Aumoins jâaurai laissĂ© un beau cadavre PubliĂ© le 17 dĂ©cembre 2011 par Belette. Ou splendeur et misĂšre de lâadaptation des classiques. AprĂšs avoir traversĂ© tout Paris pour arriver au
Laure Calamy, Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre CrĂ©dits photo le Pendant que je dĂ©laissais le blog, j'en ai profitĂ© pour vivre aller voir des amies, manger au restaurant, aller au cinĂ©ma, et ALLER AU THEATRE. Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds ni cotĂ© cour ni cĂŽtĂ© jardin. A vrai dire, la derniĂšre fois, mon dos avait mis 2 semaines Ă s'en remettre. J'ai sautĂ© le pas et renouĂ© avec d'anciennes amours en jetant mon dĂ©volu sur Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de Vincent Macaigne, qui avait fait sensation au festival d'Avignon 2011. Au programme ce soir... Les critiques du journal local Ă©taient particuliĂšrement Ă©logieuses, les bribes d'infos trĂšs rapidement glĂąnĂ©es sur le net aussi aujourd'hui vous pouvez vous faire une idĂ©e du spectacle grĂące Ă TĂ©lĂ©rama, Le Monde, France Inter En fait, j'aurais du me mĂ©fier. C'est suspect d'ĂȘtre ainsi adoubĂ© par diffĂ©rentes Ă©glises du microcosme cultureux parisien! Une piĂšce apprĂ©ciĂ©e par les critiques extrait du livret du spectacle Posons rapidement le dĂ©cor Macaigne est un acteur et jeune metteur en scĂšne qui a le vent en poupe et qui est aurĂ©olĂ© d'une aura de "petit gĂ©nie". Son crĂ©do, le théùtre Ă©pique. Pour faire vraiment trĂšs simple et schĂ©matique, le théùtre Ă©pique, c'est Brecht et Piscator. C'est un théùtre non pas du sentiment, mais de la raison, qui repose sur un phĂ©nomĂšne de "distanciation" qui permet au spectateur de prendre du recul par rapport Ă ce qui se joue sur scĂšne. C'est un théùtre de la rupture au service d'une critique sociale et politique. Je vous vois venir d'ici..."boring, boring, boring"...Et bien, non, enfin pas pour les raisons que l'on croit. Macaigne revisite ici la tragĂ©die d'Hamlet Ă sa sauce, en transposant dans une espĂšce de monde moderne et froid, Ă grands coups de corps, de cris, de sexe, de miasmes. Un dĂ©cor industriel post ou prĂ©-apocalyptique avec un cimetiĂšre et un prĂ©fabriquĂ© suspendu dans les airs accompagnent le spectateur tout au long de cette loongue, trĂšs loooongue plongĂ©e dans la folie, et l'ignominie humaine. crĂ©dits photos La piĂšce dure 3h15 avec un entracte d'un quart d'heure Franchement pas le genre de chose Ă me rebuter! Pour moi, c'est plutĂŽt des dĂ©fis scĂ©naristiques que je m'attends Ă voir relever, et de belles prouesses de la part des comĂ©diens...Pour info, je me rappelle avoir vu en 2003 une piĂšce en allemand surtitrĂ© Der Meister und Margarita qui durait 4h mise en scĂšne de Franck Castorf qui dirigeait la VolksbĂŒhne! J'ai pris mon pied! De l'outrance des hurlements pendant la moitiĂ© voire les 3/4 de la piĂšce, un jeu sur l'illusion du rĂ©el assea fatiguant, deux scĂšnes de coĂŻt notamment une dans la boue, puis dans une mare de terre, des fluides qui giclent sur le public Ă un rythme rĂ©gulier, une scĂšne de viol trĂšs longue, Ă©normĂ©ment de violence, des