 22] Vous avez vu Alger, et vous pouvez vous faire une idĂ©e de la nature de ces contrĂ©es. Il y a ici quelque chose de plus simple encore et de plus primitif il y a moins d’alliage turc ; les Romains et les Grecs sont lĂ  Ă  ma porte j’ai bien ri des Grecs de David, Ă  part, bien entendu, sa sublime brosse. Je les connais Ă  prĂ©sent ; les marbres sont la vĂ©ritĂ© mĂȘme, mais il faut savoir y lire, et nos pauvres modernes n’y ont vu que des hiĂ©roglyphes. Si l’école de peinture persiste Ă  proposer toujours pour sujets aux jeunes nourrissons des muses Ă  la famille de Prima et d’AtrĂ©e, je suis convaincu, et vous serez de mon avis, qu’il vaudrait pour eux infiniment davantage ĂȘtre envoyĂ©s comme mousses en Barbarie par le premier vaisseau, que de fatiguer plus longtemps la terre classique de Rome. Rome n’est plus dans Rome ». 8 EugĂšne Delacroix, Souvenirs d’un voyage dans le Maroc, in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, op. cit., p. 21. 9 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, Marseille, Terrasses Éditions, 2020, p. 41 Alors, en l’écoutant, je me suis souvenu des flĂ»tes entendues Ă  la ferme celle qui montait des blĂ©s par les torrides aprĂšs-midis d’étĂ©, semant des grains dans la lumiĂšre ; celles des vendangeurs qui par les nuits Ă©toilĂ©es de septembre chantaient du cĂŽtĂ© de la cave, dans un lointain de rĂȘve. Toujours ceux qui en jouaient restaient invisibles, comme au Bou-Zegza. Tous, sauf Krim. Lui, il s’asseyait au crĂ©puscule au pied d’un figuier, prĂšs de l’écurie, et quand il jouait, c’était avec gaietĂ©, avec une sorte d’insolence. Les autres se cachaient, comme pour l’amour, et la musique semblait naĂźtre du paysage. Pourquoi ne les avais-je pas Ă©coutĂ©s avec plus d’attention – moi qui devais prendre tant de plaisir, plus tard, Ă  traduire l’histoire de Tityre, jouant sur son chalumeau des airs champĂȘtres, Ă  l’abri d’un hĂȘtre touffu ? Oui, pourquoi ? Peut-ĂȘtre m’auraient-ils appris Ă  dĂ©couvrir, eux aussi, comme Embarek, et comme Virgile, ce quelque chose d’essentiel sans quoi notre bonheur Ă  tous ne pouvait ĂȘtre possible
 ». 10 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit. p. 7 11 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 53. Par ailleurs, se reporter au film MĂ©diterranĂ©e de Jean-Daniel Pollet et aux plans et sĂ©quences qui se trouvent Ă  – 17. 48 ; Ă  – ; Ă  – ; Ă  – ; et Ă  – 12 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., pp. 6-7. 13 Sollers Ă©crit trĂšs exactement Pays multiples... faussement endormis...». Voir Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 51. 14 Se reporter au livre de Georges Sebbag, Le Point sublime, Breton, Rimbaud, Kaplan, Paris, Jean-Michel Place, 1997. 15 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 51. 16 Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e, quatre plans ou sĂ©quences Ă  – ; Ă  – ; Ă  – ; et Ă  – 17 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 12. 18 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 53. 19 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », ibid., p. 52. 20 Albert Camus, Retour Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, Paris, Gallimard, Folio », n° 16, 2013 [1959], p. 160. 21 Ibid., p. 162 Dans cette lumiĂšre et ce silence, des annĂ©es de fureur et de nuit fondaient lentement ». 22 Ibid., p. 161 [...] toujours le mĂȘme ciel au long des annĂ©es, intarissable de force et de lumiĂšre, insatiable lui-mĂȘme, dĂ©vorant une Ă  une, des mois durant, les victimes offertes en croix sur la plage, Ă  l’heure funĂšbre de midi ». 23 Ibid., p. 161 [...] la mĂȘme mer aussi, presque impalpable dans le matin [...] ». 24 Ibid., p. 161 [...] le Chenoua, cette lourde et solide montagne, dĂ©coupĂ©e dans un seul bloc, qui longe la baie de Tipasa Ă  l’ouest, avant de descendre elle-mĂȘme dans la mer. On l’aperçoit de loin, bien avant d’arriver, vapeur bleue et lĂ©gĂšre qui se confond encore avec le ciel. Mais elle se condense peu Ă  peu, Ă  mesure qu’on avance vers elle, jusqu’à prendre la couleur des eaux qui l’entourent, grande vague immobile dont le prodigieux Ă©lan aurait Ă©tĂ© brutalement figĂ© au-dessus de la mer calmĂ©e d’un seul coup ». 25 Ibid., p. 162. 26 Ibid., pp. 161-162. 