LeCompagnon des Rougon-Macquart. Résumé de Pot-Bouille. Les 20 romans. Pot-Bouille . Résumé de Pot-Bouille. I. Octave Mouret arrive rue de Choiseul, devant une grande maison à quatre étages, dont la pierre garde une pùleur à peine roussie, au milieu du plùtre rouillé des vieilles façades voisines. Il a loué la chambre du quatriÚme et prendra ses repas chez les

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LehĂ©ros, Serge Mouret, est le fils de François et de Marthe Mouret, personnages principaux du prĂ©cĂ©dent roman. OrdonnĂ© prĂȘtre Ă  l'Ăąge de vingt-cinq ans, il choisit d'exercer son ministĂšre dans le petit village des Artauds, Ă  quelques kilomĂštres de Plassans, sa ville natale. LĂ , il sent monter en RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats L'action se dĂ©roule Ă  Paris. EugĂšne Rougon a fait carriĂšre en politique grĂące Ă  son soutien Ă  NapolĂ©on III il est ministre. Son frĂšre Aristide commence en bas de l'Ă©chelle par un modeste emploi. Sa femme s'appelle AngĂšle. Ils ont une fille Clotilde, placĂ©e chez son frĂšre, le docteur Pascal Rougon Ă  Plassans, et un fils, Maxime, mis en pension. Ils habitent un modeste appartement de deux piĂšces. EugĂšne aide son frĂšre Ă  obtenir un emploi Ă  la mairie de Paris, ce qui permet Ă  ce dernier d'avoir accĂšs Ă  tous les plans des travaux d'Haussmann. Lire plusexpand_more Titre La CurĂ©e EAN 9782322449576 Éditeur Books on Demand Date de parution 22/08/2022 Format ePub Poids du fichier kb Protection Filigrane numĂ©rique L'ebook La CurĂ©e est au format ePub protĂ©gĂ© par Filigrane numĂ©rique check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crĂ©e ma liste d’envies Vous devez ĂȘtre connectĂ©e pour pouvoir crĂ©er et sauvegarder votre liste d’envies cancel DĂ©jĂ  cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gĂ©rer vos informations personnelles accĂ©der Ă  tous les e-books que vous avez achetĂ©s avoir des suggestions de lectures personnalisĂ©es Livre non trouvĂ© Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible Ă  la vente dans votre pays, mais exclusivement rĂ©servĂ© Ă  la vente depuis un compte domiciliĂ© en France. L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bĂ©nĂ©ficiez d’un crĂ©dit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, rĂ©siliez Ă  tout moment ! L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnĂ©es bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnĂ©s ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! 4La deuxiĂšme fut factice : Lacroix remettait en vente les invendus de la premiĂšre Ă©dition. La trois ; 5 David Charles, « La Fortune des Rougon, roman de la Commune », Romantisme, n o 131, 1 er trimestre 2 ; 6 Voir La Fortune des Rougon, dans Les Rougon-Macquart. Histoire naturelle et sociale d’une famille ; 7 David Charles, art. citĂ©, p. 112.; 3
RĂ©sumĂ© du document Dans le dĂ©but de La Fortune des Rougon le premier tome de la sĂ©rie des Rougon-Macquart, Zola nous peint la foule rĂ©volutionnaire qui marche contre le coup d'Etat de NapolĂ©on III qui a mis fin Ă  la IInde RĂ©publique. Comment est dĂ©peinte cette rĂ©volte? Zola montre ici une rĂ©volte rĂ©publicaine. Ce n'est pas la rĂ©volte de quelques hommes isolĂ©s, mais de tout un peuple. L'accent est donc mis sur la collectivitĂ©, jamais les personnages ne sont dĂ©crits isolĂ©ment, c'est le peuple qui est dĂ©crit, le peuple qui par dĂ©finition est nombreux. On note ainsi ces "quelques milliers d'hommes" ligne 2, les "flots vivants", les "masses noires". Sommaire I. La rĂ©volte d'un peuple la description de la foule A. L'insistance sur le nombre B. Les mĂ©taphores de la masse C. Le symbolisme du chant II. Une description Ă©pique A. Mouvements d'agrandissement et de dramatisation B. Mouvements de personnalisations de la foule humaine Ă  la nature III. Un avenir incertain A. Le regard admiratif du narrateur B. Les signes avant-coureurs de la dĂ©faite? Extraits [...] En rĂ©alitĂ© la campagne est sans vie et sans alliĂ©s, le paysage est dit ĂȘtre celui d'une "paix morte et glacĂ©e" sans doute la paix Ă  venir, celle de la rĂ©pression dans le sang par NapolĂ©on III. Conclusion Zola nous dĂ©peint de maniĂšre admirative cette foule rĂ©volutionnaire. On note l'entrelacement de la nature et de la foule humaine la nature devient une force rĂ©volutionnaire qui chante, les rĂ©volutionnaires eux mĂȘmes deviennent nature chant, tempĂȘte. Ainsi, c'est le monde entier qui marche vers la rĂ©volution. La dĂ©faite n'en sera que plus absurde et plus cruelle. [...] [...] Tout devient plus grand, plus fort et plus dramatique dans ce texte. Ainsi, les rĂ©volutionnaires,d e simples hommes deviennent des "gĂ©ants", leurs trompettes sont "monstrueuses". De mĂȘme, il y a un effet d'amplification du chant qui va "Ă  tous les coins de la vallĂ©e", le chant se rĂ©pĂšte "Ă  tous les Ă©chos" effet de dramatisation du dĂ©terminant. Lorsque Zola dĂ©crit la façon dont la nature rĂ©percute le chant rĂ©volutionnaire, la phrase ce fait plus longue "Alors ce ne fut plus seulement la bande qui chanta" la sĂ©rie d'Ă©numĂ©rations montre encore une fois le mouvement d'amplification. [...] [...] Cependant cette narration est le point de vue d'un personnage, SilvĂšre, jeune et naĂŻf. D'autres Ă©lĂ©ments peuvent contrebalancer ce point de vue. Les signes avant-coureurs de la dĂ©faite? DĂšs la premiĂšre ligne, on peut se questionner sur l'oxymore "terriblement grandiose". Que veut dire cet adverbe "terriblement" qui semble contrebalancer la portĂ©e positive de l'adjectif "grandiose"? Peut ĂȘtre que cette foule grandiose va ĂȘtre confrontĂ©e Ă  une issue tragique, terrible la mort. De plus, la foule a l'illusion d'ĂȘtre nombreuse, de part les nombreux Ă©chos. [...] [...] La fortune des Rougon, chapitre Emile Zola La rĂ©volte rĂ©publicaine. Introduction Dans le dĂ©but de La Fortune des Rougon le premier tome de la sĂ©rie des Rougon-Macquart, Zola nous peint la foule rĂ©volutionnaire qui marche contre le coup d'Etat de NapolĂ©on III qui a mis fin Ă  la IInde RĂ©publique. Comment est dĂ©peinte cette rĂ©volte? La rĂ©volte d'un peuple la description de la foule L'insistance sur le nombre Zola montre ici une rĂ©volte rĂ©publicaine. Ce n'est pas la rĂ©volte de quelques hommes isolĂ©s, mais de tout un peuple. [...] [...] On note que le chant est repris "il n'y avait pas un trou de tĂ©nĂšbres oĂč des hommes cachĂ©s ne parussent reprendre chaque refrain avec une colĂšre plus haute". La foule est toujours plus grande, le chant toujours repris, le mouvement est "irrĂ©sistible". Cette description de la masse est Ă©pique registre Ă©pique registre de bataille, de guerre. C'est un peuple rĂ©volutionnaire qui est en marche, prĂȘt Ă  tout emporter sur son passage. II/ Une description Ă©pique Mouvements d'agrandissement et de dramatisation ReprĂ©senter un combat, une bataille, une guerre s'accompagne d'effets de dramatisation, d'agrandissement, pour donner vĂ©ritablement un souffle Ă©pique Ă  la scĂšne. [...]
RĂ©sumĂ©de La Fortune des Rougon RÉSUMÉ PAR ZOLA « Ce roman sert d’introduction Ă  toute l’Ɠuvre. Il montre certains membres de la famille dont je veux Ă©crire l’histoire, au dĂ©but de leur carriĂšre, fondant leur fortune sur le coup d’État, comptant sur l’Empire qu’ils prĂ©voient pour contenter leurs appĂ©tits.