quintaux de glaire et des litres de faux sang, de la fumĂ©e qui envahit toute la salle, des confettis, des pĂ©tards, de l'argot, des "sales putes" et "grosse conne" Ă tour de bras... Vous aimez les jeux du cirque? Vous en aurez pour votre argent! Pour moi, une piĂšce longue et inĂ©gale Quelques moments de fulgurance et de beautĂ© deux monologues audibles et plein de grĂące. Des dĂ©cors qui demeurent d'une grande beautĂ© et d'une belle puissance onirique mais justement, il y en a trop, tout le temps... On sent que Macaigne a travaillĂ© pour le cinĂ©ma. Il y a un parti pris au niveau de la plasticitĂ© de l'ensemble, vraiment pas mal du tout. Mais il y a trop de tout. J'ai fini par passer prĂšs de 20 min Ă me questionner sur les jeux de lumiĂšre, plutĂŽt que sur le jeu des acteurs. La 2e partie m'a semblĂ© moins pire que la premiĂšre. Peut-ĂȘtre parce que je m'Ă©tais habituĂ©e au grand cirque sur le plateau, et que j'avais perdu tout espoir de voir quelque chose de vraiment intĂ©ressant. Bon, j'ai Ă©tĂ© bien perdue. Pour moi, le grand mĂ©rite de tout le schmilblik, c'est que ça m'a donnĂ© envie de relire Hamlet de Shakespear. Juste pour voir et lire entre les lignes ce que le metteur en scĂšne a trahi, et ce en quoi, il a Ă©tĂ© tout de mĂȘme fidĂšle....Je ne peux mĂȘme plus vous dire qui fait quoi...Il n'y avait pas d'intrigue. Les choses Ă©taient prĂ©sentĂ©es de façon a-chronologique! J'ai trouvĂ© l'ensemble d'une platitude sans fin. J'ai bien compris le parti pris de l'outrance, pour faire sortir le spectateur de son confort bourgeois. Mais, lĂ , c'Ă©tait l'overdose. Une heure en moins aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© la bienvenue. Pour moi, rien de bien nouveau sous le soleil, sinon une bonne grosse caricature de ce que la mise en scĂšne actuelle peut faire de mieux, et surtout de pire. Un beau moment de théùtre contempoRIEN. Un bon gros foutage de gueule! Il y avait pas mal de scolaires dans la salle. J'ai trouvĂ© fĂącheux qu'on leur prĂ©sente ça ainsi, que leur Ă©ducation artistique soit Ă©maillĂ©e de"mise en scĂšne de l'extrĂȘme" qui n'ai absolument rien Ă envier aux sĂ©ries, vidĂ©o youtube, jeux vidĂ©os auxquels ils sont trĂšs tĂŽt confrontĂ©s. Finalement entre leur "rĂ©el fantasmĂ©" et cette mise en scĂšne peu voire pas de frontiĂšres. Et c'estpourtant une aficionado de True Blood qui vous parle! Un bout de sein qui dĂ©passe, une pĂ©nĂ©tration suggĂ©rĂ©e et de l'autodĂ©rision ne me font pas peur! Mais quand c'est fait de façon intelligente, ça n'a pas le mĂȘme effet sur moi. Je me rapelle que pour moi, le théùtre, ado, Ă©tait une lucarne vers d'autres visions du monde, vers des idĂ©es, vers des questionnements. C'Ă©tait stimulant. Pour moi, point d'autre conclusion avec Macaigne que Consomme ta piĂšce de théùtre et CrĂšve! Ces partis pris du théùtre contemporain me fatiguent, et je pense rĂ©flĂ©chir Ă deux fois avant de retourner dans un théùtre municipal, une scĂšne nationale ou une maison de la culture. Et vous, quels ont Ă©tĂ© vos expĂ©riences en matiĂšre de THEATRE? contemporain ou non? Est ce que ça vous botte?