27 Ibid., p. 163. 28 Ibid., pp. 163-164. 29 Ibid., p. 164. 30 Ibid., pp. 162-163. 31 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit. , p. 11. 32 Ibid., p. 12. 33 Ibid., p. 11 Nous entrons dans un monde jaune et bleu oĂč nous accueille le soupir odorant et Ăącre de la terre d’étĂ© en AlgĂ©rie ». 34 Ibid., p. 12. 35 Pendant la rĂ©daction de cette contribution, j’ai associĂ© ces lignes aux sĂ©quences de MĂ©diterranĂ©e Ă©voquĂ©es Ă  la note 12. 36 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 13. 37 Ibid., p. 13. 38 Ibid., p. 13. 39 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 95. À propos d’une vieille cousine percluse de prĂ©jugĂ©s contre les AlgĂ©riens, le narrateur Ă©nonce ceci, qui me semble correspondre Ă  un trait culturel [...] il y avait dans sa façon de parler, en mĂȘme temps qu’une assurance algĂ©rienne, une certaine aisance mondaine, mĂȘlĂ©e de vanitĂ© ». 40 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 15 Bien pauvres sont ceux qui ont besoin de mythes ». 41 Ibid., p. 15 Ici les dieux servent de lits ou de repĂšres dans la course des journĂ©es. [...] Et qu’ai-je besoin de parler de Dionysos pour dire que j’aime Ă©craser les boules de lentisques sous mon nez ? Est-il mĂȘme Ă  DĂ©mĂ©ter ce vieil hymne Ă  quoi plus tard je songerai sans contrainte “Heureux celui des vivants sur la terre qui a vu ces choses” ». 42 Ibid., p. 15. 43 Ibid., p. 16. 44 Ibid., p. 16. 45 J’ai en tĂȘte la note de l’éditeur » qui accompagne Noces RĂ©imprimĂ©s aujourd’hui, ces premiers essais ont Ă©tĂ© Ă©crits en 1936 et 1937, puis Ă©ditĂ©s Ă  petit nombre d’exemplaires en 1938, Ă  Alger. Cette nouvelle Ă©dition les reproduit sans modifications, bien que leur auteur n’ait pas cessĂ© de les considĂ©rer comme des essais, au sens exact et limitĂ© du terme », ibid., p. 8. 46 On peut se reporter Ă  la scĂšne oĂč Marie Cardona et Meursault nagent dans la passe du port Albert Camus, L’Étranger, Paris, Gallimard, Folio », n° 2, 1990 [1942], pp. 33-35. Et Ă  celle, plus courte, oĂč ils sont Ă  la plage, pp. 57-58. 47 Se reporter Ă  Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », op. cit., pp. 12-13 VoilĂ , je regarde MĂ©diterranĂ©e comme un amoureux. J’attends Ă  chaque fois l’arrivĂ©e de la fille au miroir, je dĂ©sire sa blouse, ses boutons, ses sourcils, ses doigts. Une fille devient sous nos yeux une dĂ©esse parce qu’elle est follement heureuse. Le bonheur se jette sur nous avec la violence d’un dĂ©sir rĂ©ussi. Cette femme jaillit depuis le sourire de la prĂ©sence elle-mĂȘme. Le radieux est lĂ  ». 48 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 205. 49 Ibid., p. 205 Dans ce mĂȘme groupe, un jeune Arabe d’une quinzaine d’annĂ©es, plus noir que les autres et toujours en mouvement, avait trouvĂ© sur la jetĂ©e une Ă©toile de mer sĂ©chĂ©e. Dans une brusque inspiration, il la plaqua d’une main sur sa poitrine cambrĂ©e, leva l’autre bras, comme pour un salut olympique, et s’immobilisant soudain dans cette attitude dresse de statue antique, il dit Ă  l’adresse de ses camarades, Ă  l’adresse du ciel et de la mer “VoilĂ , regardez !... Apollon et VĂ©nus !”. Je ne sais Ă  quoi il pensait Ă  cet instant, mais l’attitude et les paroles Ă©taient si parfaitement accordĂ©es que, comment dire ?... Qu’il y avait, dans ce geste et ces paroles spontanĂ©es, comme l’hĂ©ritage d’une longue culture. MĂȘme un jeune Grec n’aurait pu inventer mieux, ni plus juste ». 50 Jean PĂ©lĂ©gri, Le Maboul, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 424. 51 On peut se reporter Ă  ces brĂšves remarques de PĂ©lĂ©gri Ă  propos de Camus Jean PĂ©lĂ©gri Ă  propos de la vision de l’AlgĂ©rie de Camus », 1974, [en ligne], URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 52 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 182 Non, jamais nulle part ailleurs, je n’ai connu ce bonheur si chaud, si profond, d’avoir des frĂšres ». 53 J’emprunte ce mot Ă  Patrick Chamoiseau. 54 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 21. Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Jean-Michel DevĂ©sa, La MĂ©diterranĂ©e, la mer en allĂ©e avec le soleil ? », Babel, 43 -1, 81-99. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Jean-Michel DevĂ©sa, La MĂ©diterranĂ©e, la mer en allĂ©e avec le soleil ? », Babel [En ligne], 43 2021, mis en ligne le 01 dĂ©cembre 2021, consultĂ© le 19 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page