Chapitre I Dans l’aire Saint-Mitre, ancien cimetiĂšre de Plassans, reconverti en terrain vague, s’aiment SilvĂšre et Miette. Ce sont deux enfants qui vont rejoindre lesinsurgĂ©s rĂ©publicain de la rĂ©gion le coup d’état vient d’exploser Ă  Paris. Chapitre II Trois quartiers forment la ville de Plassans, trois divisions sociales puisque elleshĂ©bergent respectivement une aristocratie vieillissante et clĂ©ricale, une bourgeoisie installĂ©e et le peuple, fait de petit-bourgeois frustrĂ©s. Les enfants d’AdĂ©laĂŻdeFouque en font partie. MĂšre d’un fils lĂ©gitime, Pierre Rougon, et de deux bĂątards, Antoine et Ursule Macquart, tante Dide fait figure d’ancĂȘtre. Son fils Pierre a Ă©pousĂ© FĂ©licitĂ©avec qui il a eu trois fils, EugĂšne, avocat devenu parisien, Aristide, journaliste, et Pascal qui sera mĂ©decin. La piĂšce jaune oĂč les Rougon tiennent salon est dĂ©jĂ  un peupopulaire. Chapitre III Rougon parvient Ă  Ă©chapper aux insurgĂ©s pendant que d’autres se font Ă©craser. Chapitre IV Antoine Macquart exploite sa femme Fine et leurstrois enfants Lisa, Gervaise et Jean. RĂ©publicain par opportunisme, il occupe la mairie. Chapitre V L’idylle de SilvĂšre et Miette s’achĂšve tragiquement. Miette est tuĂ©ependant l’affrontement entre les troupes et les insurgĂ©s. Chapitre VI Les Rougon et leurs complices ont dĂ©sormais champs libre pour possĂ©der Plassans. La mairie est succĂšs du coup d’état lui Ă©tant confirmĂ© par son fils EugĂšne, FĂ©licitĂ© pousse Macquart Ă  trahir ses amis. Chapitre VII Triomphe des Rougon. Pierre se voit remettre lalĂ©gion d’honneur et le poste de receveur tant convoitĂ© par FĂ©licitĂ©. Rengade, un gendarme que SilvĂšre avait Ă©borgnĂ© pendant l’insurrection, retrouve l’enfant et le tue.
Ilcommence Ă  Ă©crire le premier volume, La Fortune des Rougon, en mai 1869, et, aprĂšs une publication en feuilleton en deux moments (trois quarts, environ, du 28 juin au 11 aoĂ»t 1870, le reste du 18 au 21 mars 1871), le roman paraĂźt chez Lacroix en octobre 1871. Dans la perspective de cette publication Zola avait dressĂ©, avant la chute de l’Empire, les grandes
Sujet C ƒuvre Marguerite Yourcenar, MĂ©moires d'Hadrien Parcours Soi-mĂȘme comme un autre. Dans une cĂ©lĂšbre lettre, Arthur Rimbaud Ă©crit en 1871 Je est un autre. » Dans quelle mesure cette affirmation peut-elle Ă©clairer la lecture d'un rĂ©cit s'appuyant sur des faits rĂ©els? Vous rĂ©pondrez Ă  cette question dans un dĂ©veloppement organisĂ© en vous appuyant sur MĂ©moires d'Hadrien, sur les textes que vous avez Ă©tudiĂ©s dans le cadre du parcours associĂ© et sur votre culture personnelle. [1] RiviĂšre qui coule prĂšs de la ville de Plassans Africain Policier Africain Fiche revision bac francais 3168 mots 13 pages surnommĂ© l'IngĂ©nu. Il est naĂŻf mais plein de bon sens. Il vient d'Angleterre escale, il est poli, courtois et gentil. Il parle français. AprĂšs l'avoir recueilli, le couple invite un petit groupe de personnalitĂ©s comme l'abbĂ© de saint-Yves et sa sƓur, le bailli, le receveur des impĂŽts. Lors de ce repas, on apprend que le huron est orphelin, qu'il a appris le français en Angleterre avec un protestant chassĂ© de France, Qu'il est un vaillant combattant. Les deux demoiselles tombent amoureuses de lui
. fiche de rĂ©vision bac français bac S 4357 mots 18 pages 1 Injection lĂ©tale Hors sĂ©rie n°01 ProblĂ©matique Le chlorure de potassium, au cƓur de l'injection lĂ©tale. ThĂšmes AvancĂ©es et rĂ©alisations scientifiques Groupe 12 2 Sommaire I L'injection lĂ©tale une procĂ©dure de mise Ă  mort orchestrĂ©e L'utilisation premiĂšre d'un anesthĂ©siant le Tiophental de Sodium 2 Une seconde injection paralysante l'effet du Bromure de Pancuronium II Le chlorure de potassium l'injection fatale La structure molĂ©culaire
. Page 7 sur 22 - Environ 219 essais Plpexthistlett 153926 24323 mots 98 pages 20 18 / 20 Public 0, 50 20 / 20 PrivĂ© 1 / 20 17 / 20 Composition d'histoire Note minimale Note maximale RĂ©partition des notes Notes <2 <3 <4 <5 <6 <7 <8 <9 Commentaire texte français 13 28 52 125 196 268 202 167 Composition histoire 106 94 123 162 143 132 1 2 7 19 21 14 3 Composition histoire 5 11 15 17 8 < 10 < 11 < 12 < 13 < 14 < 15 < 16 < 17 < 18 < 19 < 20 3. 116 96 61 62 26 23 9 93 74 53 48 32 34 Jean sebastien bach biographie 4859 mots 20 pages oeuvres, aide qui ne tombe pas dans le piĂšge d'ĂȘtre rĂ©barbative mais au contraire a la qualitĂ© d'ĂȘtre comprĂ©hensible par tout public en Ă©vitant tout terme trop technique et toute longueur. Les propos du pianiste sont proposĂ©s en version sous-titrĂ©s en français, vous ne vous arracherez donc pas non plus les cheveux pour comprendre le hongrois et pourrez donc aisĂ©ment "mesurer le piment de la musique" de Bach en connaissant mieux les Ă©pices cachĂ©s ainsi que les couleurs subjectives, mĂȘme le bleu marine de La vie 7466 mots 30 pages il ne nous semble pas en aller tout Ă  fait de mĂȘme pour Jacques, qui ne met en cause aucune personnalitĂ© vivante ni aucune respectabilitĂ© familiale - Ă  preuve la Correspondance littĂ©raire. La route, devenue torrent, roulait des flots vivants qui semblaient ne pas devoir s'Ă©puiser; toujours, au coude du chemin, se montraient de nouvelles masses noires, dont les chants enflaient de plus en plus la grande voix de cette tempĂȘte humaine. Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un Ă©clat assourdissant. La Marseillaise emplit le ciel, comme soufflĂ©e par des bouches gĂ©antes dans de monstrueuses trompettes qui la jetaient, vibrante, avec des sĂ©cheresses de cuivre, Ă  tous les coins de la vallĂ©e. Et la campagne endormie s'Ă©veilla en sursaut; elle frissonna tout entiĂšre, ainsi qu'un tambour que frappent les baguettes; elle retentit jusqu'aux entrailles, rĂ©pĂ©tant par tous ses Ă©chos les notes ardentes du chant national. Policier Archives des Roman - Bac Français RĂ©sultats Page 7 Bac Blanc Français 1ere S Sur Le Roman Etudier Le roman au bac de français cours en ligne gratuit McCoy a Ă©crit le roman On achĂšve bien les __ [ Codycross Solution ] - Kassidi Dent avant apres appareil dentaire dr Peignoirs et parĂ©os - Spa Tong Jeux sexe gay Le roman d'apprentissage roman qui relate l'apprentissage » social, moral, amoureux, d'un personnage, comme Julien dans Le Rouge et le Noir de Stendhal. Le roman historique il cherche Ă  donner une lecture d'une pĂ©riode/ d'un Ă©vĂ©nement historique par le biais de la fiction romanesque. On peut penser Ă  La Reine Margot de Dumas. Le roman autobiographique il ne s'agit pas d'une autobiographie, mais d'un roman dont l'intrigue se base sur des Ă©lĂ©ments autobiographiques tout en restant un roman il n'a pas pour but de peindre fidĂšlement l'auteur. On peut penser Ă  Voyage au bout de la nuit de CĂ©line. Il existe une multitude de types de romans, je n'en Ă©voque ici que quelques uns on peut encore penser au roman d'aventure, au roman policier, etc. . Questions romanesques Qu'Ă©tudier dans un roman? A quoi dont-on s'intĂ©resser lorsqu'on en analyse un extrait ou qu'on l'Ă©voque dans une dissertation? Voici quelques pistes. A La narration Dans un roman, on distingue le narrateur de l'auteur le narrateur est celui qui raconte l'histoire, l'auteur est celui qui l'Ă©crit, c'est-Ă -dire une personne rĂ©elle. En cliquant ici, vous pourrez ouvrir le sujet en format PDF. BaccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral Blanc Mars 2021 Français Epreuve anticipĂ©e DurĂ©e de l'Ă©preuve 4 heures – coefficient 5 L'usage de la calculatrice et du dictionnaire n'est pas autorisĂ©. DĂšs que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu'il est complet. Ce sujet comporte 4 pages, numĂ©rotĂ©es de 1/4 Ă  4/4. Vous traiterez au choix, l'un des deux sujets suivants 1- Commentaire 20 points Objet d'Ă©tude Le roman et le rĂ©cit du Moyen Âge au XXIe siĂšcle Vous commenterez le texte suivant Emile Zola, La Fortune des Rougon, chapitre I, 1871 Le coup d'Etat du 2 dĂ©cembre 1851, organisĂ© par Louis-NapolĂ©on Bonaparte, a suscitĂ© en Provence des insurrections rĂ©publicaines, notamment dans le dĂ©partement du Var. C'est cette rĂ©volte que dĂ©crit Zola au dĂ©but de La Fortune des Rougon. La bande descendait avec Ă©lan superbe, irrĂ©sistible. Rien de plus terriblement grandiose que l'irruption de ces quelques milliers d'hommes dans la paix morte et glacĂ©e de l'horizon. Escalier 2 4 tournant avec palier se Jean castex taille de pierre Danse de salon chalon sur saĂŽne et saint Comment changer verre trempĂ© se Lettre d admission Ă  poudlard Ă  imprimer de Questionnaire sur aladin ou la lampe merveilleuse Batterie voiture seat ibiza diesel Debarras maison cagnes sur mer Bracelet amitiĂ© personnalisĂ© Horaire dĂ©chetterie livarot Miel propolis bienfait d Attaque des titans saison 4 episode 8 streaming Jet 27 et baileys Semaine bleue toulon Comment couper du parquet au La ferme des violettes l union horaires d ouverture de la bourse de tokyo Comptabilisation d un site internet Meilleur shampoing lissant
Lhistoire commence en 1867, peu avant la deuxiĂšme exposition universelle, et dĂ©peint deux catĂ©gories sociales symboliques, celle des courtisanes et celle des noceurs. À PROPOS DE L'AUTEURÉmile Zola est un Ă©crivain et journaliste français, nĂ© le 2 avril 1840 Ă  Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la mĂȘme ville.