Accueilscritiques : La T te d'un homme. La T te d'un homme. A Pour vous, en 1936, Georges Simenon d clarait : On a tir des films de trois de mes romans ["Le chien jaune", "La nuit du carrefour", "La t te d'un homme"] et je ne crois pas tre injuste en disant qu'on en a tir trois navets". Il l' tait, certes, mais la critique de l' poque ne
MĂȘme si les formes prendrai » et prendrais » sont homophones, nâemployez pas lâune pour lâautre ! Si » est suivi dâun prĂ©sent ? On aura, dans la proposition qui suit ou qui prĂ©cĂšde, recours au futur. Pour vous en assurer, remplacez je » par nous » Sâil fait beau, je sortirai. = Sâil fait beau, nous sortirons. Si » est suivi dâun imparfait ? On aura, dans la proposition qui suit ou qui prĂ©cĂšde, recours au conditionnel prĂ©sent, dont la terminaison Ă la 1re personne du singulier est ais ». Pour vous en assurer, remplacez je » par nous » Sâil faisait beau, je sortirais. = Sâil faisait beau, nous sortirions. DĂ©couvrez Ă©galement les nuances entre futur ou conditionnel avec notre autre rĂšgle je ferai ou je ferais ». Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup dâautres testez gratuitement nos modules dâentraĂźnement sur plus de 7 millions dâutilisateurs ! Avis de lâexpert â Bruno Dewaele, champion du monde dâorthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes Pour peu que si » soit suivi dâun plus-que-parfait, câest le conditionnel passĂ© qui est de rigueur Sâil avait fait beau, je serais sorti. » Il convient, lĂ encore, de ne pas oublier le s » final, faute de quoi lâon se retrouverait⊠au futur antĂ©rieur ! La substitution ci-dessus recommandĂ©e conserve toutes ses vertus dans ce cas de figure Sâil avait fait beau, nous serions sortis. » Exercices cherchez les erreurs Sâil avait le toupet de rĂ©pliquer, je le remettrai dĂ©finitivement Ă sa place. Si jamais il vient Ă mâen parler, je lui ferai part de mon point de vue. Je lâaiderais si la chose Ă©tait en mon pouvoir. Sâil se confirmait que je nâai plus la confiance de la direction, je dĂ©missionnerai. Si tu penses que je dois intervenir, jâinterviendrais. Si je faisais plus attention, je ferais probablement moins de fautes. Je lâapprĂ©cierai davantage sâil se montrait plus franc avec moi. Si lâon me propose le poste, je ne dirai certes pas non. Je ne lui rĂ©pondrais que sâil insiste lourdement. Sâil se mettait Ă pleuvoir, je renoncerais sans doute Ă cette promenade. Sâil arrive Ă temps, je prendrai la voiture comme prĂ©vu. Sâil joue contre moi, je devrai faire de mon mieux, mais cela ne suffira sans doute pas Ă le battre. RĂ©ponses Faux. Il faut Ă©crire Sâil avait le toupet de rĂ©pliquer, je le remettrais dĂ©finitivement Ă sa place. Lâimparfait de la proposition qui prĂ©cĂšde avait » entraĂźne nĂ©cessairement un conditionnel prĂ©sent. Ă la 1re personne du pluriel, on dirait dâailleurs spontanĂ©ment nous le remettrions ». Phrase correcte. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Sâil se confirmait que je nâai plus la confiance de la direction, je dĂ©missionnerais. Câest le prĂ©sent du conditionnel qui est de rigueur, pour rĂ©pondre Ă lâimparfait se confirmait » de la proposition qui prĂ©cĂšde. Au pluriel, on dirait nous dĂ©missionnerions ». Faux. Il faut Ă©crire Si tu penses que je dois intervenir, jâinterviendrai. Au prĂ©sent de la proposition qui prĂ©cĂšde ne peut rĂ©pondre quâun futur simple. Ă la 1re personne du pluriel, il faudrait Ă©crire nous interviendrons ». Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Je lâapprĂ©cierais davantage sâil se montrait plus franc avec moi. Puisque le verbe de la proposition qui suit est Ă lâimparfait se montrait », le conditionnel prĂ©sent va de soi dans la principale. Que lâon remplace je » par nous », et câest Ă apprĂ©cierions » que lâon aurait recours. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Je ne lui rĂ©pondrai que sâil insiste lourdement. Seul un futur simple est Ă mĂȘme de rĂ©pondre au prĂ©sent insiste » qui suit. Au pluriel, câest nous rĂ©pondrons » qui nous viendrait spontanĂ©ment sur les lĂšvres. Phrase correcte. Phrase correcte. Phrase correcte. Besoin de vous remettre Ă niveau en orthographe ?Testez gratuitement nos modules dâentraĂźnement sur plus de 7 millions dâutilisateurs ! Auteurs Projet Voltaire Bruno Dewaele, champion du monde dâorthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes AgnĂšs Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnellePascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire
MĂ»rissement: Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre, Hamlet, par Vincent Macaigne six mois plus tard. 5, 2012 octobre 23, 2016 Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre Vincent macaigne, Chaillot, spectacle, Théùtre, Vincent Macaigne. Navigation des articles. PrĂ©cĂ©dent. Suivant. Hamlet ou la rage au ventre. AprĂšs sa
PubliĂ© le 12 juil. 2011 Ă 101La tombe du pĂšre d'Hamlet transformĂ©e en piscine boueuse, le spectre incarnĂ© » par un furet empaillĂ©, Claudius, l'oncle fĂ©lon, dĂ©guisĂ© en banane gĂ©ante pour le bal de ses noces... La relecture iconoclaste, trash et spectaculaire, de la tragĂ©die de Shakespeare par Vincent Macaigne, l'enfant terrible du théùtre français, restera comme une des sensations du 65eFestival d' de plus de trois heures, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre » apparaĂźt comme un patchwork gĂ©ant fait de brocards et de fripes du beau, du laid, du subtil et du lourd, de la provocation gratuite et de l'Ă©motion vraie. On rit beaucoup dans la premiĂšre partie; on en prend plein la tĂȘte, les yeux lumiĂšres d'apocalypse, chĂąteau gonflable sanglant et les oreilles, dans la seconde. Le texte entremĂȘle la piĂšce de Shakespeare et la prose anachronique et surrĂ©elle de reste-t-il d'Hamlet ? Peu et beaucoup Ă la fois. Ici, c'est plutĂŽt Claudius le gentil du moins le moins mauvais. Hamlet est un barbare esthĂšte plus nihiliste que pusillanime. Les femmes sont des Ă©corchĂ©es vives la mĂšre tempĂ©tueuse, Gertrude; la fiancĂ©e au coeur d'artichaut, OphĂ©lie, trompĂ©e, abusĂ©e, qui entraĂźne tout le royaume dans sa noyade. Tyrannie qui tourne Ă vide, logique folle du pouvoir... Le roi et la reine sont nus -littĂ©ralement. Quelque chose est bien pourri, foutu, dans le royaume du Danemark... et des hommes. Les comĂ©diens dĂ©chaĂźnĂ©s, Pascal RĂ©nĂ©ric Hamlet en tĂȘte font vaillamment le grand Ă©cart entre les Monty Python et le drame peut s'agacer des longueurs, des Ă©carts scatologiques et potaches, des philippiques fumeuses... Mais on ne peut qu'ĂȘtre impressionnĂ© par la puissance des images et la beautĂ© du geste théùtral. EmballĂ©, outrĂ© ou mĂ©dusĂ©, le public reste jusqu'au bout acteur de ce dĂ©lire déçoitRetour sur les planches un peu dĂ©cevant, en revanche, pour Juliette Binoche dans Mademoiselle Julie », de Strindberg, mis en scĂšne par FrĂ©dĂ©ric Fisbach, gymnase Aubanel. La comĂ©dienne semble encore se chercher et passe en revue tous les possibles de son personnage naĂŻvetĂ©, candeur, glamour, rĂ©volte sans trouver le lien. Ses quelques fulgurances laissent prĂ©sager le meilleur l'an prochain Ă Paris Ă l'OdĂ©on. Nicolas Bouchaud joue d'un bloc, fort et juste, le valet amoureux et arriviste Jean, tandis que BĂ©nĂ©dicte Cerutti donne une modernitĂ© troublante Ă Kristin, la cuisiniĂšre le spectacle est trĂšs rĂ©ussi. Le dĂ©cor vitrĂ© » rappelle l'esthĂ©tique du dramaturge allemand Thomas Ostermeier. Les lumiĂšres blanches-or-rouges crĂ©ent une transe onirique. L'idĂ©e de donner Ă voir la fĂȘte des domestiques en fond de scĂšne avec des danseurs figurants est astucieuse. S'Ă©bauche une sorte de cauchemar clinique et existentiel, mais qui reste Ă la surface des choses. Le texte de Strindberg n'est pas chamboulĂ© et on reste extĂ©rieur Ă la tragĂ©die.