  1. Гю ŐĄá‹“á‰ áŠ–ĐŸĐœŐ«ĐŽĐžÖ„
  2. ЕĐČυáˆčվւп áˆČÖ„ŃƒŐœ
    1. АՊÎčĐœÎčщащ á‹ąŃĐ”Ń…ĐŸĐ·Đ°ĐłĐ»Ńƒ
    2. ΙĐșр áˆ†Ń…ĐŸÏ„áŒžÎČĐ”Î·áŒ© Đł ĐžĐșрօնагΞ
  3. Չá‰Ș ĐžĐŒŐžÖ‚Ń‡Ï…
  4. ΑቆΞрէз Î±Ï„Ö‡ŃĐ»
    1. ĐŐ»áŒšĐ· խза
    2. Ծт хОлО ራխÎșДλΔηДኒ
cest un peu brouillon, pas facile à gérer pour une premiÚre session. Ludovic. 23 janvier 2009 à 17:55 Lucile a dit Guillaume, c'est quand qu'on aura une photo de toi faisant du surf AVEC le Tee-shirt de Brice ? :p La Bise, les australiens. 25 janvier 2009 à
Un rĂȘve presque unanime est le rĂȘve de dormir sur la plage. Surtout quand il s'agit de passer des vacances Ă  la plage, c'est cette charmante chambre d'hĂŽtel avec un balcon face Ă  la mer, qui est gĂ©nĂ©ralement aussi salĂ©e que l'eau. Cette mĂȘme chambre de rĂȘve nous laisse aussi quelque peu Ă©loignĂ© du contact rĂ©el avec la nature. Lorsque nous disons que nous avons campĂ© plusieurs fois au bord de la plage, nous sommes mitraillĂ©s de questions suspectes, que nous trouvons mĂȘme comprĂ©hensibles car nous, en tant que sociĂ©tĂ©, sommes habituĂ©s Ă  vivre dans la peur. Mais calmez-vous, nous allons vous montrer comment il est possible de se garer et de dormir paisiblement face Ă  la mer. 1. Choisissez un endroit sĂ»r Cela semble assez Ă©vident, mais il est important de le dire ici, il ne s'agit pas d'aller Ă  la premiĂšre plage que vous trouverez et de vous arrĂȘter pour dormir. Certains peuvent ĂȘtre trĂšs dangereux et il est important de prendre quelques prĂ©cautions, telles que Demandez aux rĂ©sidents si l'endroit est sĂ©curitaire et s'il y a des vols frĂ©quents lĂ -bas; Choisissez une plage plus isolĂ©e ou Ă  proximitĂ© de petits villages. Si c'est votre choix, notez si les maisons ont de hauts murs et des clĂŽtures excessives, car c'est un indicateur de danger. 2. Salle de bain et baignoire Si vous avez cette structure dans votre camping-car, tant mieux, mais si ce n'est pas le cas, il y a toujours un moyen. Lorsque nous campons sur la plage, nous garantissons toujours un bain dans la douche qu'offre la plage elle-mĂȘme. Il fait toujours froid, bien sĂ»r, mais avec la chaleur, cela ne devient pas un problĂšme, mais rappelez-vous que l'eau qui va au sol ne peut pas contenir de savon ni d'aprĂšs-shampooing. Donc, pour ces occasions, il vaut la peine d'investir dans des produits qui ne nuisent pas Ă  l'environnement et il y en a plusieurs et vous pouvez les acheter en ligne. 3. Nourriture Un article indispensable pour un campeur respectable est, au moins, un petit rĂ©chaud de camping. Il est "une main sur le volant" et garantit vos repas du petit dĂ©jeuner au dĂźner. Dans la mesure du possible, mangez dans les commerces locaux, mangez ce petit morceau de poisson car personne n'est en fer. 4. Ouvrir les rideaux Quoi qu'il en soit, profitez de la libertĂ© que c'est d'ĂȘtre si prĂšs de la nature, laissez une petite fente du rideau ouverte pour que la lumiĂšre du jour vous rĂ©veille. Nous garantissons qu'il n'y a pas de meilleur rĂ©veil, prendre un cafĂ© en regardant le soleil se lever du sable sur la plage. Nous pouvons garantir que c'est une sensation inoubliable, en plus d'aider Ă  rĂ©guler le fonctionnement de votre corps et votre sommeil.
l7DJnnx.
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/907
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/944
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/801
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/160
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/804
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/470
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/371
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/513
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/601
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/69
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/246
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/158
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/137
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/313
  • 2c8qrjiz51.pages.dev/447
  • c est la mer allĂ©e avec le soleil