‱ ThĂ©rĂšse Raquin 1867 ThĂ©rĂšse et son amant Laurent jettent Ă  la Seine, lors d’une partie de campagne, Camille Raquin, mari de ThĂ©rĂšse. Mais le souvenir de Camille, matĂ©rialisĂ© par divers signes symboliques une cicatrice, un portrait, le chat noir, s’interpose entre les deux amants et les rend impuissants Ă  continuer leur union charnelle c’est la forme naturaliste » du remords. Dans une crise de haine mutuelle, ils rĂ©vĂšlent leur crime Ă  la mĂšre de Camille, devenue paralytique et muette. Et ils finissent par se suicider ensemble sous ses yeux. ‱ La Fortune des Rougon 1871 Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon sont des commerçants de Plassans, en Provence ville imaginĂ©e sur le modĂšle d’Aix-en-Provence. A la faveur du coup d’Etat de Louis NapolĂ©on Bonaparte 2 dĂ©cembre 1851, ils conquiĂšrent le pouvoir politique dans la ville, et la fortune. Les paysans et les bĂ»cherons rĂ©publicains des environs ont tentĂ© de rĂ©sister par les armes au coup d’Etat, mais ils sont durement rĂ©primĂ©s aprĂšs une bataille perdue contre l’armĂ©e. SilvĂšre Mouret, jeune parent des Rougon, meurt, avec la jeune fille qu’il aime, Miette, pour la dĂ©fense de la RĂ©publique, laissant place nette aux appĂ©tits et aux ambitions du clan Rougon. Antoine Macquart, demi-frĂšre de Pierre Rougon, dupĂ© par celui-ci, trahit les rĂ©publicains. Le roman s’achĂšve sur la victoire politique et sociale des bonapartistes de Plassans, qui annonce les succĂšs futurs de la descendance Rougon dans la sociĂ©tĂ© impĂ©riale. C’est le dĂ©but de l’ Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.» ‱ La curĂ©e 1872 Aristide Rougon, fils de Pierre voir La Fortune des Rougon, vient de Plassans Ă  Paris, au dĂ©but du Second Empire. EmployĂ© Ă  l’HĂŽtel de Ville, il s’informe frauduleusement des projets de grands travaux du prĂ©fet Haussmann et se lance dans la spĂ©culation immobiliĂšre, truquant les dossiers et achetant les consciences. Enrichi, usant du pseudonyme d’Aristide Saccard, il habite avec sa seconde femme, RenĂ©e, un somptueux hĂŽtel particulier prĂšs du parc Monceau. RenĂ©e Saccard et Maxime, son beau-fils, nĂ© du premier mariage d’Aristide, deviennent amants. C’est la double quĂȘte de l’or et du plaisir, dans la sociĂ©tĂ© corrompue du Second Empire. Aristide dĂ©pouille sa femme pour renflouer ses affaires momentanĂ©ment en pĂ©ril, et Maxime abandonne RenĂ©e pour Ă©pouser une hĂ©ritiĂšre aristocrate, Louise de Mareuil, RenĂ©e meurt ruinĂ©e et bafouĂ©e par les deux hommes. ‱ Le ventre de Paris 1873 Le roman se passe au coeur de Paris, dans le monde gras et colorĂ© des Halles. Florent, dĂ©portĂ© en Guyane aprĂšs le coup d’Etat de dĂ©cembre 1851, s’est Ă©vadĂ© de Cayenne, et revient Ă  Paris. Il y est recueilli par son parent, le charcutier Quenu, et la femme de ce dernier, Lisa, fille d’Antoine Macquart voir La Fortune des Rougon. Ceux-ci lui trouvent une place d’inspecteur de la marĂ©e, sur le carreau des Halles. Mais ce rĂ©publicain maigre est mal Ă  l’aise dans ce monde de la nourriture grasse, et des commerçants gras, conservateurs, attachĂ©s, comme Lisa la charcutiĂšre, au profit quotidien que leur assure l’Empire. Compromis dans un complot contre le rĂ©gime impĂ©rial prĂ©parĂ© par des illuminĂ©s et des provocateurs Ă  la solde de la police, il est dĂ©noncĂ© par Lisa et rĂ©expĂ©diĂ© en prison. Le ventre de Paris l’a expulsĂ© comme un dĂ©chet. Le jeune peintre Claude Lantier tire la morale de l’histoire Quels gredins que les honnĂȘtes gens! » ‱ La ConquĂȘte de Plassans 1874 L’action se transporte de nouveau Ă  Plassans. Les conservateurs s’y partagent entre bonapartistes menĂ©s par FĂ©licitĂ© et Pierre Rougon, les lĂ©gitimistes et les orlĂ©anistes. En face d’eux, les rĂ©publicains parmi lesquels François Mouret, dont l’épouse, Marthe, est la fille des Rougon. L’abbĂ© Faujas, agent occulte du rĂ©gime impĂ©rial, a pour mission d’amener les monarchistes lĂ©gitimistes et orlĂ©anistes Ă  soutenir le rĂ©gime de NapolĂ©on III. 11 se servira pour cela de son autoritĂ© ecclĂ©siastique, et du pouvoir spirituel qu’il s’assure sur les femmes, notamment sur Marthe Mouret. Il a pris location chez les Mouret, d’oĂč il veille Ă  rĂ©unir ensemble les trois clans conservateurs, et Ă  Ă©carter le rĂ©publicain Mouret. Il finira par faire passer celui-ci pour fou et Ă  le faire interner, pour avoir le champ totalement libre. Mais Mouret s’évade. Devenu rĂ©ellement fou, il met le feu Ă  sa demeure, et Faujas pĂ©rit dans l’incendie. ‱ La Faute de l’abbĂ© Mouret 1875 L’abbĂ© Serge Mouret, un des deux fils de Marthe Rougon et François Mouret, curĂ© d’un village de Provence, les Artauds, perd la mĂ©moire Ă  la suite d’une grave maladie, qui l’a laissĂ© Ă©puisĂ©. Son oncle, le docteur Pascal Rougon fils de Pierre Rougon et frĂšre d’Aristide et de Marthe Rougon le fait transporter dans une demeure isolĂ©e au milieu d’un grand parc, le Paradou. LĂ , il est soignĂ© par une jeune fille, Albine. Il reprend vie, tout en demeurant amnĂ©sique. Au terme d’une sĂ©rie de promenades et d’explorations Ă  travers la vĂ©gĂ©tation luxuriante du parc, les deux jeunes gens deviennent amants. Mais l’église, par l’intermĂ©diaire du terrible frĂšre Archangias, reprend son serviteur. Serge Mouret revient Ă  la mĂ©moire et Ă  son sacerdoce, et abandonne Albine, qui se laisse mourir, au milieu des roses. ‱ Son Excellence EugĂšne Rougon 1876 EugĂšne Rougon est un des trois fils de Pierre Rougon et FĂ©licitĂ© Puech, avec Aristide et Pascal. InstallĂ© Ă  Paris dĂšs avant le coup d’Etat et la conquĂȘte de Plassans » par les bonapartistes, il fait une carriĂšre politique. Il est devenu prĂ©sident du Conseil d’Etat, et principal exĂ©cutant de la politique impĂ©riale. Les intrigues d’une femme, Clorinde Balbi, sĂ©ductrice et aventuriĂšre, liĂ©e Ă  un rival d’EugĂšne, Ă©loignent momentanĂ©ment celui-ci du pouvoir. Mais au lendemain de l’attentat d’Orsini en 1858, EugĂšne Rougon est rappelĂ© au gouvernement, pour dirier une rĂ©pression brutale et massive, aidĂ© d’une bande de séïdes et d’obligĂ©s. A la fin du roman, il n’en prendra pas moins le virage de l’empire libĂ©ral, fondant son triomphe sur l’opportunisme. ‱ L’Assommoir 1877 Zola revient Ă  la seconde branche de la famille des Rougon-Macquart. Gervaise Macquart, fille d’Antoine Macquart voir La Fortune des Rougon, blanchisseuse, est abandonnĂ©e, dans un hĂŽtel du quartier populaire de la Chapelle, par