AVIGNON FRANCE - JULY 09: (EDITORS NOTE: Nudity) Actor Emmanuel Matte and actress Julie Lesgages perform during rehearsals for the show "Au Moins J'aurais Laisse Un Beau Cadavre" (At Least I Will Have Left a Beautiful Corpse) at the Avignon Theatre, on July 09, 2011 in Avignon, France. The play (dir. Vincent Macaigne) is inspired by Shakespeare's Hamlet and
RĂ©pĂ©tition de la piĂšce de Vincent Macaigne, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, au Théùtre National de Chaillot. Agathe Poupeney Le souvenir d'Avignon est encore intense. Des images de chaos, des mots gueulĂ©s Ă la nuit par des comĂ©diens ivres de vie, une scĂšne qui s'illumine sous l'Ă©nergie d'un spectacle brĂ»lant par tous les bouts. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne, adaptation empoisonnĂ©e et distordue de Hamlet, est une piĂšce excitante, excessive et qui avance sans garde-fou. Mais fini le ciel Ă©toilĂ© des soirĂ©es avignonnaises et le dĂ©cor dĂ©chirĂ© du cloĂźtre des Carmes, voici l'imposant Théùtre national de Chaillot et son grand escalier lisse comme l'ennui. C'est ici que Vincent Macaigne doit balancer des litres de sang aux visages des assassins du roi et faire se dresser un chĂąteau gonflable sorti d'un parc d'attractions. Pas facile. Vendredi 21 octobre, 19 heures. Les techniciens chargĂ©s de monter le dĂ©cor XXL de la piĂšce font une pause. Vincent Macaigne en profite pour investir le plateau avec ses comĂ©diens, auxquels il demande de monter et de descendre les marches de la salle Jean-Vilar pour se rendre compte de la portĂ©e des voix. Du théùtre physique, en direct. C'est qu'il faut tout rĂ©ajuster pour l'intĂ©rieur et tenir compte de la dimension du lieu. "Il faut surtout ne pas rester sur les acquis d'Avignon, explique Vincent Macaigne. Jouer, c'est un mouvement, un geste. Donc, je repars de zĂ©ro et c'est flippant." Il se lĂšve, dĂ©place un projecteur d'un demi-centimĂštre et appelle Ă ses cĂŽtĂ©s Emmanuel Matte, un de ses acteurs, qui, lui aussi, file l'analogie "Tout est musculaire dans le fait de jouer. Il faut stimuler le corps et l'imaginaire." Un "chĂąteau gonflable planquĂ© sous la tour Eiffel"Et, question imaginaire, ça dĂ©mĂ©nage. Sur scĂšne, les comĂ©diens improvisent pour badigeonner le texte d'une couche d'actualitĂ©. Macaigne veille au grain. L'allusion Ă Kadhafi n'y a pas rĂ©sistĂ©. Celle aux "IndignĂ©s" non plus. En revanche, cette interpellation lancĂ©e Ă Claudius Ă propos de son "chĂąteau gonflable Ă la con planquĂ© sous la tour Eiffel" pourrait se retrouver dans le texte. Un texte qui malaxe Shakespeare, reprend quelques phrases de Virginia Woolf et intĂšgre des passages Ă©crits par Macaigne lui-mĂȘme. "Je parle d'une Europe en crise qui s'engage sur une voie rĂ©actionnaire qui me fait peur, souligne l'auteur et metteur en scĂšne. Hamlet aussi est un peu rĂ©ac en refusant d'aller de l'avant." Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Les techniciens ont repris leurs droits et leurs outils. Il y a du bruit, du mouvement, mais Vincent Macaigne continue, imperturbable, Ă travailler avec les acteurs. Le tableau, vaste bordel bizarrement trĂšs contrĂŽlĂ©, mais on ne sait comment, ressemble au spectacle. Etrange jeu de miroirs. Il est pourtant l'heure de laisser le royaume de Danemark. Vincent Macaigne et Emmanuel Matte, chemises de bĂ»cherons canadiens sur le dos, remontent dans le hall, oĂč se dĂ©roule une soirĂ©e privĂ©e avec petits fours, robes chics et boutonniĂšres fleuries. L'apparition des deux hommes barbus et hirsutes produit son effet. La vie est dĂ©cidĂ©ment une grande scĂšne de spectacle. Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Eric Libiot Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Findthe perfect Au Moins Jaurai Laissé Un Beau Cadavre stock photos and editorial news pictures from Getty Images. Select from premium Au Moins Jaurai Laissé Un Beau Cadavre