son amant Lantier. Elle reste seule avec ses deux petits garçons, Etienne et Claude le futur peintre, que le lecteur a dĂ©jĂ  rencontrĂ© dans Le Ventre de Paris. Un ouvrier zingueur, Coupeau, devient amoureux d’elle et l’épouse. Ils ont une fille, Anna, dite Nana. Gervaise ouvre une boutique de blanchisserie, rue de la Goutte-d’or, et conquiert, Ă  force de travail, un peu d’aisance. Mais Coupeau tombe d’un toit et se met Ă  boire, au cabaret de l’Assommoir. Le couple, aprĂšs une derniĂšre fĂȘte partagĂ©e avec les proches voisins pour l’anniversaire de Gervaise, retourne Ă  la misĂšre. Lantier a rĂ©apparu et a fait de nouveau de Gervaise sa maĂźtresse, avant de la rĂ©duire Ă  l’état de domestique misĂ©rable et humiliĂ©e. Nana se dĂ©bauche. Coupeau, emportĂ© par l’alcoolisme, meurt Ă  l’hĂŽpital. Gervaise, Ă©puisĂ©e, affamĂ©e, le suivra de peu dans la mort. Une page d’amour 1878 HĂ©lĂšne Mouret, fille d’Ursule Macquart soeur d’Antoine et du chapelier Mouret, est la soeur de François Mouret La ConquĂȘte de Plassans et de SilvĂšre Mouret La Fortune des Rougon. Veuve de Grandjean, elle demeure Ă  Passy, avec sa fille Jeanne, de santĂ© trĂšs fragile. Un vieil ami de famille et son frĂšre, un prĂȘtre, lui rendent rĂ©guliĂšrement visite. Un mĂ©decin du quartier, le docteur Deberle, soigne Jeanne, qu’il a sauvĂ©e d’une crise trĂšs grave. SĂ©duisant et sĂ©ducteur, il s’éprend d’HĂ©lĂšne, que par ailleurs son Ă©pouse reçoit. Il n’a de cesse d’obtenir un rendez- vous de la jeune femme. Mais tandis qu’elle devient la maĂźtresse de Deberle, pour une unique rencontre, Jeanne, restĂ©e seule, en proie Ă  la jalousie, se laisse tremper par un orage. Elle en mourra, dĂ©chirant la page d’amour» de sa mĂšre qui, dĂ©semparĂ©e et dĂ©sespĂ©rĂ©e, se laissera convaincre par le prĂȘtre d’épouser le vieil ami de la famille, et partira avec ce dernier pour Marseille. ‱Nana 1880 Nana est la fille de Gervaise Macquart et de Coupeau L’Assommoir. InitiĂ©e trĂšs tĂŽt Ă  la dĂ©bauche, elle suscite le dĂ©sir des hommes par sa beautĂ© plantureuse et facile. Elle s’exhibe sur les scĂšnes d’opĂ©rettes bouffonnes et mĂšne parallĂšlement une carriĂšre de cocotte ». Entretenue par le comte Muffat, elle le trompe avec des camarades de coulisses. Elle conduit au dĂ©sespoir et Ă  la dĂ©chĂ©ance tous les hommes qui la dĂ©sirent, et qu’elle bafoue les uns aprĂšs les autres l’un tente de se tuer dans l’appartement oĂč elle le reçoit, l’autre disparaĂźt dans l’incendie volontaire de son Ă©curie de courses. Le comte Muffat accepte pour elle toutes les humiliations. Mais elle a trop prĂ©jugĂ© de son attrait. Son Ă©toile scĂ©nique et amoureuse pĂąlit. Elle finira misĂ©rablement, mourant de la petite vĂ©role le jour de la dĂ©claration de guerre Ă  la Prusse. ‱ Pot-Bouille 1882 Octave Mouret, fils aĂźnĂ© de François et Marthe Mouret La ConquĂȘte de Plassans est venu faire fortune Ă  Paris. Il s’est logĂ© dans un immeuble de la rue de Choiseul, au cƓur du Paris commerçant. Il fait connaissance avec les familles qui habitent les diffĂ©rents Ă©tages de l’immeuble, en bourgeois cossus ou appauvris. Il surprend les secrets de leurs affaires et de leur intimitĂ©, et il sĂ©duit les femmes et les filles. C’est la marmite — la pot-bouille », selon un terme populaire d’époque — des mariages arrangĂ©s, des captations d’hĂ©ritage, des adultĂšres et des amours ancillaires. Du haut en bas de l’immeuble, les bonnes commentent l’envers de la respectabilitĂ© de leurs maĂźtres. Octave Mouret Ă©pouse Mme HĂ©douin, une veuve propriĂ©taire d’un magasin de nouveautĂ©s. C’est le dĂ©but de son ascension vers le succĂšs et la richesse. ‱Au bonheur des dames1883 Octave Mouret Pot-Bouille est devenu veuf de Caroline HĂ©douin. Le voilĂ  Ă  la tĂȘte du magasin de nouveautĂ©s dont elle Ă©tait propriĂ©taire, Au Bonheur des Dames ». Une jeune fille arrivĂ©e de province, Denise Baudu, y est engagĂ©e comme vendeuse, et connaĂźt la dure condition du calicot », au bas de la hiĂ©rarchie du magasin, tandis que Octave Mouret transforme celui-ci en temple moderne et colossal du grand commerce, en spĂ©culant sur la passion des femmes pour les Ă©toffes et les modes. Or, il remarque Denise et s’éprend d’elle. Mais celle-ci, Ă  la diffĂ©rence des autres femmes, lui rĂ©siste. Toute sa fortune ne peut rien contre la vertu de la jeune fille, qui se fait aimer de lui sans lui cĂ©der. Elle obtient de lui qu’il amĂ©liore les conditions de travail de son personnel et finalement accepte de l’épouser, comme dans les contes anciens les bergĂšres Ă©pousaient les fils des rois. ‱La Joie de vivre 1884 Pauline Quenu, fille de Lisa Macquart, la charcutiĂšre du Ventre de Paris, est devenue orpheline Ă  dix ans. Elle est recueillie par les Chanteau, qui sont retirĂ©s dans un petit village de pĂȘcheurs de Normandie, au bord de la mer. Charitable pour tous, elle secourt toutes les misĂšres et les douleurs des pauvres gens qui l’entourent. Le fils Chanteau, Lazare, est un garçon de faible caractĂšre, qui fait se succĂ©der les projets inaboutis. Pauline, qui l’aime, alors que lui ne la considĂšre que comme une jeune et bonne camarade, et va en Ă©pouser une autre, sacrifie la fortune dont elle est hĂ©ritiĂšre pour l’aider dans ses entreprises illusoires. Mme Chanteau meurt d’une maladie de cƓur tandis que son mari souffre atrocement de la goutte. La femme de Lazare meurt en couches. La servante se pend... A toutes ces misĂšres et ces absurditĂ©s de l’existence, Pauline, bonne et sereine, oppose, en dĂ©pit de tout, sa confiance dans la vie. ‱ Germinal1885 Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier L Assommoir, quitte un atelier des chemins de fer, Ă  Lille, et devient ouvrier mineur aux mines de Montsou, un site imaginaire du nord de la France. Sous la conduite du chef d’équipe, Maheu, il apprend son nouveau mĂ©tier. Avec les Maheu, il connaĂźt la misĂšre et la rĂ©volte. Mais il s’initie Ă  la lutte sociale et politique. Il aime Catherine, la fille de Maheu et de la Maheude, mais Catherine appartient Ă  Chaval. Lantier devient le leader d’une grĂšve qui, sous l’effet dc l’exaspĂ©ration, dĂ©gĂ©nĂšre en manifestations violentes et que l’armĂ©e rĂ©prime dans le sang. Chaval a trahi ses compagnons. Maheu meurt sous les balles. Le nihiliste Souvarine sabote le puits de mine. Etienne Lantier, isolĂ© au fond, avec Chaval et Catherine, tue Chaval. Catherine meurt d’épuisement aprĂšs s’ĂȘtre donnĂ©e Ă  