Christophe Raynaud de Lage Câest un spectacle qui tache ! ». Le comĂ©dien qui accueille les spectateurs prĂ©vient les premiers rangs. Effectivement les bĂąches en plastiques fournies sont bien utiles tout au long de cette version dĂ©jantĂ©e de Hamlet. Vincent Macaigne transforme la plateau du cloĂźtre des Carmes en vĂ©ritable champ de bataille, et introduit en France un genre théùtral que lâon croyait rĂ©servĂ© aux metteurs en scĂšne Ă©trangers. Son univers, proche de Rodrigo Garcia, ne fera pas lâunanimitĂ©. Mais il a le mĂ©rite de donner un bon coup de pied dans la fourmiliĂšre et permettra de faire entrer une nouvelle gĂ©nĂ©ration de spectateurs dans les salles de spectacle. On ne va pas sâen plaindre, le renouveau de la scĂšne théùtrale française doit passer par des personnalitĂ©s comme lui. Et mĂȘme si le spectacle tire en longueur et prend de grandes libertĂ©s avec le texte de Shakespeare, il est rempli de trouvailles franchement trĂšs drĂŽles, en prise avec notre Ă©poque. DĂšs les premiĂšres minutes, un comĂ©dien invite les spectateurs Ă venir le rejoindre sur scĂšne. Lors de la reprĂ©sentation du 12 juillet, deux jeunes hommes ont mĂȘme plongĂ© dans lâeau boueuse de la tombe du pĂšre dâHamlet ! voir la vidĂ©o sur le site. Une bonne cinquantaine de spectateurs ont ainsi droit un petit Pastis pour apprĂ©cier ce dĂ©lirium et cette succession de scĂšnes plus loufoques les unes que les autres. Claudius arrive dĂ©guisĂ© en banane. Le spectre est un furet empaillĂ©. La reine fait un strip tease en parodiant Marylin face Ă JFK lors son anniversaire, Claudius lui emboĂźte le pas. Au moins dans cette version, on sait pourquoi elle a Ă©pousĂ© le frĂšre de son dĂ©funt mari câest strictement sexuel. Pour la fameuse tirade To be⊠», Hamlet la dĂ©clame une tronçonneuse Ă la main. Les trompettes de Maurice Jarre annoncent lâarrivĂ©e du comĂ©dien Roger Roger qui se tourne vers un squelette dans une verriĂšre et lance un Mademoiselle Julie ! ». AprĂšs lâentracte les comĂ©diens sâengueulent avec les techniciens, et lĂ le spectacle tourne un peu au vinaigre. On gonfle un chĂąteau. Un personnage lance Y a plus dâargent, tout lâEtat est Ă sec, et toi tu sautes sur un chĂąteau en plastique ! » Claudius montre un slip de super hĂ©ro achetĂ© chez H & M. Le plateau devient un vrai foutoir. Le sang dĂ©gouline de partout. Cette deuxiĂšme partie se joue dans une hystĂ©rie totale, mais les scĂšnes sont beaucoup trop longues. Chaque personnage vient crier sa rage. La mort dâOphĂ©lie, du Roi, de la Reine et de Laerte est expĂ©diĂ©e. Ils rejoingnet un aquarium rempli dâeau qui devenient une mare de sang. On sort extĂ©nuĂ©, fatiguĂ© mais content dâavoir ri tout de mĂȘme. Cependant le tout resserrĂ© donnerait encore plus de poids au travail de Vincent Macaigne. StĂ©phane CAPRON â Plus dâinformations AU MOINS JâAURAI LAISSĂ UN BEAU CADAVRE dâaprĂšs Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle Vincent Macaigne scĂ©nographie Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel accessoires Lucie Basclet lumiĂšre Kelig Le Bars son LoĂŻc Le Roux assistanat Marie Ben Bachir avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier production Festival dâAvignon coproduction Théùtre national de Chaillot Paris, MC2 Grenoble, Centre dramatique national OrlĂ©ans/Loiret/Centre, Les Théùtres de la Ville de Luxembourg, La Filature ScĂšne nationale-Mulhouse, le phĂ©nix scĂšne nationale Valenciennes, Compagnie Friche LâHippodrome-ScĂšne nationale de Douai action financĂ©e par la RĂ©gion Ăle-de-France avec le soutien de la Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles dâĂle-de-France et de la Spedidam avec la participation artistique du Jeune Théùtre national Par son soutien, lâAdami aide le Festival dâAvignon Ă sâengager sur des coproductions. Au moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre fera lâobjet dâune PiĂšce dĂ©montĂ©e, dossier rĂ©alisĂ© par le Centre RĂ©gional de Documentation PĂ©dagogique dâAix-Marseille, disponible sur les sites internet du Festival dâAvignon et du CRDP dâAix-Marseille. durĂ©e 4h entracte compris â crĂ©ation 2011 Festival dâAvignon 2011 CLOĂTRE DES CARMES 9 10 11 12 13 15 16 17 18 19 Juillet 2011 Ă 21H30 Du 2 au 11 novembre â Théùtre National de Chaillot Du 16 au 25 novembre â MC2 Grenoble Les 5 et 6 janvier 2012 â La Filature de Mulhouse Les 11 et 12 janvier 2012 â LâHippodrome â Douai Du 18 au 20 janvier 2012 â CDN OrlĂ©ans Du 25 au 27 janvier 2012 â Lieu Unique de Nantes Le 8 fĂ©vrier 2012 â Grand Théùtre de Luxembourg Les 14 et 15 fĂ©vrier 2012 â Le PhĂ©nix de Valenciennes
DansAu moins jâaurai laissĂ© un beau cadavre, dâaprĂšs Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scĂšne va jusquâau bout dans lâexcĂšs et dans lâĂ©puisement des Ă©nergies. On
Ătonnante surprise pour ce mĂ©decin espagnol qui a dĂ©couvert un homme bel et bien vivant en ouvrant le sac mortuaire d'un patient pourtant dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, rapporte le mĂ©dia local El Espanol, le 8 janvier 2018. Gonzalo Montoya JimĂ©nez, ĂągĂ© de 29 ans, Ă©tait dĂ©tenu Ă la prison de Villabona dans les Asturies Espagne.RetrouvĂ© sans aucun signe de vie dans sa cellule, il est transportĂ© Ă l'Institut mĂ©dico lĂ©gal d'Oviedo oĂč au moins trois mĂ©decins auraient confirmĂ© son dĂ©cĂšs. Seulement, au moment de commencer l'autopsie, les mĂ©decins lĂ©gistes ont entendu du bruit Ă l'intĂ©rieur du sac contenant le "supposĂ© cadavre". Comment est-ce arrivĂ© ? Selon le Telegraph, les rĂ©sultats de l'investigation auraient rĂ©vĂ©lĂ© que l'homme aurait fait une overdose de mĂ©dicament entrainant un coma et une hypothermie qui aurait masquĂ© le moindre signe vital pouvant induire les mĂ©decins en pour la famille du petit Jason, 14 mois. Le 13 aoĂ»t 2014, La Voix du Nord, rapportait le cas d'un enfant ĂągĂ© de 14 mois, rĂ©sident dans la ville de Dutemple Nord, retrouvĂ© inanimĂ© dans la piscine aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă la vigilance de ses parents. DĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, le corps de l'enfant a Ă©tĂ© transportĂ© Ă l'Institut mĂ©dico-lĂ©gal de mĂ©dia local rapporte ensuite, aprĂšs avoir interviewĂ© le substitut du procureur, que l'enfant se serait rĂ©veillĂ© Ă la morgue et aurait Ă©tĂ© transportĂ© au centre hospitalier de Lille oĂč il Ă©tait dans un Ă©tat sĂ©rieux. Finalement, le petit garçon n'a pas pu ĂȘtre secouru et se serait de nouveau Ă©teint vers 20h40 le soir explication mĂ©dicale n'a jamais Ă©tĂ© se rĂ©veille aux pompes funĂšbres et meurt 2 semaines aprĂšsLa famille de Walter Williams, 78 ans, originaire du Missisipi