lui. Etienne, seul survivant de la catastrophe, quitte l’univers de la mine pour Paris. ‱L’ƒuvre 1886 Claude Lantier, fils de Gervaise Macquait et d’Auguste Lantier L’Assommoir, est un peintre exigeant, jamais satisfait de son art. Il appartient Ă  une gĂ©nĂ©ration de jeunes peintres qui veulent ouvrir leurs toiles Ă  la nature et aux sujets modernes et les baigner de lumiĂšre et de couleurs. Il recueille une jeune fille, Christine, qui devient son modĂšle et sa maĂźtresse. De son tableau intitulĂ© Plein air, qui fait scandale au Salon, va naĂźtre une nouvelle Ă©cole. Mais, malgrĂ© l’amour de Christine, la complicitĂ© de ses camarades — parmi lesquels l’écrivain Sandoz —, les villĂ©giatures Ă  Bennecourt sur les bords de la Seine, les stations sur les ponts devant le paysage parisien, il se laisse pĂ©nĂ©trer par le doute. Le portrait de son enfant mort suscite l’indiffĂ©rence. Il se pend devant le tableau visionnaire d’une femme nue, qu’ il n’a pas rĂ©ussi Ă  porter au point de perfection dont il rĂȘvait. ‱La Terre 1887 Jean Macquart, fils d’Antoine Macquart La Fortune des Rougon et frĂšre de Gervaise L’Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il Ă©pouse Françoise Mouche, dont la sƓur Lise est la femme de Butcau. Le pĂšre de celui-ci, le vieux Fouan, a donnĂ© ses terres Ă  ses enfants, en Ă©change d’une pension. Mais sous prĂ©texte que l’autre fils du vieux paysan, surnommĂ© JĂ©sus-Christ, boit sa part d’hĂ©ritage, Buteau ne veut rien verser Ă  son pĂšre. Il lorgne d’autre part l’hĂ©ritage de sa femme Lise et de sa belle-sƓur Françoise. La grossesse de celle-ci, qui lui ferait perdre une part dĂ©s biens des deux sƓurs, l’enrage. Il viole et blesse mortellement Françoise, avec la complicitĂ© dc Lise, et accapare aussi le bien de Mouche. Fouan, dĂ©pouillĂ© par ses fils, a Ă©tĂ© le tĂ©moin du meurtre il est assassinĂ© Ă  son tour par les Buteau. * Le RĂȘve 1888 AngĂ©lique, fille non reconnue de Sidonie Rougon la soeur d’EugĂšne et d’Aristide Rougon, voir La Fortune des Rougon, La CurĂ©e, a Ă©tĂ© recueillie par les Hobert, un couple de brodeurs qui vit Ă  l’ombre de la cathĂ©drale de Beaumont, une ville imaginaire au nord de Paris. Elle grandit lĂ , passionnĂ©e par La LĂ©gende dorĂ©e, qui raconte le martyre et l’élĂ©vation des saints et des saintes. L’archevĂȘque, Mgr de Hautecoeur, a eu autrefois un fils, FĂ©licien, avant d’entrer dans les ordres Ă  la suite de son veuvage. Le jeune homme restaure un vitrail reprĂ©sentant saint Georges, sous les yeux Ă©merveillĂ©s d’AngĂ©lique, qui confond la lĂ©gende et la vie, le rĂȘve» et le rĂ©el. Les deux jeunes gens s’aiment. AprĂšs une maladie qui a failli emporter AngĂ©lique, Mgr de Hautecoeur consent Ă  l’union de FĂ©licien et de la jeune fille. Mais AngĂ©lique meurt au moment mĂȘme dc ses noces, sur le seuil dc l’église. La BĂȘte humaine 1890 Jacques Lantier, fils de Gervaise Macquart, frĂšre d’Etienne et de Claude, et demi-frĂšre de Nana, est mĂ©canicien de chemin dc fer sur la ligne Paris-Le Havre. Un jour de repos, sur le bord de la voie, il est tĂ©moin de l’assassinat du prĂ©sident Grandmorin dans un wagon, tuĂ© par le sous-chef de la gare du Havre, Roubaud, dont la femme SĂ©verine a Ă©tĂ© sĂ©duite trĂšs jeune par Grandmorin. Jacques devient l’amant de SĂ©verine. Mais il porte en lui, par une hĂ©rĂ©ditĂ© mauvaise, l’instinct de meurtre, Il tue SĂ©verine dans un moment de folie. L’enquĂȘte erronĂ©e du juge Denizet conclut pour les deux meurtres Ă  la culpabilitĂ© d’un pauvre diable, Cabuche, innocent qui paie pour les coupables. Cependant, Jacques, qui a nouĂ© une liaison avec la maĂźtresse de son chauffeur, Pecqueux, est pris Ă  partie par celui-ci sur la machine la Lison en pleine vitesse. Les deux hommes roulent sous les roues, tandis que le train fou emporte une cargaison de soldats vers la guerre. L’Argent 1891 Aristide Saccard La CurĂ©e rĂ©apparaĂźt ici. AprĂšs avoir vendu son hĂŽtel particulier du parc Monceau, il s’est tournĂ© vers la spĂ©culation boursiĂšre. Il crĂ©e la Banque Universelle, qui draine les fonds des petits bourgeois catholiques et colonialistes rĂȘvant de rechristianiser le Proche-Orient. Les cours s’envolent. Mais le succĂšs de Saccard irrite son rival, le banquier Gundermann, AprĂšs une pĂ©riode d’expansion et de prospĂ©ritĂ© artificielles, entretenue par le gĂ©nie spĂ©culatif et publicitaire de Saccard, le cours des titres, qui a subi une hausse factice, s’effondre, dans une dĂ©bĂącle amplifiĂ©e par les manƓuvres financiĂšres de Gundermann. Aristide Saccard, qui a ruinĂ© ses actionnaires et ses propres espoirs de fortune, s’exile. ‱La DĂ©bĂącle 1892 C’est le roman de la guerre de 1870 contre la Prusse, de la dĂ©faite de Sedan et de la Commune mars-mai 1871. Le roman se compose de trois parties qui racontent successivement la marche Ă©puisante de l’armĂ©e conduite par le marĂ©chal de Mac-Mahon, de Reims Ă  Sedan, en aoĂ»t 1870, la bataille dĂ©sastreuse de Sedan 2 septembre 1870, et les semaines du siĂšge de Paris et de la Commune, s’achevant sur la reprise de Paris par l’armĂ©e de Versailles, dans une guerre civile atroce. Jean Macquart La Terre et Maurice Levasseur sont les deux principaux personnages. Maurice sauve la vie de Jean sur le champ de bataille de Sedan, puis la dĂ©faite les sĂ©pare. Tandis que Maurice s’engage dans les rangs des communards, Jean reste parmi les Versaillais. Pendant la Semaine sanglante », Maurice meurt sur les barricades, tuĂ© par un adversaire qui ne l’a pas reconnu, Jean. Le Docteur Pascal 1893 Pascal Rougon, mĂ©decin frĂšre d’EugĂšne et d’Aristide La CurĂ©e, Son Excellence EugĂšne Rougon, L’Argent, qui a soignĂ© son neveu Serge Mouret La Faute de l’abbĂ© Mouret, vit dans la propriĂ©tĂ© de la Souleiade, Ă  Plassans, entre sa niĂšce Clotilde fille d’Aristide Rougon et sa servante Martine. Il Ă©tudie l’hĂ©rĂ©ditĂ©, en prenant pour champ d’analyse sa propre famille il a consacrĂ© un dossier Ă  chacun de ses membres, suscitant ainsi l’irritation et l’inquiĂ©tude de sa mĂšre, FĂ©licitĂ© Rougon, qui rĂ©ussit Ă  brĂ»ler tous ces papiers. Clotilde voue Ă  son oncle Pascal une admiration et une affection sans limites, tout en discutant ses positions agnostiques. Pascal se laisse gagner par un amour oĂč les sens trouvent leurs droits. Mais il meurt le jour mĂȘme oĂč Clotilde lui annonce la naissance prochaine de leur enfant celui- ci, peut-ĂȘtre, rĂ©gĂ©nĂ©rera la famille des Rougon-Macquart.

Toutesecouée par le souvenir des souffrances 10 de sa vie, que ce lieu venait de réveiller en elle, elle pleura son cher SilvÚre. Elle seule était coupable ; si elle n'avait pas jadis troué la muraille, SilvÚre ne serait point dans ce coin perdu, aux pieds d'une fille, à se griser d'un bonheur qui irrite la mort et la rend jalouse
RÉSUMÉ PAR ZOLA Ce roman sert d’introduction Ă  toute l’Ɠuvre. Il montre certains membres de la famille dont je veux Ă©crire l’histoire, au dĂ©but de leur carriĂšre, fondant leur fortune sur le coup d’État, comptant sur l’Empire qu’ils prĂ©voient pour contenter leurs Ă©pisode a surtout quatre grandes figures qui ne reparaĂźtront plus dans les autres rĂ©cits l’aĂŻeule, Tante Dide, la souche dont sont issus les principaux personnages de la sĂ©rie ; ses deux fils, l’un lĂ©gitime, Pierre Rougon, l’autre illĂ©gitime, Antoine Machard, et l’un de ses petits fils, est la haute personnification d’un tempĂ©rament, d’un Ă©tat physiologique particulier se propageant et se distribuant dans toute une famille. Les trois autres hĂ©ros, outre leurs caractĂšres hĂ©rĂ©ditaires, offrent trois Ă©tats de l’idĂ©e politique Pierre Rougon est le conservateur qui cherche surtout Ă  tirer des Ă©vĂ©nements un profit personnel et qui ne recule devant aucun moyen pour fonder sa fortune et celle de ses enfants sur le nouvel Empire. Antoine Machard est le fainĂ©ant, l’envieux que sa paresse jalouse et impuissante a jetĂ© dans une fausse et honteuse dĂ©mocratie. SilvĂšre, au contraire, l’énergique enfant de dix-sept ans, la belle et ardente figure de tous les enthousiasmes de la jeunesse, est l’ñme mĂȘme de la jeune RĂ©publique, l’ñme de l’amour et de la plierai le cadre historique Ă  ma fantaisie, mais tous les faits que je grouperai seront pris dans l’histoire livres de TĂ©not et de Maquant, journaux de l’époque, etc.Je prendrai Ă  la trĂšs curieuse insurrection du Var ses dĂ©tails les plus caractĂ©ristiques, et je m’en servirai selon les besoins de mon rĂ©cit. »Projet transmis par Zola Ă  l’éditeur Lacroix fin 1868 ou dĂ©but 1869. NAF 10303, f° 37-38. RÉSUMÉ DANS LA CONQUÊTE DE PLASSANS Oh ! je les connais sur le bout du doigt, les Rougon ; je les ai suivis. Ce sont des gens trĂšs forts. Ils avaient une rage d’appĂ©tits Ă  jouer du couteau au coin d’un bois. Le coup d’État les a aidĂ©s Ă  satisfaire un rĂȘve de jouissances qui les torturait depuis quarante ans. Aussi quelle gloutonnerie, quelle indigestion de bonnes choses !
 Tenez, cette maison qu’ils habitent aujourd’hui appartenait alors Ă  un M. Peirotte, receveur particulier, qui fut tuĂ© Ă  l’affaire de Sainte-Roure, lors de l’insurrection de 51. Oui, ma foi ! ils ont eu toutes les chances une balle Ă©garĂ©e les a dĂ©barrassĂ©s de cet homme gĂȘnant, dont ils ont hĂ©rité  Eh bien ! entre la maison et la charge du receveur, FĂ©licitĂ© aurait certainement choisi la maison. Elle la couvait des yeux depuis prĂšs de dix ans, prise d’une envie furieuse de femme grosse, se rendant malade à regarder les rideaux riches qui pendaient derriĂšre les glaces des fenĂȘtres. C’étaient ses Tuileries, Ă  elle, selon le mot qui courut Ă  Plassans, aprĂšs le 2 DĂ©cembre.– Mais oĂč ont-ils pris l’argent pour acheter la maison ?– Ah ! ceci, mon brave, c’est la bouteille Ă  l’encre
 Leur fils EugĂšne, celui qui a fait Ă  Paris une fortune politique si Ă©tonnante, dĂ©putĂ©, ministre, conseiller familier des Tuileries, obtint facilement une recette particuliĂšre et la croix pour son pĂšre, qui avait jouĂ© ici une bien jolie farce. Quant Ă  la maison, elle aura Ă©tĂ© payĂ©e Ă  l’aide d’arrangements. Ils auront empruntĂ© Ă  quelque banquier
 En tout cas, aujourd’hui, ils sont riches, ils tripotent, ils rattrapent le temps perdu. J’imagine que leur fils est restĂ© en correspondance avec eux, car ils n’ont pas encore coMmis une seule bĂȘtise. »La ConquĂȘte de Plassans, chapitre VI. RÉSUMÉ Chapitre I. Deux enfants amoureux sortent un soir, vers neuf heures, de la petite ville de Rolleboise. La soirĂ©e de dĂ©cembre est froide, mais le temps est sec, et la lune luit largement. SilvĂšre a dix-sept ans, Miette vont souvent promener ainsi sur la grande route leurs amours naissantes, s’encapuchonnent, se cachant dans l’ombre des murailles pour Ă©viter les yeux jaloux de la soir-lĂ , ils s’avancent au loin dans la campagne, s’oubliant aux bras l’un de l’autre. Conversation, sensations des deux enfants amoureux, seuls dans la grande paix du voilĂ  que, tout Ă  coup, ils entendent devant eux un bruit de chants qui s’approche formidable, un roulement pressĂ© de pas qui semble annoncer tout un peuple en marche. BientĂŽt ils aperçoivent, venant Ă  eux, une bande d’hommes armĂ©s de fusils, de faux, de bĂątons. C’est un corps d’insurgĂ©s qui marche sur Rolleboise. Pendant la journĂ©e la nouvelle du coup d’État est arrivĂ©e et les campagnes viennent de se soulever. SilvĂšre, qui est depuis quelques mois de la sociĂ©tĂ© secrĂšte des Montagnards, se joint Ă  la bande et Miette elle-mĂȘme, fille d’un condamnĂ© politique contumace, prend le drapeau et marche au milieu des II. Rolleboise. Situation des esprits, tableau d’une petite ville de province au moment du coup d’ maire, le juge de paix, le receveur des contributions, gens faibles et tremblants, penchent pourtant un peu vers l’idĂ©e face d’eux s’est formĂ© un groupe compact de lĂ©gitimistes, d’orlĂ©anistes et de bonapartistes, qui travaillent Ă  la rĂ©action. À la tĂȘte de ce groupe se trouve Pierre Rougon, ancien nĂ©gociant qui n’a jamais fait de brillantes affaires et qui vit assez femme, dĂ©vorĂ©e d’ambition, exaspĂ©rĂ©e de ne pouvoir contenter ses vanitĂ©s bourgeoises, est le ressort secret qui le pousse et le ont eu cinq enfants, trois fils et deux filles, pour l’éducation desquels ils se sont Ă  peu prĂšs ruinĂ©s, par orgueil d’abord, puis avec l’espĂ©rance que les succĂšs de ces enfants aideraient plus tard Ă  leur propre fortune. Mais cette espĂ©rance ne s’est pas rĂ©alisĂ©e. Toute la famille vĂ©gĂ©tait lors de la rĂ©volution de n’aurai pas Ă  parler des filles qui se sont mariĂ©es au-dehors. Sur les trois garçons, deux sont restĂ©s Ă  Rolleboise, Pascal, qui est mĂ©decin, et Aristide, vĂ©ritable chevalier d’industrie, le nez au vent, flairant l’occasion de faire une fortune rapide ; ces deux personnages se mĂȘlent comme comparses Ă  l’action du roman. Quant au troisiĂšme fils, EugĂšne, il a couru Ă  Paris, dĂšs la prĂ©sidence du prince Louis-Bonaparte, sentant que le moment Ă©tait bon pour les hommes actifs et peu scrupuleux ; c’est un garçon de talent que la province a Ă©touffĂ© jusque-lĂ  et qui devine que son heure est Pierre Rougon se trouve Ă  la tĂȘte du groupe de rĂ©actionnaires de Rolleboise, il le doit Ă  son fils EugĂšne, qui rend Ă  Paris des services au prince-prĂ©sident et qui dirige de loin la conduite de son pĂšre. C’est ainsi qu’il peut l’avertir quelques jours avant le coup d’État auquel il travaille lui-mĂȘme. Pierre Rougon veut se rendre utile autant que possible au prochain Empire, sachant qu’il sera rĂ©compensĂ©. Il se contente de convoiter pour le moment la place de receveur des