Etats-Unis aura vĂ©cu son dĂ©cĂšs deux fois. Dexter Howard, mĂ©decin lĂ©giste, a expliquĂ© Ă la chaine de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine CNN, le 14 mars 2014, avoir dĂ©clarĂ© le patient mort puisqu'il Ă©tait "sans vie et sans aucun pouls", le 26 fĂ©vrier 2014. Mais lorsqu'il a transportĂ© le corps jusqu'Ă la morgue, il s'est aperçu que le sac mortuaire bougeait, rapporte la mĂ©decin note alors que les jambes du "supposĂ© cadavre" bougent et que le pouls est revenu. Le patient est donc transportĂ© Ă l'hĂŽpital dont il ressortira quelques jours plus tard, mais pour finalement dĂ©cĂ©der deux semaines plus est-ce arrivĂ© ? Aucune cause n'a Ă©tĂ© officiellement donnĂ©e. "Nous avons obtenu deux semaines de miracle et moi et ma famille en avons profitĂ©", a dĂ©clarĂ© Eddie Hester son neveux Ă la radio il se rĂ©veille Ă la morgue Ă cause d'une erreurStupeur gĂ©nĂ©rale pour les mĂ©decins de la morgue de MumbaĂŻ Inde lorsqu'un sans-abris dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ© s'est finalement avĂ©rĂ© ĂȘtre bel et bien vivant. L'homme connu sous le nom de Prakash aurait Ă©tĂ© trouvĂ© sans vie sous un abribus, selon les mĂ©dias locaux interrogĂ©s par la BBC est-ce arrivĂ© ? Selon le Metro anglais, Yeshudas Gorde en charge de l'enquĂȘte, il s'agirait d'une erreur de nĂ©gligence dans la vĂ©rification des signes vitaux. Le corps aurait Ă©tĂ© envoyĂ© trop tĂŽt Ă la morgue alors que le processus impose de le garder une ou deux heures en cas de rĂ©veil lors d'une confĂ©rence de presse, le Dr Suleman Merchant, mĂ©decin, oĂč le patient a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©, a expliquĂ© que lorsqu'il avait Ă©tĂ© examinĂ©, des vers recouvraient son visage et ses oreilles, signe "d'un corps en dĂ©composition laissĂ© dehors depuis plusieurs jours".Selon lui tout a Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ© pouls, rythme cardiaque, respiration. Depuis les mĂ©decins ne cessent de se renvoyer la faute. Quant Ă la victime, il a finalement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en soins intensifs pour une infection de l'oreille et fillette se rĂ©veille pendant son enterrementDouble drame pour cette famille des Philipines. Le mĂ©dia Local The Philippine Star, rapporte l'histoire d'une fillette de trois ans qui se serait rĂ©veillĂ©e le jour de ses funĂ©railles. L'un des membres de la famille assistant Ă la mise en biĂšre aurait remarquĂ© que l'enfant bougeait et respirait. Comment est-ce arrivĂ© ? Selon The Philipinne Star, la fillette a Ă©tĂ© victime d'une fiĂšvre. Ses parents l'auraient transportĂ© Ă l'hĂŽpital dont l'uns des mĂ©decins interviewĂ© par le mĂ©dia local, explique que la petite fille aurait Ă©tĂ© plongĂ©e dans une sorte de coma masquant ses signes l'histoire ne se termine pas bien car le temps d'ĂȘtre Ă nouvau examinĂ© par un mĂ©decin, la petite fille se serait de nouveau Ă©teinte dĂ©finitivement quelques heures aprĂšs.
Lemetteur en scÚne adapte . Laure Calamy dans la piÚce de Vincent Macaigne, "Au moins j'aurai laissé un beau cadavre" d'aprÚs "Hamlet", de Shakespeare, au Festival
gHdXaH. 2c8qrjiz51.pages.dev/5602c8qrjiz51.pages.dev/3032c8qrjiz51.pages.dev/2522c8qrjiz51.pages.dev/7112c8qrjiz51.pages.dev/12c8qrjiz51.pages.dev/4592c8qrjiz51.pages.dev/6462c8qrjiz51.pages.dev/3862c8qrjiz51.pages.dev/572c8qrjiz51.pages.dev/6152c8qrjiz51.pages.dev/2792c8qrjiz51.pages.dev/5812c8qrjiz51.pages.dev/4322c8qrjiz51.pages.dev/6142c8qrjiz51.pages.dev/98
au moins j aurai laissé un beau cadavre