et ses amis cherchent donc Ă  organiser la dĂ©fense en vue des troubles que pourrait soulever Ă  Rolleboise le coup d’État. Ils doutent des autoritĂ©s. Malheureusement, le coup d’État a lieu trop tĂŽt. Surpris par la nouvelle des Ă©vĂ©nements de Paris, Pierre Rougon n’a que le temps de dĂ©cider avec ses amis qu’il leur faut avant tout se cacher, s’ils veulent profiter plus tard des faits ; ils craignent d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©s dĂšs le dĂ©but de l’insurrection qu’ils savent imminente. Pierre Rougon se rĂ©fugie en hĂąte chez sa mĂšre, tante Dide, comme on la nomme dans le III. Tante Dide est une ancienne paysanne qui a eu Pierre Rougon d’un mari mort deux ans aprĂšs la naissance de cet elle a pris un amant, qui l’a rendue mĂšre de deux autres enfants, un fils et une fille ; la fille est morte en laissant deux garçons, SilvĂšre et un autre enfant qui ne paraĂźt pas dans le roman ; le fils Antoine Machard a fort mal tournĂ©. Paresseux, ivrogne, Antoine s’est mariĂ©, comptant se faire nourrir par sa femme et ses enfants ; les enfants qu’il a eus se sont sauvĂ©s ; sa femme seule est restĂ©e, lui servant de gagne-pain et de souffre-douleur. Il habite un faubourg de Rolleboise, irritĂ© de sa misĂšre volontaire et mĂ©ritĂ©e, se jetant dans le communisme le plus intĂ©ressĂ©. Il hait surtout son frĂšre Pierre Rougon, ne tarissant pas de rĂ©criminations contre sa position de fils lĂ©gitime ; il le hait pour les quelques sous qu’il a su amasser, il le hait encore pour ses enfants qui sont des messieurs, lorsque les siens ne sont que des se promet-il une belle vengeance, le jour oĂč la RĂ©publique – pour lui les coups de fusil et le pillage – est de la sociĂ©tĂ© secrĂšte des Montagnards, il attend avec impatience la lutte que tous sentent prochaine. DĂšs le soir du jour oĂč est arrivĂ©e la nouvelle du coup d’État – pendant que SilvĂšre et Miette rencontrent la bande d’insurgĂ©s, pendant que Pierre Rougon va se rĂ©fugier chez sa mĂšre, tante Dide –, Antoine Machard, Ă  la tĂȘte de quelques ouvriers de Rolleboise, parcourt les rues de la petite ville, appelant le peuple aux armes et parlant d’arrĂȘter les rĂ©actionnaires va lui-mĂȘme arrĂȘter Pierre Rougon, mais il trouve la maison IV. EntrĂ©e Ă  Rolleboise de la bande des insurgĂ©s marchant sur au premier plan, portant le drapeau, et SilvĂšre Ă  son cĂŽtĂ©. Natures enthousiastes du midi. Tout ce chapitre sera rempli de curieux dĂ©tails historiques occupation de la ville ; arrestation des autoritĂ©s qui, bien que penchant pour la RĂ©publique, n’osent se joindre Ă  l’insurrection ; courte lutte avec les gendarmes que l’on finit par dĂ©sarmer. SilvĂšre aide Ă  ce dĂ©sarmement, et sans le vouloir, en arrachant un fusil des mains d’un gendarme, il blesse ce gendarme Ă  l’Ɠil. Les fils Rougon, Pascal et Aristide, le mĂ©decin et le chercheur de fortune, sont mĂȘlĂ©s aux faits. Quand la lutte est terminĂ©e, pendant que les insurgĂ©s prennent quelques repos avant de continuer leur marche, SilvĂšre court chez sa grand-mĂšre tante Dide, pour lui annoncer son dĂ©part. Il vit chez la vieille femme qui l’a recueilli Ă  la mort de sa mĂšre. Il y arrive, les mains teintes du sang du gendarme, et y trouve son oncle Pierre Rougon, qui s’y est cachĂ©. ScĂšne entre tante Dide, Pierre Rougon et SilvĂšre, dĂ©veloppant le caractĂšre de chaque V. Tante Dide a quatre-vingt-un ans. Pauvre, vieille, elle porte le poids de ses fautes. Elle est frappĂ©e par ses enfants, par Antoine Machard qui lui reproche sa naissance, par Pierre Rougon qui lui sert une petite rente comme une aumĂŽne. C’est pour ne pas vivre seule au monde qu’elle a pris SilvĂšre avec elle. L’enfant travaille dans une Ă©tude d’avouĂ© et ne lui coĂ»te rien. D’ailleurs si tante Dide s’est attachĂ©e Ă  SilvĂšre comme au dernier des siens qui l’aime encore, SilvĂšre adore sa grand-mĂšre qui a soulagĂ© ses souffrances d’enfant. RĂ©cit de cette vie en commun d’une vieille femme et du jeune garçon, dans une petite maison de Dide, qui compte des fous dans son ascendance, est elle-mĂȘme comme folle par moments une terrible maladie nerveuse la secoue, lui donne presque des crises d’épilepsie. SilvĂšre pendant ses accĂšs l’a toujours veillĂ©e avec une sollicitude effrayĂ©e. Il est bien son petit-fils par les ardent, il a des enthousiasmes qui ressemblent Ă  des crises de folie gĂ©nĂ©reuse. Tout ce chapitre est consacrĂ© au rĂ©cit de l’enfance de SilvĂšre, aux cĂŽtĂ©s de tante d’hĂ©rĂ©ditĂ©, drame intime et profond entre cette vieille femme et ce jeune VI. Amours de SilvĂšre et de Miette. RĂ©cit rĂ©trospectif de la liaison de ce garçon de dix-sept ans avec cette jeune fille de quinze jetĂ©e dans le sombre drame de l’insurrection. Puis l’amour de Miette conduit SilvĂšre Ă  l’amour de la libertĂ©. Bien que n’étant jamais allĂ© au collĂšge, l’enfant a une demi-instruction qu’il s’est faite lui-mĂȘme. Il trouve un tome dĂ©pareillĂ© des Grands Hommes de Plutarque, et s’enthousiasme pour la RĂ©publique. C’est Ă  cette Ă©poque que son oncle l’a fait entrer dans la sociĂ©tĂ© secrĂšte des VII. Le corps des insurgĂ©s s’éloigne de Rolleboise au milieu de la nuit. SilvĂšre et Miette se remettent en marche. Antoine Machard, qui ne se soucie guĂšre d’aller faire le coup de feu, a demandĂ© le commandement des quelques hommes que les rĂ©publicains laissent derriĂšre eux, pour garder la bande insurrectionnelle a amenĂ© Ă  sa suite le maire, le juge de paix, le receveur des contributions, tous les fonctionnaires faits prisonniers ; la ville est tranquille et, dĂšs que le jour vient, Antoine croit pouvoir se remettre Ă  chercher son frĂšre et ceux dont il prĂ©tend avoir Ă  se plaindre, pour les Ă©craser de sa nouvelle puissance. Mais pendant qu’il s’éloigne de ses hommes, les gendarmes qui se sont barricadĂ©s dans la gendarmerie et qui ont rĂ©ussi Ă  se procurer de nouvelles armes, font une sortie, arrĂȘtent les rĂ©publicains et parviennent mĂȘme Ă  mettre la main sur ne parlent rien moins que de le fusiller, lorsque tante Dide, qui est allĂ©e accompagner SilvĂšre, aperçoit en rentrant dans la ville son fils Antoine entre les mains des gendarmes court chercher Pierre Rougon toujours cachĂ© chez elle et le supplie de venir sauver son commence par se faire rendre un compte exact de la situation de la ville et, lorsqu’il sait que le moment qu’il attendait est venu, il consent Ă  se montrer. Il dĂ©livre son frĂšre des mains des gendarmes et le fait conduire en fin de chapitre est pour mettre en prĂ©sence tante Dide et ses deux fils, Pierre Rougon et Antoine Machard. ScĂšne entre ces trois VIII. Les insurgĂ©s ayant emmenĂ© les autoritĂ©s, Rolleboise se trouve au pouvoir d’un groupe de rĂ©actionnaires qui cherchent Ă  y organiser la dĂ©fense dans le cas oĂč de nouvelles bandes se prĂ©senteraient. Pierre Rougon, qui a attendu prudemment jusque lĂ , sent que l’heure de faire du zĂšle est venue. Il accepte le mandat de maire provisoire, il fait fermer les portes de la et ses amis ne sont cependant pas sans crainte ils ignorent encore les rĂ©sultats du coup d’État Ă  Paris, ils on une sourde peur de se mettre au service d’une cause peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  l’anxiĂ©tĂ© de cette petite ville, de ces gens intĂ©ressĂ©s, isolĂ©s au milieu d’une contrĂ©e en insurrection et pĂąlissant Ă  la pensĂ©e de se compromettre que veut Pierre Rougon, c’est avant tout servir une cause triomphante. En se dĂ©clarant franchement pour le coup d’État, il joue toute sa fortune sur une seule il n’oserait jamais se dĂ©clarer si nettement si sa femme ne le poussait. Étude de quelques bourgeois de province, paisibles et poltrons, mĂȘlĂ©s Ă  cette crise civile. RĂ©cit des deux journĂ©es que Rolleboise passe en plein pays rĂ©voltĂ©, fermĂ© comme une citadelle, sans nouvelles du dehors. Les rĂ©actionnaires voient du haut des murs passer dans la campagne des bandes insurrectionnelles, et ils ne respirent que lorsque ces bandes se retirent aprĂšs avoir rĂŽdĂ© autour de Rolleboise qu’ils dĂ©sespĂšrent sans doute de prendre d’ suent la peur, tous se disent qu’ils sont perdus si le prince Louis Bonaparte n’a pas rĂ©ussi Ă  Paris. Enfin leurs inquiĂ©tudes cessent. Pierre Rougon reçoit une lettre de son fils EugĂšne qui lui apprend la victoire du s’en faut que les rĂ©actionnaires de Rolleboise n’ et insolence de ces messieurs qui, ne tremblant plus et voyant qu’ils ont rĂ©ussi Ă  se mettre du parti le plus fort, font du courage Ă  bon marchĂ©. Pierre Rougon est comme transfigurĂ©. Il a, sur le conseil de sa femme, tenu secrĂšte la lettre de son fils pendant la premiĂšre journĂ©e et a pu Ă©tonner ainsi tout Rolleboise par son Ă©nergie. Le bruit courait que le prince-prĂ©sident Ă©tait internĂ© Ă  Vincennes, et Pierre, se gardant de dĂ©mentir ce bruit, jouait au dĂ©vouement Ă  toute Ă©preuve et parlait de mourir pour la cause qu’on disait perdue. Son fils Aristide, qui depuis le commencement de la lutte est trĂšs inquiet de savoir quel parti l’emportera pour embrasser ce parti au plus vite, apprend le triomphe du coup d’État et se hĂąte d’imiter son pĂšre. Vers la fin du chapitre le prĂ©fet du dĂ©partement se prĂ©sente Ă  la porte de Rolleboise accompagnĂ© d’un corps de troupes, que commande un colonel, et qui marche contre les insurgĂ©s. Le prĂ©fet fĂ©licite Pierre de son Ă©nergie et lui promet que sa belle conduite ne restera pas sans lui dit de continuer Ă  administrer la ville jusqu’à ce que l’insurrection soit Ă©touffĂ©e ; il fait afficher plusieurs dĂ©crets et s’éloigne avec la troupe Ă  la recherche des IX. Revenir en arriĂšre et prendre la bande des insurgĂ©s Ă  sa sortie de dans la nuit. Curieux dĂ©tails historiques. Les villages prennent les armes. Au loin, dans le creux des vallons, sur les pentes des collines, des voix chantent La Marseillaise. Et toutes les cloches des hameaux sonnent le tocsin sans relĂąche. Ces dĂ©tails ne servent d’ailleurs que de cadre aux deux jeunes hĂ©ros Miette et SilvĂšre. Épisode de ces deux enfants enthousiastes dans cette Ă©trange scĂšne de nuit. Ils marchent cĂŽte Ă  cĂŽte. BientĂŽt Miette est lasse. SilvĂšre la porte, l’aide Ă  traverser un cours d’ ils s’arrĂȘtent un instant seuls, perdus dans la campagne noire oĂč tinte sans cesse le tocsin. Quand ils rejoignent les insurgĂ©s, le jour se chapitre suit pas Ă  pas les impressions des deux jeunes amants enthousiastes d’amour et de X. Les insurgĂ©s, aprĂšs plusieurs marches et contremarches, se sont portĂ©s dans la petite ville d’ historiques. Peu Ă  peu l’enthousiasme des paysans bruits alarmants se est paisible ; les insurgĂ©s se croient trahis ; ils sont seuls en France Ă  protester par les armes. La nouvelle du succĂšs du coup d’État Ă  Paris achĂšve de les dĂ©moraliser. Ils vont se dĂ©bander quand la troupe se prĂ©sente. Attaque imprĂ©vue, et massacre des insurgĂ©s. Plusieurs de leurs prisonniers eux-mĂȘmes sont tuĂ©s par les soldats qui font feu au hasard ; c’est ainsi que le receveur des contributions de Rolleboise reçoit dans la bagarre une blessure mortelle historique. Mais l’épisode principal du chapitre est la mort de Miette, qu’une balle perdue frappe en pleine poitrine. DĂ©sespoir de SilvĂšre, qui reste auprĂšs du corps, et que les soldats font prisonnier. Longue scĂšne de douleur. Pascal Rougon, le mĂ©decin, qui a quittĂ© Rolleboise Ă  la suite des soldats, prĂ©voyant qu’on aurait besoin de lui, tente de rappeler la jeune fille Ă  la prononce quelques paroles et rend l’ñme. Les soldats emmĂšnent SilvĂšre, stupide de XI. À Rolleboise, Pierre Rougon triomphe. Tante Dide est venue lui rappeler son frĂšre Antoine qui est en prison et qui passera par un conseil de guerre si on ne le fait pas fuir. LĂąchetĂ© d’Antoine, qui s’humilie et qui fait bon marchĂ© de ses trouve politique de faciliter son Ă©vasion, pour que la prĂ©sence de son frĂšre dans les rangs des insurgĂ©s ne le compromette pas. Pendant qu’Antoine prend la fuite, les soldats victorieux repassent par colonel qui commande la troupe a pris l’atroce mesure de faire des exemples dans les villes qu’il traverse, c’est-Ă -dire de fusiller Ă  chaque Ă©tape deux prisonniers historique. À Rolleboise, au moment oĂč les soldats vont exĂ©cuter cet ordre, le gendarme que SilvĂšre a blessĂ© Ă  l’Ɠil le reconnaĂźt et demande comme un faveur de le choisir pour victime et de le fusiller lui-mĂȘme historique.Comme les prisonniers sont liĂ©s deux Ă  deux, le compagnon de SilvĂšre est trainĂ© avec lui au supplice. Épouvantable frayeur de ce malheureux et calme stupide de SilvĂšre, qui songe Ă  Miette gendarme commence par tuer le compagnon du jeune homme, puis d’un coup de pistolet il fracasse la tĂȘte de SilvĂšre. Ce double meurtre a lieu Ă  la porte de la ville, brusquement. Aristide Rougon, qui flĂąnait par lĂ , a bien vu les apprĂȘts de l’assassinat de son cousin, mais le misĂ©rable a cru bon de laisser le gendarme dĂ©barrasser sa famille de ce rejeton illĂ©gitime, de ce jeune enthousiaste qui aurait pu devenir Dide, qui est sortie de la ville Ă  la nouvelle du retour des soldats, arrive juste Ă  temps pour voir tomber son petit-fils. Elle a une de ces crises nerveuses qui la rendent presque folle ; elle maudit ses fils Antoine qui a poussĂ© SilvĂšre Ă  la rĂ©volte et Pierre qui n’a pas su empĂȘcher l’assassinat du pauvre s’adresse Ă  Pierre, qui vient justement au-devant du prĂ©fet pour le fĂ©liciter de sa victoire, et lui crie dans une exaltation prophĂ©tique Le sang de cet enfant retombera sur toute ma descendance. Je le sens Ă  cette heure si j’ai souffert par vous, vous souffrirez par moi, car il n’ait pas un de vous dans les veines duquel je n’aie mis le malheur. » On emporte la pauvre vieille court Ă©pilogue. Tante Dide meurt quelques jours aprĂšs ; Pierre Rougon hĂ©rite de la place du receveur des contributions tuĂ© par mĂ©garde ; Antoine Machard s’est enfui en PiĂ©mont ; Aristide Rougon, dĂ©sespĂ©rant de rĂ©ussir en Province, part pour Paris, oĂč il compte sur l’appui de son frĂšre EugĂšne. »Plan de 1868-1869, publiĂ© en 1885 dans le Dictionnaire universel illustrĂ© de la France contemporaine, de Jules Lermina. Wp7QOrB.
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  • la fortune des rougon rĂ©sumĂ© par chapitre